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lundi 18 juillet 2011

Jour 35 - On a mis le feu

Le 18/07/2011
Bureau de Daniel
23h45

…La suite:
Alors, oui, le supermarché était devant nous, entouré de pleins d’enculés morts. Fallait qu’on atteignent l’entrée, mais hors de question que Jean Bat abime sa voiture. Donc il a roulé doucement vers les zombis qui barraient l’entrée et les a lentement fait tomber un à un avec le par choc…ça marchait en plus, ils étaient assez mous et faisaient boum boum sur le capos en essayant de résister. Du coup J.B faisait des allers retours, puis des marches arrières - marches avants pour les écraser une fois à terre.
De temps en temps, il jetais un œil par la fenêtre pour vérifier si la calendre tenait le coup. Super, sauf que y’avait plein de sang et nous aussi on avaient envi de participer.
J’ai alors chopé le volant pour rigoler et Hermann a essayé en même temps de passer devant, Jean Bat à gueulé et la bagnole a prie de la vitesse. Les morts ont volés et puis avec tout le sang on a pas vu la vitrine. Les portes ont éclatées sur le pare choc du bolide…tout le verre est tombé sur le capot avec beaucoup de bruit. Putain, merde, J.B va devenir fou. Alors sans réfléchir on a ouvert les portières et fuit dehors. Enfin dans le magasin du coup.
On a couru vite car y’avait encore des morts vivants qui s’engouffrait dans l’ouverture et Jean Bat qui hurlait. Même qu’il en a assommé un en ouvrant la portière pour nous poursuivre.
Devant nous yavait la grande allée marchande et les caisses à gauche. Mais tout à coup, 5 ou 6 personnes pas zombis ont surgies d’une boutique en gueulant Putainnn!
Merde, qui c’est ça? Alors dans la panique on les a suivis. Le Leclerc n’en finissait pas, ptain! Jusqu’à ce que une porte s’ouvre marquée «interdit» et qu’on y entre tous, y compris Jean Bat trop essoufflé pour nous gueuler tout de suite.
On a tous mis un moment a récupérer en se regardant… On étaient dans un petit couloir, surement un accès privé du magasin, yavais moi, serge, Herman, J.B et ceux qu’on avaient suivis : En fait 3 mecs une fille et un gamin. L’un d’eux s’est avancé et a hurlé sur moi, longtemps... J’avais laissé mon flingue dans la voiture donc je l’ai frappé fort du poing pour qu’il tombe et se calme. Il a disait un truc comme ça :
«Bande de connards! Vous débarquez ici en défonçant tout! Vous faites entrer ces monstres! Ca fais des mois qu’on est ici, pénards on a perdu 2 hommes en sécurisant ce magasin, tout était ok avant que vous arriviez, putain!»
Il a dis bande de connard, hein, il méritait.
Du coup les autres faisaient plus les malins, et on les a suivis dans le couloir jusqu’à une pièce avec plein matos et d’écrans télé. En fait ca montrait les rayons de bouffe . La femme se tenait dans un coin avec le petit garçon plus les mecs qui essayaient d’avoir l’air méchants. Hermann fixait la fille avec son front qui sue. Jean Bat se calmait dans son coin en faisant craquer ses doigts et serge fixait un truc. Un carton plein de bouteilles avec des chiffons dessus. Des cocktails Molotov (des gens de internet m’ont appris le nom) . Serge adore le feu, et jsavais qu’on avait donc plus beaucoup de temps, pasque Serge il vit a fond ses passions, surtout celle la.
«Z’avaient d’autres armes comme ça?» j’ai dis en montrant les bouteilles,
«Heu, non,» a dis un des mec,
Et la fille a dit, «on est la depuis le début, on s’est débarrassé des zombis, mon mari est mort en sauvant mon fils, ce magasin est le notre» Pis elle a serrée le mioche dans ses bras, ça devait être lui. Il avait des lunettes avec un scotch sur l’œil droit.
«On est venu faire les courses c’est tout» j’ai dis. C’est vrai en plus. Des saucisses, des piles et c’est tout.
Et puis l’autre a continué a gueuler, le mec avec le nez en sang, ca lui suffisait pas.
«Et comment vous allez faire! On est cloitrés ici! Les zombis sont entrés, on a plus accès au magasin, on est foutus» je l’ai re-tapé au même endroit, ta gueule, je savais pas quoi dire et il m’empêchait de réfléchir.
J’ai regardé un peu plus prêt le local, y’avait des matelas au sol, quelques cartons de biscuits, une hache et les bouteilles incendiaires… «On pourrais les remettre dehors, si vous l’avez déjà fait?»…
Impossible, a répondu un des mecs, ils sont trop nombreux maintenant et on ne peut pas risquer de perdre un des nôtres…
«Faut les cramer!» a lancé Serge en s’approchant des bouteilles. Pas faut, on pourrait les faire fuir avec le feu, ça marche sur bêtes sauvage j’ai vu à la télé, pourquoi pas sur les zombis.
«Y’a une échelle de secours, ici, a montré la femme, on peut atteindre un bureau de surveillance qui donne au dessus des rayons principaux.. En passant par la on pourrais actionner les grilles des caisses et condamner ainsi le magasin…»
J’ai rien compris, alors j’ai dis oui et on a commencé à grimpé.
En haut Jean Bat a regardé la femme et le gamin et a dit en baissant ses lunettes : «On reviendras, p’tit»…
Trop cool ce J.B, il a tout le temps de bonne phrases à dire.
Bon, c’était vrai, on s’est retrouvé sur un genre de passerelle qui longeait tout le magasin avec au bout le bureau de surveillance. Putain c’est super haut j’ai pensé, on voyait les morts vivants qui se bousculaient dans les rayons, je sais pas si c’est moi mais je les trouve du plus en plus moches.
Puis c’est la qu’on a entendu un grand bruit de truc cassé et de grandes flammes. On a regardé Serge qui préparait une autre bouteille. Le con, il était aux anges et rigolait comme un fou. Merde, j’ai dit, ou il a trouvé ou ce briquet?… il a eu le temps d’en balancer une autre avant que Hermann ne l’empoigne.
«Donne moi ça, il a dit…» avant d’allumer et de jeter un cocktail à son tour. Il en restait plus qu’une en plus, alors j’ai foncé dessus et pris le briquet. J’ai enflammé le chiffon et visé un des enculés d’en bas : Braouf! Ça a fait sur les nappes de fêtes et les serviettes en papier. C’est vrai que c’était joli. On aurait du en prendre plus.
Par contre le feu grossissait un peu vite et ya même un de ces cons-morts qui se baladait en torche humaine un peu partout.
Faut qu’on se casse vite fait, j’ai dit, on commençait à respirer la fumée bien noire qui piquait les yeux.
Retour à l’échelle, on a pas réfléchis, on a encore couru mais cette fois vers la sortie, en passant on a ignoré les mecs et la fille avec son gamin, juste entendu «mais quesque vous avez fait!» et on s’est jeté dehors. Pas trop de morts vivants heureusement, ils s’étaient amassés dans le magasin pour voir le spectacle. Maintenant le feu avait gagné tous les rayons et s’en prenait au bâtiment entier, pas le temps, on a vite rejoint la voiture. Jean Bat à jeté un œil aux rétros et on a démarrer. Franchement, j’en ai plein le cul de courir tout le temps. Le bruit du moteur à attiré quelques uns d’entre eux, donc a vite reculé vers l’extérieur, marche avant et on étaient partis. Tant mieux pasque ca à pété fort la dedans, je sais pas ce que c’était, mais ça a du faire mal. De loin, c’était gigantesque, comme dans «piège de cristal» à la fin, alors j’ai demandé à J.B de s’arrêter 2 minutes pour me prendre en photo. La classe, hein?
Aller, cassos.
Sur la route on voyait la fumée encore de très loin.
En rentrant au centre, (toujours en courant, putain) tout le monde nous a acclamés, sauf qu’on a du expliquer qu’il n’y avait rien à manger, ils ont fait un peu la gueule, mais après on a eu l’idée de monter à l’étage pour voir le nuage noir du Leclerc, et quand on a dit que c’était nous, tout le monde était super fière.
Voila, Tout ce qu’il s’est passé, content d’avoir retrouvé l’ordi et internet. Maintenant j’pourrais tout vous raconter en temps réel, j’vais me coucher, cette semaine on a décidé de fouiller plutôt les maisons du quartier…