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lundi 5 mars 2012

Jour 260 - sarko hollande le suicidé

Le 05/03/2012
Bureau de Daniel
23:55

Pour ceux qui s’inquiétaient, rassurez vous Danny est toujours la avec nous. Bien sur, on a tenté d’en savoir plus sur ce fameux message. On a roulé vers la grande ville mercredi après midi, en prenant la grande route et la rocade… jamais été si loin, même avant l’arrivée des zombies.
On a malheureusement du s’arrêter car des centaines de voitures abandonnées bouchaient l’accès. Des carcasses vides et du verre brisé un peu partout, des valises éventrées mais aucun corps. Fallait continuer à pieds. Comme on était pas équipés, on a décidé de remettre notre petit voyage à plus tard. Serge a tout de même proposer de fouiller un peu, car on manque de nourriture au centre, pour changer… Chacun a jeté un œil dans les bagnoles alentours, tout juste quelques chewing gums trouvés dans les boîtes à gants, des paquets de ships ouverts sur les sièges arrière et des jetons de caddy dans le vide poche.
Y’a que Jean Bat qui s’est fait plaisir en dénichant un nouveau pommeau de vitesse chromé dans une Renault 21 verte. La classe. Hermann a siphonné un peu d’essence avec Danny, qui d’ailleurs en a bu accidentellement et a du déclarer forfait en titubant. Puis, une fois que jean Bat s’est assuré qu’il ne vomirait pas dans la caisse on est repartis.
Ca craignait de rentrer sans rien à bouffer, du coup on a fait un crochet par la cité nord du village, et au milieu des baraques fumantes ou aux vitres cassées, on en a trouvé une intéressante, puisque intacte.
Les habitants semblaient avoir résisté. Et peut être sont-ils encore en vie?
Pas de morts en vu, on est tous descendu discrètement pour s’approcher de l’entrée. J’ai frappé doucement. Rien. Hermann a cogné plus fort, toujours rien. On a fait le tour, tout était fermé y compris les fenêtre avec des planches en Formica clouées. Pas le temps, Serge a déniché un tuyau en métal et a défoncé le bois à grand coups de latte. Efficace et rapide, on bientôt pu arracher le reste et pénétrer à l’intérieur. Putain ca sentait la mort. Une odeur entre la bête crevée et les pieds d’Hermann. Dans la pénombre, J.B a réussi à trouver un interrupteur, heureusement y’avait encore l’électricité ici aussi, et on a découvert un superbe intérieur. Les proprios devaient être riches car ils possédait tout ce dont j’avais toujours rêvé d’avoir au centre. Des œuvres d’art et des tableaux. L’un des tableaux devait être très ancien, un chien de chasse brodé au mur, un vrai puzzle encadré représentant la tour Effel (c’est à Paris, la capitale de la France!) et une chouette collection de poupées très jolies protégées par un coffret transparent. Même les fauteuils étaient ornés de broderies venant surement de très loin. Tout le monde a commencé à fouiller, le salon, puis la cuisine auquelle manquait les portes de placard en Formica, et les chambres à l’étage. Aucune trace des riches habitants. Mais on avait vu juste, le buffet était rempli de conserves de tout genre. Repas préparés, viandes en sauces, fruits au sirop, lentilles, bref, c’était noël. Au moment de charger ça dans le coffre, Danny à hurlé à l’étage. Et merde qu’on s’est dit, quesqu’il a branlé encore…
J’ai monté les marches deux par deux avec les autres et on l’a trouvé debout dans une chambre aussi joliment décorée qu’en bas. Sauf qu’il y avait un cadavre qui faisait tache avec sa cervelle étalée sur la moquette murale. Un homme apparemment, vu ses fringues et sa corpulence, qui tenait encore un gros fusil dans les mains, le canon pointé vers ce qui avait du être sa tête.
Merde alors, ce connard avait du se suicider y’a un bout de temps vu l’odeur et les mouches qui bourdonnaient dans toute la pièce. Cette fois personne a vomi, peut être l’habitude. On est juste resté la à contempler le pauvre type. J’avais pas de suite remarqué mais des mots avaient été peints sur le mur, juste au dessus de lui à la peinture noire. D’ailleurs Danny avait chouté dans un bidon qui tachait la moquette du sol.
Il était écrit « Sarko » d’un coté de sa tête et « Hollande » de l’autre… J’ignorais ce que cela signifiait, même Jean Bat à dit qu’il savait pas, sans doute du latin.
Après vérification, l’arme était vide et aucune cartouche à l‘horizon. Tant pis, on a ce qu’il faut en nourriture pour tenir un mois. On redescendu l’escalier, direction la sortie… problème, une grosse femme à moitié à poil et pleine de sang a surgie de nulle part en hurlant. Une salope de morte vivante qui s’était déjà agrippée à la jambe de Jean Bat. Elle gueulait et rotait du sang brunâtre en essayant de rapprocher la cheville de J.B de ses dents pourries. J’ai pas vraiment réfléchi et j’ai balancé une conserve de petits pois en visant sa gueule. POC, la vieille a reculée avec ses chaussons roses et ses varices puis a basculée en arrière. Hermann a réagit au quart de tour et l’a plaquée au sol. On a tous regardé la grosse boite de mais géant vert s’élever en l’air puis s’écraser violement sur le crane de mamie zombie. Il l’a cogné comme ça à plusieurs reprises, des morceaux d’os et de cervelle commençaient à voler dans tout les coins. On a du calmer le Hermann, il me semblait même l’avoir entendu rigoler.
Serge est venu m’aider à le maitriser car il avait mis la main sur un chandelier, et on savait tous que le bougre avait la manie d’enfoncer des trucs dans les trous des gens.
Bref, tout le monde a pu ensuite rejoindre la voiture, (sans oublier les petits pois et le mais), pour rentrer au centre annoncer la bonne nouvelle.
Ce soir c’est festin, même les chiens pourront manger à leur faim, même que demain ont va diner avec Mr crassard et Ginger.

On s’est promis de s’organiser la semaine prochaine pour atteindre l’entrée de la grande ville. Va falloir encore marcher et galoper je sens. Ca me casse les couilles un peu à force, vu que même au centre je boitais pour pas faire du sport.