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lundi 5 décembre 2011

Jour 175 - comment se débarrasser d'un voisin trop bruyant

Le 05/12/2011
Bureau de Daniel
23:12

Bon, cette semaine on en a pas branlé une. Déjà pasqu’on étaient plus détendus avec notre nouvelle arme sonore et que j’ai passé mes journées sur internet a essayer de contacter d’autres survivants. (si possible des filles). J’me suis inscrit sur « meetic » comme me l’avait conseillé Jean Bat, mais on dirai qu’il n’y a plus personne.
Ah si, avant-hier, des gens sont encore mort et y’a eu une autre explosion etc… on finis par s’habituer à ce genre de chose depuis le temps.
Je vous explique, car Francis et Jean Bat sont quand même super fières.
Voila, la semaine dernière on s’inquiétait de voir des véhicules roder autour du centre. Et un matin on a découvert camions pourris garés dans le jardin et une sorte de campement. Le tout entouré de flambeaux.
« C’est quoi cette merde » a dit Hermann. On a d’abord pensé à des gitans, mais y’avait pas de poules. Puis à des témoins de Jéhovah mais ils étaient pas en costard. Alors Serge a lâché le mot : c’était des HIPPIES.
Et c’est pas le pire, car l’une d’eux est venue nous parler, une femme toute maigre avec une veste en laine et les cheveux gras. Elle parlait très fort en touchant ses cheveux crados. Des HIPPIES végétariens qui souhaitaient « vivre en harmonie avec les morts car c’est nous qui les avons créés à cause de notre consommation de viande et d’aliments génétiquement modifiés, que c’est le résultat d’une société basé sur le capitalisme et il est possible de les nourrir avec du tofu » .
J’ai rien compris. En tout cas ces clodos herbivores avaient squatté notre terrain et nous demandaient même à manger. Comme on est taquin, on les a envoyés chez le voisin Mr Crassard car il possédait un grand potager… on riaient en cachette car Mr Crassard devait déjà être en train de charger ses fusils. Il déteste par-dessus tout, DEUX choses : les gens de couleur et surtout les gauchistes.
En les observant j’ai cherché à comprendre comment ces tarés avaient réussis à survivre… c’est vrai, tenter de faire ami-ami avec des zombis c’est du suicide. Puis j’ai compris le soir venu, lorsqu’on a arrêté la musique. Les flambeaux. Y’en avait des dizaines plantés à espace régulier tout autour de leurs camp. Le feu éloignait aussi les morts vivants. Pas con le beatnik. Vers minuit, ils ont allumé un grand feu et jouaient du djembé tous en cœur. Les zombis se tenaient la à quelques mètres comme hypnotisés. Putain, ces cons la peuvent pas aller bouffer leurs cervelles qu’ils cessent ce bordel! Serge était furieux. Comme le voisin il déteste les HIPPIES, pasque lui c’est un rockeur avant tout. Alors avec Jean Bat et Francis ils sont aller chercher des boulons dans le garage et la fronde de pêche de Daniel. Au début ils se sont battus pour tirer en premier, mais comme J.B a été chasseur en Australie c’est lui qui à commencé. Il a raté de peu la tête d’un chevelu et c’est le rétroviseur du van qui a prit. Francis a faillit se crever un œil et enfin Serge a touché une femelle en plein front. Même d’ici on a entendu le POC!. J.B a continué, dans le mille encore une fois, et sur la même connasse. Re- POC!… la victime a voulue se lever, elle a titubée et s’est écroulée dans le feu. Ca a du la réveiller car elle s’est débattue avant de commencer une drôle de danse en hurlant. Les autres ont paniqués. Surtout quand la torche humaine a foncée dans les tentes. Ca brule bien, la laine dis donc. Le camp a vite pris feu à son tour, ainsi que d’autres HIPPIES et bien sur les véhicules. D’où l’explosion dont jvous ai parlé. C’est aller très vite. Certains ont fui a travers les flammes emportant avec eux les flambeaux. Vous devinez la suite. Ces charmants zombis ont attendus patiemment que s’éteignent les flammes pour venir festoyer avec les restes de viande de HIPPIES cuite à point.
Serge a tenu à immortaliser cette soirée avec une photo.
J’ai de plus en plus de mal à comprendre le peu de survivants qu’on peut croiser.