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lundi 28 novembre 2011

Jour 168 - Le tuning sauve le monde

Le 28/11/2011
Bureau de Daniel
23:25


Comme je vous l’ai raconté la semaine dernière, notre nouvelle arme anti-zombis marche du tonnerre! La musique de Pat Benesta, notre sauveur tourne en boucle presque toute la journée. On éteint les enceintes la nuit et, la, les enculés rappliquent aussitôt et on s’endort avec le bruits de leurs hurlement et des coups sur les fenêtres. Monsieur Crassard râle un peu et il dit que c’est de la musique de tapettes et de drogués. En échange on lui a rapporté de la gniole trouvée dans la cave d’une maison voisine. Car oui, depuis on peut sortir pratiquement quand on veut. On prend la voiture à jean Bat et on roule, coffre ouvert avec sa puissante sono à plein volume. Les morts vivants s’écartent sur notre passage. Jean Bat il dit que c’est comme moise avec la mer rouge. Bref, souvent après on a les oreilles qui sifflent mais on est quand même content.
Du coup hier après midi on a fait plaisirs à J.B. Et en même temps c’est utile. On est allé à « Kick tuning » la boutique préférée de Jean Bat. A 4 km sur la nationale. On pouvait pas tous rentrer dans le bolide alors y’avait juste moi, Serge, Francis et J.B. Pour la route on a mis la 7. Un super remix. écoutez moi ça . Arrivé devant, on a laissé tourner la sono pour préparer notre fuite si ces connards se pointent. C’était fermé mais Serge à trouvé un gros pneu sur le parking. Il l’a lancé de toute ses force avant de rebondir sur le plexiglas et a manqué sa tête de quelques centimètres. Ensuite il trouvé un pilier, (on l’a laissé faire pasqu’il voulait se venger) et a fracassé la porte pendant 5 bonnes minutes, tout rouge. A l’intérieur, personne, pas de survivants apparemment. Jean Bat marchait au ralentis avec les yeux qui brillaient. Je crois même que devant le rayon accessoires sono il a pleuré. Bref, il savait exactement ce qu’il nous fallait, il avait préparé sa liste dans la tête depuis toujours. On a dégoté un chariot dans le garage et foutu tout ce que J.B nous donnait. Des amplis, des enceintes super lourdes, des fils et pleins d’autres trucs chromés. J’ai surpris Francis dans un rayon se remplir les poches de sapins parfumés. Mieux vaut ne pas se poser de questions.
On a laissé Jean Bat vérifié la cargaison et Serge a trouvé le rayon motos.
Il a essayée une paire de bottes un peu trop petites - « mais pas grave », un blouson en cuir et des mitaines noires. « Je suis l’aigle de la route! » il a dit devant la glace. Trop la classe. Moi j’ai choisis une nouvelle paire de lunettes, des autocollants avec des flammes pour le bus et pleins de calendriers avec des femmes à poil sur des voitures.
Dehors, toujours personne, tant mieux. Car c’est la que la musique s’est arrêtée. Putain, plus de batterie à dit J.B. C’est vrai que ça tire beaucoup tout ce matos. On a pensé à en prendre plusieurs pendant que Jean Bat changeait la sienne. Pas cons.
On s’est entassé avec le borde la l’arrière et on a repris la route dans un dérapage à peu prés contrôlé. On était invincibles!
Les autres étaient super content des calendriers. Serge aussi, quand il a pu enfin enlever ses bottes.
Y’a que Hermann qui semblait inquiet. Pendant notre virée à l‘extérieur, il a dit avoir aperçu trois voitures passer et ralentir devant le centre. Bizarre. Des survivants? On va surveiller ça.
En attendant, matez moi un peu ça! Jean Bat a fini tout à l’heure, c’est pas la classe, hein?