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lundi 19 septembre 2011

Jour 98 - Les vacances de l'amour

Le 19/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:39

Bon, cette semaine il s’est rien passé. Enfin, personne est mort et on pas fait péter de trucs.
En fait on prépare nos affaires pour partir en vacances grâce au bus des filles. C’est pour ça j’ai pas trop de temps car on s’en va demain matin.
Hier, on a eu un message de Monsieur Crassard, il partait refaire le plein de rouge à la coopérative. Du coup, on a profité que les zombis soient attirés par son tracteur et ses coup de fusil pour aller jusqu’au bus des gonzesses. On a trouvé de la bouffe, des culottes de filles et des trucs de tapettes comme du gel douche au monoï ou du déodorant en stick.
Au retour on a vu les corps grignotés des 15 filles devant le car. Devaient avoir vachement la dalle les morts vivants, z’ont pas laissé un seul morceaux de viande, même la grosse était parfaitement nettoyée. Du coup, comme on avait un peu de temps avant qu’ils reviennent j’ai ramassé un squelette faire pour rigoler les copains.
Avec l’excitation du voyage et de la visites de ces filles, ont a fait une boom ce soir. On a mangé quelques sandwichs trouvés dans le car et même bu une bouteille de rosé planquée dans une de leur valise.
J.B a mis de la musique et pendant le slow du film de top gun, j’ai dansé avec le squelette de la grosse devenue maigre, tout le monde a rigolé, c’était super bien. Après on l’a rangée dans la cuisine, pasque demain on se lève tôt. Peut être qu’on la prendra avec nous dans le bus, on l’a appelée Louise Michel.
A la semaine prochaine, et merci aux survivants qui me contactent par mail, sinon, on seraient encore enfermés ici et peut être comme ces enculés.

lundi 12 septembre 2011

Jour 91 - Zombies féministes

Le 12/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:57

Oh lala, je crois qu’on a fait des conneries.
Mais putain, quesqu’elles étaient chiantes. Bon pour résumer elles sont mortes. Les 15 filles qui sont venues se réfugier chez nous sont mortes. (au fait j’ai pas baisé, ni moi ni personne).
En fait, voila, le lendemain matin de leur arrivée on est descendu dans le réfectoire ou elles avaient installées leur lits. Elles s’étaient déjà habillées. Assises autour de la table elles discutaient de comment organiser le centre et de voter des trucs et tout.
On a sentis qu’on dérangeaient en arrivant, pourtant on avaient mis nos chemises (de quand un de nous se suicide et qu’il y a un enterrement) et trouver l’eau de Cologne Mont saint Michel de Daniel. On sentaient bon.
La grosse moche a dit «Ah tiens v’là les mecs» et puis toutes ont rigolées.
Après yen a une qui a dit que on étaient bien logé dans des lits en haut. Une autre que c’était pas normal qu’on aient des armes et pas elles. C’était assez impressionnant toutes ces filles assises en groupe avec leur cheveux, leurs seins, leurs voix aigues et une odeur pas comme d’habitude.
Putain, j’avais pas imaginer que les filles c’était comme ça. Pas un mot sur nous et nos chemises qui sentent bon.
Du coup ont est resté debout à les les écouter en essayant de prendre un air cool. Moi je me suis appuyé sur le mur avec un pied relevé et en croisant les bras.
Hermann suait beaucoup et a choisi un siège plus proche d’elles. Jean Bat a sorti son nunchaku et s’entrainait devant la vitre en bois.
Puis à un moment une rousse s’est levée et a dit : Il nous faut nos bagages qui sont restées dans le bus, les garçons pourraient aller les chercher vu qu’ils sont plus rapides et plus forts.
«Oui» j’ai dis, d’accord (comme ça elles nous aimerons)
Mais la grosse a dit non, que elles pouvaient affronter le danger elles même. Tant mieux.
Et on a vue les filles se préparer à sortir avec les morts vivants. La grosse gueulait beaucoup et essayait de calmer 3 filles qui pleuraient. Ca marchait pas beaucoup vu qu’elles chialaient encore plus .
Bon , ont a dit que c’est nous qui y allons, pasque on est des mecs et surtout qu’ au retour on seraient les rois et surement qu’elles nous aimeraient.
Elles semblaient toutes soulagées et du coup les pleurs en cessés.
J’avoue qu’on étaient vachement fières et qu’on faisaient un peu les beaux en se préparant au combat, avec les filles qui nous regardaient. J’ai essayé de prendre un air cool et détendu.
On a demandé aux filles de taper sur les planches qui comblaient les fenêtres du réfectoire pour faire diversion et attirer les méchants. Puis on est sorti par derrière, un peu moins fières. La grosse m’avait donné la clef du bus et je la serrait fort en courant avec les autres, tout le monde était venu cette fois, pas question de passer pour une tapette devant les gonzesses.
Arrivé au car, j’ai vite ouvert les coffres d’en bas et en a chopé le plus de sacs possibles et de valises à la con. Putain, y’en avait plein, tant pis, on a pris ce qu’on pouvait et retour fissa au centre. Pascal a fait le malin en se chargeant au maximum, même qu’il en a fait tomber.
Jean Bat a atteint la porte en premier et a frappé doucement. Rien. On a cogné plus fort, toujours rien. Alors tant pis on a hurlé en tapant à coup de pieds. Surtout qu’on entendaient les zombis beugler à quelques mètres, aussi vénères que nous apparemment envers les filles.
C’est la qu’on s’est dis que si elles répondaient pas, c’était pas un hasard, elles nous ont foutu dehors, tout simplement.
Hermann a été le premier à hurler SALOPES. Les saletés, après tout ce qu’on a fait pour elles, elles nous foutent à la rue.
Serge à proposer de foncer dans le bus pour se mettre à l’abris, bonne idée. Du coup on a largué les bagages de salopes et commencé a courir.
«attendez les mecs» à soufflé Danny, «il est ou Francis?». Putain, c’est vrai ça, il est pas avec nous, personne avait fait gaffe.
Francis est le genre à disparaitre. C’est pour ça qu’on l’avait oublié chez le sabotier. Des fois au centre il peut rester des heures dans la salle bain, debout dans le noir. Il réfléchi, il dit.
«Merde, alors, faut l’appeler depuis la fenêtre, il doit être dans sa chambre»
On a balancé des caillasses sur la vitre, dont un qui l’a pétée. Le bordel la définitivement éveillé l’appétit des morts vivants vu qu’on en a vu un débouler au ralentit coin du mur. Les autres allaient suivre c’est sur. En plus ces connasses à l’intérieur devaient se réjouir de les voir s’en aller pour aller bouffer notre cul.
Enfin j’ai vu la tête de Francis à la fenêtre. «quesque vous faites, les mecs? Y’a pas des méchants dehors?»
«Putain Francis, grouille, descend nous ouvrir, ya les salopes qui nous ont enfermées dehors!…»
«Les filles?» il a dit, «mais pourquoi?»
«Putain! Vite on t’expliquera…» et il a disparut.
On a tous rejoint l‘entrée, un peu impatient vu que les enculés de leur morts nous rejoignaient, nous, avec beaucoup d’entrain.
Francis a ouvert calmement, presque étonné, on s’est bousculés pour entrer puis claqué la porte.
Et on les a vu. Ces 15 enculées de salopes de leurs mères avec leurs sales têtes de gonzesses paniquées.
Tout d’un coup on s’en foutait de leurs nichons, de leurs jupes et de du parfum.
Ca allait être un massacre de gonzesses, enfin, de féministes comme elles disent.
Hermann a donné le ton en empoignant la rousse par les cheveux pour la frapper d’une gifle respectable. Puis tout le monde a suivi. Vengeance. Ca hurlait, partait dans tout les sens. On a évité une pluie d’assiettes et de bibelots, même pas mal, on commençaient à avoir l’habitude. Chacun avait sa proie.
Bref, je vous passe les détails, au cas ou des filles tombent sur ce blog si elles ont survécues et veuillent nous rejoindre au centre.
Mais en tout cas on a gagné! On est les plus forts. Y’en a une qui a essayée de se cacher dans les toilettes mais c’est moi qui les eu. D’ailleurs j’ai pris une photo.
Bon hier matin on a décidé quand même de les laisser partir. Hermann voulait en garder une au cas ou dans sa chambre et lui casser les tibias pour pas qu’elle s’enfuit. Mais comme les autres hurlaient on a dit cassez vous et elles ont prient la porte, comme des malpropres, voila!
Ont aient tout de même montés à l’étage pour les voir rejoindre leur bus. Dommage, qu’on s’est dit en les voyant tituber jusqu’à leur engin. Ont auraient pu être heureux et faire des bébés pour monter une armée de vivants contre les morts.
Et puis c’est la; en voyant la grosse s’acharner sur la porte du bus que jme suis souvenu que les clefs étaient toujours dans ma poche. La conne. Quel con, merde. Très vite à force de gueuler les zombis se sont rameutés. Elles ont courues un moment autour du car et hurlées des tas de trucs. Pis les enculés les ont bouffées, toutes, 15 féministes toutes fraiches. On a regardé en silence. En même temps, j’ai pensé, parmi les morts vivants y’avait pas mal de gonzesses mortes aussi. C’était pas que des garçons qui leur bouffaient leurs titis.
Une fois le repas terminé, on a fermé les fenêtres et j’ai pensé tout haut « eh! on a un bus les gars! »
Comme des rock stars.


Au fait merci à Julien un survivant qui m'a contacté depuis son appartement. Lui il a facebook, donc il  a pu faire un appel pour contacter d'autres humains vivants. Si vous avez à manger ou des armes n'hésitez pas à nous contacter.


lundi 5 septembre 2011

Jour 84 - Comment se faire des gonzesses

Le 05/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:25

Putain, les gars, c’est la fête! Depuis cet après midi y’a 15 filles chez nous, au centre! 15! Des vraies avec des seins et tout!
Bon j’voulais vous raconter la semaine ou on a retrouvé les boules de pétanques et qu’on y a joué dans le réfectoire, mais comme c’est du carrelage c’est un peu nul. Alors on est monté sur le toit, qui a une petite terrasse en cailloux. La, à force de perdre et de se battre on a eu l’idée de faire des «carreaux» comme disait Daniel sur les tête des zombis. Faut bien prendre la boulasse, fléchir les jambes et viser un enculé. Hop, tu lance bien en hauteur et ça doit retomber pile sur le crane. On a raté pas mal de fois avant que Pascal réussisse. En plein sur la tête d’un mort vivant, Plash! Ça à fait, et il est tombé raide re-mort dans le jardin. On a tiré toutes les boules, Danny a pété une mâchoire quand même et cabossé le camion de Daniel.
Enfin, bref, ça c’était avant qu’on entende un bruit de moteur.
Un bus a débarqué au coin de la rue et piler d’un coup. On aurait dis un bus de vacanciers de loin.
Il est resté la un moment immobile puis a redémarré et roulé vers nous. On ne voyait qui étais à l’intérieur vu que les vitres étaient tintées. Il s’est arrêté sur le parking et la porte avant s’est ouverte.
Une femme est sortie, un peu grosse, est a gueuler «ça alors! Des survivants!» j’imagine qu’elle parlait à d’autres personnes à l’intérieur.
«On peut entrer?» elle a dit,
On a tous couru en bas ouvrir la porte de service. Jean Bat et moi on a tapé quelques zombis à coup de barres pour faire de la place et la on a vu les 15 filles sortir du bus et courir vers nous. J’ai eu une boule au ventre et l’impression d’être dans un rêve bizarre, mais 5 minutes après les 15 filles étaient dans la cantine, portes fermées, et nous debout à les regarder.
Ca a du durer longtemps pasque l’une d’elle a dit «Oh, vous parlez ou vous êtes aussi abrutis que ces connards dehors?»
On a tous rigolé, vachement intimidés et excités.
Au final, elles ont finies par s’assoir et à parler entre elles. Y’avais des jeunes, des blondes, des plus vieilles, des jolies et des moins jolies. On voyait bien leurs titis et les cheveux long. J’arrêtais pas de regarder Serge et les autres pasque je savais qu’ils étaient aussi content que moi.
Jean Bat à enfin dis un mot. «Bienvenu les gonzesses, moi c’est J.B, je m’occupe un peu des ces jeunes gens, vous venez d’où comme ça?»
Alors la on s’est rapproché de Jean Bat et on a écouté leurs histoires.
J’ai vu Hermann qui serrait ses poings et faisait des bruits bizarres en respirant. 15 filles c’est beaucoup pour lui.
La grosse a prie la parole. De ce que j’ai compris, elles étaient partie pour une sorte de congrès ou de fête pour des féministes quand tout a commencé. Elles ont décidées de rester ensemble et survivent en se déplaçant en bus. Elles ont vues la fumée du centre commerciale et nous ont vu sur le toit et voila.
A oui et que aussi elles pensaient être les seules survivantes et que c’était surprenant de voir que des mecs comme nous soient encore en vie.
J’ai pas tout pigé mais ça pas trop plut, vu qu’on en a quand même chié pas mal.
Bref, je fais vite pasque en ce moment elles installent leurs lit en bas dans le réfectoire pour passer la nuit ici, et jveux rejoindre les autres. On s’aient planqués dans l’escalier pour voir si elles se mettent en pyjamas ou font des trucs entre elles avant de dormir. Mais pour l’instant elle parlent à voix basse et certaines pleurent en disant qu’elles veulent partir.
Par contre tout a l’heure, y’en a une qui est aller faire pipi, et j’ai réussi à faire une photo sexy en collant l’appareil photo à la serrure. C’est pour le sondage, j’avais promis des trucs de filles à poil alors j’en ai profité, cadeau.
Bon j’y vais, jvous raconterai la semaine prochaine si on a baisé. Demain on va leur faire la surprise en organisant une soirée, avec de la musique et du vin de monsieur Crassard.

lundi 29 août 2011

Jour 77 - Webcam pour youtube et dailymotion

Le 29/08/2011
Ordinateur de Daniel
23:51

Toujours la même merde, les planches tiennent bon, mais ces enculés sont revenus, ça fait encore plus de bruit avec le bois et aussi comme on a clouté ça vite fait y’a des trous assez grands pour que les morts puissent passer leurs doigts pourris et montrer leur sale gueule. Difficile de regarder un film avec ce bordel, du coup Jean Bat passe le temps en fracassant tout ce qu’il dépasse avec son nunchaku.
Bon, moi j’ai trouvé comment marche la webcam de l’ordinateur, alors j’ai fais une vidéo avec Windows movie maker et ce qu’on a appris au club vidéo du centre. J’espère que des gens la verront et nous aiderons. Des survivants, quoi.
Pasque j’ai vu que ya plein de gens qui regardent pas la télé pasque c'est con, mais regardent youtube et daily motion à la place.
J’ai mis la vidéo ici, aussi,



COTOREP OF THE DEAD (survivre à une invasion... par P_tankule

lundi 22 août 2011

Jour 70 - Les vendanges de la mort

Le 22/08/2011
Ordinateur de Daniel
23h55

Pire semaine depuis le début des événements. J’ai à peine le temps d’écrire pour notre blog… En plus Hermann et Pascal sont tombés sur quelques passages et veulent tout refaire car ils ont l’impression de pas être assez «cools» . J’ai dit pas question et j’ai mis un mot de passe. On a laissé tomber l’idée de fuir par les égouts pasque les égouts c’était en bas et qu’on avait pas envi de ramper dans le caca de Pascal et des autres.
Bref la barricade tiens bien malgré les enculés qui frappent jour et nuit de l’autre coté. Par la fenêtre on les voient rentrer et sortir comme des insectes mais en plus moches et en plus lents.
Mercredi, on avait déjà plus de barres chocolatées et ca commençaient a être tendu niveau ambiance. Chacun s’est retranché dans sa chambre et a se jeter des regards de chiens méchants… Danny ferme même la sienne avec une chaise car il dit que Hermann a dans l’idée de le manger. Serge gueule tout le temps pasque les piles de son walkman sont bientôt mortes et que sa cassette de black métal est toute lente, comme du reggae de pédé il dit. J’sentais qu’il fallait trouver une activité sinon quelque chose de mal allait arriver.
Jeudi, avec J.B et Francis on a essayé d’alerter Monsieur Crassard, le voisin. Au début en agitant les bras pour pas faire de bruit puis en secouant des draps (un peu sales car c’étaient ceux de Hermann).
Au bout d’un certain temps le vieux est apparut avec sa pancarte marquée «bande de petits cons» soulignée. Il titubait un peu. C’est le signal, j’ai dit et on a décidé de s’y rendre, en courant comme d’habitude. Moi, Danny et Serge, on a votés. Pas de zombis en bas, draps transformés en corde de descente et hop, on a cavalés sans bruits de l’autre coté de la route. Le voisin a tout de même fait peter la tronche a deux connards qui squattaient son grillage et on est entré.
Effectivement, M’sieur Crassard avait bu, il a gueuler quelque chose qu’on a pas compris puis on lui a dit pour l’invasion des enculés dans notre centre.
«Et alors, bande de petites tapettes de gauchistes! Vous aller rester comme ça? Planqués comme des rats pendant que l’envahisseur pénètre et s’installe chez vous!! … jeunesse de merde, tous des larves, donnez leur votre cul tant que vous y êtes et vos femmes!»
«On a pas de femmes, Monsieur», J’ai dis. Avant de me la fermer car j’lai vu lorgner son verre vide de footix pour me le balancer à la gueule.
«
Bon. Z’avez de la chance que j’vous aime bien et que je sois bourré, jvais me dérouiller un peu ça peu pas faire de mal. On s’enmerde ferme ici depuis quelques jours, hein…Suivez moi au garage»
Ouah! J’avais pas vu l’espèce de grange dans le fond du jardin. Il avait installé du fil barbelé tout le long comme dans les films de guerre. Il a ouvert la porte en bois avec le pied et nous a montrer une sorte de gros tracteur rouge pis un autre plus grand. J’en avait déjà vu un une fois pendant les vendanges.
«J’pari que vous ne savez même pas c’que c’est, hein?…ça sert à tailler les vignes, regardez ça, COUIC! Et celui-ci à labourer les champs..entre autre… ça servait à nourrir les gens et les petits parasites comme vous…maintenant Leclerc va directement se fournir chez les cocos et les espingouins, bah! Pauvre France…»
(Je sais pas qui c’est Coco et espingo mais vaudrais mieux pour eux que Crassard ne les croise pas en ville…)
«Aller! On a du boulot! J’ai quelques trucs a régler, ramasser moi tout ce qui est boulons, vis, clous qui trainent sur l’établi et foutez moi tout ça sur la table de la cuisine. Toi le grand, va me chercher une bouteille de gaz à la cave et trouve moi du ruban adhésif. Jvous rejoint dans 20 minutes, Hop!!»
Ce qu’on a fait, assez content, car l’atelier bricolage avait l’air marrant pour une fois.
On a tout mis sur la table et attendu. Il est revenu en sueur et a pris un autre verre.
«Scotchez moi toutes les merdes que vous avez trouvées, et ne lésinez pas sur le ruban… moi je prépare mon engrais…»
On s’est bien appliqués, sans se battre en plus pendant que le voisin remplissait des tubes en métal de produits qui puent. Il arrêtait pas de dire des trucs bizarre a voix basse, genre p’tain d’culés etc…
Un quart d’heure plus tard on avait terminé et il a tout fixé ensemble en ajoutant un torchon de cuisine qui pendouillait…moi je trouvait que ça faisait moche mais on lui faisait confiance.
«Aller les gamins, il se fait tard, aidez moi à charger les tas de planches dans le tracteur, et au lit. Demain ça va chier».
Effectivement, le lendemain ça a chié. A 8h du matin Monsieur Crassard nous a lever et à dit, «voila le plan…» il avait préparé une grande feuille avec des dessins.
«La c’est zombis - le centre - la c’est mon petit cadeau bricolé - la c’est moi avec le tracteur - la c’est l’appât… au fait qui fais l’appât, les jeunes?»
On a voté, Danny a encore gagné. «Ce sera Danny» , j’ai dis.
«Tous en place alors» …
Avant j’ai fais une photo avec le tracteur de guerre devant le jardin.
On était tous concentrés. Moi et Serge on serrait fort notre marteau, accroupis dans la remorque. Danny agrippait sa bombonne de gaz trafiquée. Il avait l’air un peu inquiet. Puis Monsieur Crassard a gueuler, va ! T’es le meilleur, Danny! Et il s’est mis à galoper en faisant des petits cris paniqués, j’jusqu’à l’endroit indiqué sur le plan. Soit à 100 mètres de l’entrée du centre. Une fois arrivé, il a réussi a allumé les 2 fusées de détresse de Msieur Crassard et s’est mis a gesticuler pour attirer les morts. Ca a marché super bien, vu que rapidement, la plupart des enculés ont tournés la tête et marchés vers Danny qui fumait de partout. J’ai aperçu les autres à la fenêtre du centre qui nous regardaient en silence.
Les zombis gagnaient lentement mais surement du terrain et bientôt le Danny s’est mis tête de tourner autour de la bombe et chantant POOO POLOPO POPOOO POOO.. Un vrai taré ce petit. Une fois bien encerclé, limite foutu, le voisin a hurlé «Va y!» et Danny a allumé le torchon avec ses fumigènes avant de foncer dans le tas et de disparaitre entre les bras des enculés…Aie, mais j’ai entendu le tracteur démarrer, Crassard faisait vrombir le moteur. Puis encore une fois :
BAOUM!! Grosse flamme bleu puis rouge, plus des claquements qui sifflaient tout autour. C’était les boulons et les clous qui traversaient les têtes et les carcasses des morts vivants. Putain, c’était assez impressionnant tout ces morceaux qui éclataient au hasard comme le bouquet final du 14 juillet.
La le tracteur a commencer à avancer, et les hélices a tourner. Ca faisait un putain de bouquant ce machin. Les zombis, maintenant bien en charpies on rien vu venir, La machine a tranquillement labourée leur bras et leur sale gueules. Les cisailles taillaient vachement bien les doigts et les oreilles, du coup y’en avait un peu partout et le tracteur laissait de grandes traces rouges après sont passage. On s’en prenait plein la gueule mais c’était super, et on rigolait bien, surtout quand Serge a fait comme de la guitare électrique debout dans la remorque. M’sieur Crassard a pris le temps de faire de belles allées bien parallèles, comme dans les vignes.
Puis il s’est arrêté, «sortez de la et allez me barricader ces putain de fenêtre»..
Ce qu’on a fait fissa avec les planches et le marteau. On s’est foutu quelques coup sur les doigt mais la peur nous empêchait de hurler pour l’instant. Ca nous a pris bien 15 minutes, pendant que le tracteur finissait son boulot.
C’est bon! Serge a dit, cassos!! Les autres nous on ouvert la porte du réfectoire, et tout le monde est entré. «Attendez moi, les mecs!» merde! Alors c’était Danny qui courait vers nous couvert de sang et de morceaux de je sais pas quoi. Je sais toujours pas comment il a pu s’en sortir, mais on était quand même content. On a décidés de faire la fête avec les quelques barres énergisantes qui trainaient encore par terre et des bols de protéines. Ces enculés on foutu le bordel mais la télé et le magnéto marchent encore.
Le voisin est aller chercher 2 bouteilles de vins dans la remorque et tout le monde était bourré, même Francis qui avait pas bu.
Ce matin, Pascal a vomi et on a encore entendu des bras qui tapaient sur les planches…Putain, mais ils sont combien dehors?
Au fait, on en est à 3 explosions, 3 véhicules de fous et des scènes gores, j’aurais jamais pensé que la vie à la Ballastière serait comme un film d’action de la télé. Vu qu’on a l’air vachement doués pour ça, j’ai mis un système de votes pour savoir ce qu’on fait la semaine prochaine…

lundi 15 août 2011

Jour 63 - C'est la merde

Le 16/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h34

C’est la merde de merde, j’ai pas beaucoup de temps ce soir. Les enculés sont juste à coté.
Hier soir on est revenu assez tard de chez Monsieur Crassard. Comme d’hab on est rentrés par derrière mais on a trouvé qu’il y avait beaucoup de monde aux fenêtre du réfectoire. Les zombis semblaient énervés et faisaient beaucoup de bruit. Du coup Hermann a cogné au carreau en disant vos gueules et Danny a montré son cul pour faire rigoler les autres.
Puis c’est arrivé, alors qu’on regardaient la cassette de Espigoule à la télé, une vitre a explosée et foutu du verre partout, on a tous sursautés. Des dizaines d’enculés ont dégringolés à travers l’ouverture comme des asticots avant de se relever et d’envahir la cantine. Tout le monde a couru, Serge a essayé de prendre la télé, moi et Jean Bat les quelques barres chocolatées sur la table et on s’est bousculés dans l’escalier. Tous.
Jean Bat a fermé la porte de l’étage et on l’a bloquée avec l’armoire la plus proche. Celle du bureau de Daniel, ou je suis.
Tout le monde a paniqué et on a continué a foutre la maximum de meubles pour caler la porte.
On a pas dormis depuis 3 jours, les morts à la con font vachement de bordel en bas.
Bref, j’y retourne, on a fait un plan pour s’évader par les égouts. jvous tiens au courant dés que je peux.

lundi 8 août 2011

Jour 56 - comment on a sauvé Francis du sabotier

Le 09/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h55

La semaine s’est plutôt bien passée. Tout le monde était détendu vu qu’il y a avait eu distribution de barres chocolatées et chaque matin ont se prenait un bol de protéines pour avoir des muscles. Donc on buvait dans le calme, c’était pas très bon, mais on fixait la photo du mec ultra baraque sur le bidon de
5 kg.
Après on courait dans les couloirs, on se battait puis c’était l’heure de la télé, (enfin, les cassettes). On la mettait très fort pour couvrir le bruits des morts vivants qui semblaient s’exciter de jour en jour…eux aussi commencent à avoir faim on dirait, et, vu le nombre de survivants qu’on a croisé en ville, devait plus y avoir beaucoup à bouffer.
Enfin, j’en viens au fait de la semaine : le téléphone a sonné… On a pas compris ce que c’était au début, puis Serge a trouvé le téléphone dans le bureau de Daniel et a décroché. On s’est tous amassés devant la porte pour écouter.
Ca a duré un moment, Serge hochait de la tête à la personne au bout du fil et a dit d’accord avant de raccrocher.
«C’est la maman de Francis» il a dit.
Francis c’est un pensionnaire aussi, le seul qui a droit se sortir pour aller chez sa mère un week end par mois. D’ailleurs il était parti y’a un bout de temps.
«Elle dit qu’elle a pas de nouvelles de Francis et qu’elle s’inquiète, Daniel aurait du le ramener avec le camion y’a des semaines… elle pensait qu’il était punis»
On a tous réfléchis… Daniel est mort donc ca c’est normal… donc, Francis aurait du être la avec nous.
Quand est-ce qu’on l’a vu pour le dernière fois?… J’ai vaguement pensé à un truc nul… Ou Francis arrêtait pas de poser des questions…. Putain, ca y est j’ai dis : «Le sabotier !»
Le sabotier, c’est un mec qui fait des sabots à la campagne pas très loin. Chaque année ont y a droit avec Daniel qui nous y emmène dans le camion. Le vieux nous montre son atelier et nous explique tout un tas de truc sur le bois et son métier le plus beau du monde.
Et la dernière sortie c’était 1 ou 2 jours avant le début de l’invasion des enculés.
«On a du y oublier Francis, alors…» a dit Jean Bat. C’est vrai que le Francis on l’oublis souvent, vu qu’il et assez discret par rapport aux autres, ici. Lui il est plutôt la pasqu’il supporte personne et préférait dormir tout la journée. Du coup il a été placé au centre pour s’ouvrir aux autres et participer à des ateliers. Il aime surtout les trucs chiants et vieux. Sauf qu'il a un poster de "retour vers le futur" au dessus du lit. Ca doit être pour ça qu’il est resté chez le sabotier.
Bon j’vais rappeler sa mère, j’ai dis, on va chercher Francis ! Ca a fait vachement courageux de dire ça. Mais tout le monde savait pourquoi on étaient si motivés. C’est pasque la mère de Francis est super jolie, même pas encore une Milf.
J’ai cherché dans l’agenda de Daniel et j’ai composé son numéro,
«Allo, bonjour madame c’est Patrick le copain de Francis, ça va bien?»
«Ah oui, bonjour, alors vous avez des nouvelles de mon fils? Ou est votre éducateur?…»
«Daniel est mort, ils l’ont mangé, mais tout va bien. On sait ou il est, on va le chercher de suite, madame vous inquiétez pas.. »
«Mort? Mais qu’Est-ce que c’est que ces bêtises, passez moi le responsable!…ou est mon fils!…Je m’inquiète, dehors c’est de plus en plus mal famé, je n’ose plus sortir faire mes courses, des gens assez patibulaires trainent autour de chez moi. Des clochards ou des jeunes drogués, je ne sais pas, y’a un festival techno dans le coin? Jvous préviens, je ne veux pas que Francis fréquente ces gens la!»
«Calmez vous madame, on vous le ramène très vite, on est devenus des pros vous savez…
Bisous» et j’ai raccroché.
Cette fois tout le monde voulait venir, excités par nos derniers exploits. Alors Jean Bat a accepté de laisser sa voiture pour prendre le camion de service. Fais un peu chier pasqu’on le déteste ce car pourris, on a trop la honte quand on passent en ville. Bon la, pas grave, ya plus grand monde de vivants.
Hermann a trouvé les clef, J.B a pris le volant en soufflant et tout le monde est monté à l’intérieur. Pascal a ouvert le portail du garage et nous a vite rejoint. Le tas de ferraille faisait pas mal de bordel, surtout à froid. Du coup on a pas mal attiré l’attention des enculés avant d’atteindre les 50, puis direction la campagne et ce con de sabotier.
On du taper 3 ou 4 zombis tous mous avant de sortir de la ville. Pour passer le temps je regardais à la fenêtre, c’était assez désert, mais toujours ces maisons vides aux carreaux cassé ou aux toitures fumantes. Dans le camion tout le monde était calme, Serge avait ses chaussures de montagne et un piolet, Jean Bat des gants de karaté et moi une ceinture de à cartouches de chasse sans cartouches. On sait jamais, à la campagne y’a le club des chasseurs/pécheurs…
Bon jvous passe le reste du chemin, disons qu’au bout d’une bonne heure on a aperçu la baraque du vieux et sa pancarte «Sabots artisanaux ». Jean Bat a garé le camion et on est descendu et zyeutant les environs. Personne, ca va. La maison avait un petit auvent en bois et une petite porte encore marqué «ouvert» Hermann l’a poussée et on est entrés. C’était vide et rien n’avait bougé. Ca sentait le bois et la cire. Y’avait un comptoir avec des outils accrochés aux murs. Merde alors, yavait encore cette musique de fond à la con qui passait en boucle. Du flûtiau de crois…Chacun s’est dispersé un peu et je suis passé derrière l’établit pour aller voir dans la réserve. C’est la que j’ai trouvé Francis. Assis sur un tabouret à regarder en l’air.
«Francis?», j’ai dis. Et puis il a bougé et lança calmement un «salut les mecs!», «putain j’ai cru que t’étais mort, la, mais questu fais ici Francis?»
«J’attend»
«T’attends…dans le noir, comme ça?…putain t’es grave quand même, ca fais des jours que ta mère te cherche…comment t’as survécus tout seul? Et il est ou le vieux?..»
En trottant les autres nous ont rejoint et il a pris le temps de dire salut à tout le monde avant de se rassoir sur son tabouret et de raconter :
«Ben je discutait avec Jacques le sabotier et à un moment j’ai vu que yavait plus personne. Alors j’ai couru dehors mais le camion était plus la. Jacques m’a dit de pas s’inquiéter, qu’il allait me ramener au centre plus tard. On a discuté et il m’a fait à manger. Mais il a fait nuit et j’ai demandé si ont pouvait rentrer. Jacques a dit que non, sa voiture était en panne, alors que je devais dormir ici en attendant demain ou il appellerait un réparateur. Il me tardait le lendemain pasque je dormais avec lui et il sentait très fort en faisant des petits bruits. Le jour suivant le réparateur est pas venu alors j’ai décidé de rentrer à pieds. Jme suis caché dans un fossé quand Jacques est venu me chercher, surtout qu’il était au volant de sa voiture. A un moment il a été rejoint par 2 chasseurs, j’ai cru que c’était des amis à lui, mais en fait non pasque les 2 types lui ont croqué le bras. J’ai eu peur et j’ai couru vers l’atelier et j’ai fermé la porte. Le téléphone ne marchait pas alors j’ai attendu quelques jours. J’ai trouvé un placard ou Jacques rangeait ses boites de cassoulet et de coq au vin. C’est bon mais j’arrête pas de peter. La journée je m’occupait de l’atelier et j’ai eu l’idée de me fabriquer des tennis en bois. J’men suis pas trop mal sorti.
Pis un matin ça a frappé à la porte, j’ai cru que c’était Daniel, mais non, c’était Jacques, tout rouge et plein de sang, il collait son visage tout sale au carreaux et semblait pas très content. Normal j’ai pensé, je suis partis sans rien dire et il s’était fait agresser, alors j’ai ouvert. ..
Et alors? On a dis,
Alors il m’a attaqué, j’ai couru derrière la remise puis dans la cour du fond aprés la réserve. La jme suis planqué dans les toilettes de dehors et il s’est mis a tout casser en titubant beaucoup. Il a vomis du sang partout par terre en hurlant. J’ai entendu des chiens aboyer dans une cage puis ca s’est ouvert d’un coup, les cleps ont sautés sur Jacques et l’ont pas lâché…j’en ai profité pour sortir des chiottes et revenir a l’intérieur en fermant bien.
Voila, et vous êtes arrivés.»
Super ton histoire a dit Danny, et, il est ou le sabotier?
Ben dans la petit cour derrière, mais jcrois que les chiens ont tout bouffé, je le vois plus depuis tout a l’heure…
Effectivement on a regardé par une minuscule trou, les chiens s’étaient allongés et aucune trace de Jacques.
Bon, on doit te ramener, j’ai dit, ta mère te cherche… Allons y.
Tout le monde s’est engouffré en file indienne dans le camion, et j’entendais derrière moi un CLAC CLAC énervant, J’ai vu les tennis en bois de Francis. «Vire moi ça, s’te plait, c’est énervant» j’ai demandé. Il a un peu boudé et les a balancés.
On est rentré au centre pour téléphoner à sa mère. Francis était super content de retrouver sa chambre.
J’ai appelé, mais personne ne répondait. J’ai essayé toute la soirée, rien.
«Franciiiis!» j’ai gueulé, «Francis j’pense que ta mère est morte. C’est normal. Viens on va voir une cassette».
Ce matin on lui a tout expliqué : Daniel, Delphine, les enculés, les explosions, nos nouveaux amis etc, et, comme il faisait jour on a ouvert le store pour que Francis voit qui étaient les enculés.
Voila, c’est eux qu’on bouffés ta mère.

lundi 1 août 2011

Jour 49 - A fond la forme

Le 02/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h16

L’autre matin donc, c’est Hellmut qui nous a réveillés avec de la musique forte. Il avait déjà mis les paras aux pieds et sa barre de muscu dans la main. On y va les gars, c’est la meilleure heure, il fait encore nuit et les enculés sont encore plus lents.
On a pris des sacs de sport réveillés Pascal qui dormait encore avec le mort et enjambés la fenêtre. Sur le toit, Helmut nous à amenés jusqu’aux échafaudages puis sur un immeuble d’a coté. Déjà le DECATHLON n’était plus qu’a quelques centaines de mètres. Mais il a dit je reviens en ouvrant une petite fenêtre ; la pharmacie, il devait faire les courses de «star shoot» . Très vite il est remonté et on a continué. Arrivé à une sorte d’entrée avec une porte en fer qui l’a fallut descendre et ça y est. Le magasin était la, de l’autre coté de la route avec son parking. Bon y’avais quelques morts mais pas tant que ça. Faut dire qu’ils doivent moins aimer le sport et la rando que la viande. Comme moi, tiens.
Et j’y ai pas manqué : il a fallut courir, foncer etc…bref comme d’hab. Sauf que cette fois on a fait des pauses pour attendre Hellmut, car même si les zombis étaient pas sur notre chemin, il tenait apparemment à tester sa barre de muscu. Il allait carrément les chercher à l’autre bout du parking pour les taper. On a pas osé l’aider, p’têtre qu’il l’aurait mal pris pasqu’il avait l’air de s’amuser un peu. Au bout d’un moment, quand y’avait plus que nous de debout dans le coin, il est revenu, a essuyé son arme dans un coin d’herbe et a ouvert une porte de service avec la bonne clef. J’ai bossé ici aussi, il a dit.
C’Était un grand vestiaire comme au sport. On s’aient assis un peu, et Hellmut semblait bien connaitre l’endroit car il a posé son sac et sa barre pour se mettre tout nu.
«Putain, aller y les mecs, après ça, une bonne douche, ça détend…» On était un peu gênés, surtout Pascal qui se déshabille jamais devant les autres à la douche, et puis avec les autres on l’a rejoint. Faut dire que au centre on y pensait jamais. Y’avait même une savonnette et du shampoing, on se l’ait tous passée en rigolant, c’était super bien. A la fin on a fait claquer les serviettes mouillées sur les culs et on s’aient rhabillés. Enfin, « juste le slip » a dit Hellmut en ouvrant la porte sur le magasin, « prenez ce que vous voulez!…»
J’étais jamais venu à DECATHLON, mais c’est vraiment bien. Y’avait plein de vêtements de plein de couleur, des survêtements, des chaussettes et des chaussures. On s’ait séparés dans les rayons un peu excités. Et la j’ai vu que le meilleur c’était pas les habits mais pleins de trucs qu’on voit jamais à LECLERC. Des masques de plongée, des trucs de chasse, des tentes et surtout le rayons de bouffes « déshydratées » et des énergisants. J’ai pris plein de barres avec des emballages fluos et Serge a rempli son sac de bidons avec des mecs super musclés dessus. Jean Bat restait au rayon sports de combat.
C’est à ce moment qu’on a entendu Pascal hurler. Ca venait des cabines d’essayage, on a tous filés voir. Pascal n’avait rien, il montrait une porte de cabine du doigt. Dedans y’avait une femme, genre « teen amateur » avec le gilet DECATHLON. Elle avait l’air de pleurer et ses mains tremblaient. « Il me semblait bien avoir aperçu quelqu’un, une fois » , a dit Hellmut… On est restés planter la, vu qu’on avait pas trop l’habitude des filles, et, encore moins qui pleurent. Jean Bat a dit alors qu’il fallait juste les prendre dans les bras et que ca passe. C’est-ce qu’a fait Hellmut, il s’est approché calmement et on a entendu la fille dire « Pitié, pitié…» avant qu’il lève sa barre et l’écrase sur la tête de la pleureuse. Elle pas gueulée, juste secouée les jambes pendant quelques secondes et c’était fini.
« Elle a essayée de m’arracher le bras », il a dit en fermant la porte avec le pieds. J’avais pas bien vu quand elle a tentée de l’attaquer, mais je devais pas avoir un bon angle.
 Bon, on y va , tout le monde a dit, et c’est-ce qu’on a fait.
Dans le vestiaire, Helmut a sorti un gros baril d’un coin et la fait rouler vers le magasin, en se retournant il a lancé : « Attendez moi dehors, j’fini un truc…» on est aller sur parking, désert et 10 minutes plus tard il est sorti en claquant la porte et nous a dit de s’éloigner un peu. ..
« Bon les gars, en souvenir, j’vais faire la photo de la semaine pour ton blog, Patrick, donne moi l’appareil.. »
Ce que j’ai fait, et il a dit de poser devant le DECATHLON. On est restés immobiles un moment, ca commençait à être long, j’avais mal aux bras, et puis BOOM! Tout a tremblé et on a senti une grosse chaleur dans le dos. Puis on a vu le flash de la photo, c’est bon, il a dit, c’est dans la boite.
Trop cool ce Hellmut, j’pensais pas que les trucs pétaient comme dans les films d’action et aussi facilement. J’commence à aimer ce nouveau monde et les nouvelles règles.
et c’est vrai que la photo est géniale. Les autres vont regretter de pas être venus!
Bon on est rentrés vachement content de la sortie. Dis au revoir à Hellmutt, même qu’on peut passer le voir quand on veut, pris la bagnole et roulé jusqu’au centre, en silence.
C’est beau la vie. On a partagé les barres énergisantes et les barils de protéines pour faire les muscles.
Ca va chier.

lundi 25 juillet 2011

Jour 42 - Hell Destructo

Le 25/07/2011
Appart de Hellmut Destructo
23h30


La semaine a commencée tranquillement. On savait tous qu’il n’y avait plus rien à manger, mais comme personne ne voulait sortir, tout le monde faisait comme de rien était. Même les enculés collés à la vitre de la cafète n’existaient plus. Des fois on communique avec monsieur Crassard, en face, en hurlant à la fenêtre. Il a eu l’air déçu de notre mission au Leclerc, vu qu’il montrait des pancartes marquées «petits cons» et «c’est quoi cette fumée»… Mais on s’est habitués aux coups de fusil, des fois quand il descend quelques zombis l’après midi. On est content d’être voisins en fait. Et pas morts vivants.
Du coup on a ressortis les boites de jeux. On détestaient ça d’habitude, mais la ça semblait évident. On s’est tous mis en groupes pour jouer. Y’avais le PIC-PUCE, mais yavait plus de piles alors les puces en plastiques s’enlevaient super vite. Le DOCTEUR MABOUL marchait encore, mais ça arrêtait pas de sonner avec le nez rouge qui s’allume et je crois que Pascal à fait une crise «d’épilepsie» comme souvent. Serge continuait pourtant à enlever les os sans passer son tour. A notre table, j’avais choisi le CLUEDO. On a jamais compris la règle, en plus en ouvrant j’me suis rappelé que Hermann avait piqué les pièces en métal pour les faire fondre et les revendre comme de l’argent. J’ai jamais su si il avait réussi. Au final, on a joués au cartes. Le poker. Mais comme personne était d’accord avec les règles et que Serge faisait beaucoup de bruit avec le docteur maboul, tout le monde s’est énervés et s’est tapés. Les gagnants debouts et les perdants à terre, on a mis encore une cassette à la télé.
Voila c’était avant que, samedi ou dimanche, jsais plus, Danny dise : J’ai faim les mecs.
Personne a osé lui dire ta gueule pasque, oui, on avaient tous la dalle, putain.
L’autre jour, en rentrant de notre dernière sortie, j’avais justement reçu un mail bizarre. Un mec du coin qui disait avoir lu ce blog et disait vivre ici. C’est fou ça, un gars encore vivant et pas mort vivant, qui tombe sur mes messages et en plus habite dans le coin. Ca se trouve tous les autres sont morts, jveux dire, au delà de la ville…
J’ai envoyé un mot, et il m’a répondu qu’il nous avait vu passer en voiture devant la boucherie. Qu’on pouvait passer et a donné son adresse.
J’en ai parlé aux autres vendredi matin. J’ai ajouté que si il vivait au dessus d’une boucherie, y’aurais surement de la viande.
Comme d’hab, y’en a qu’on fais la gueule et puis vu qu’on s’emmerdait pas mal, certains on dit ouais on y va. Jean Bat voulait pas prendre sa voiture encore une fois, déjà qu’il était assez tendu a cause de son capo rayé. Il a fait promettre à tous de ne jamais toucher le volant et moi, Pascal, et serge on y est aller. Danny et Hermann sont restés au centre. Danny est vite parti s’enfermer dans sa chambre.
Bon on a maintenant l’habitude, Hermann a attiré les zombis en tapant à la vitre et on en a profités pour sortir par derrière pour rentrer dans la voiture. Portières claquées, J.B a rentré l’adresse de l’inconnu dans le GPS et on a roulés doucement. Tous le monde connaissait la boucherie. Elle faisait le coin d’une rue sans issue ou avant les gens venaient pisser. L’extérieur était en tous petits carreaux gris et y’avait de la sciure par terre. J’men souviens de quand j’étais petit et pas encore au centre. Ca faisait bizarre d’y retourner. Le boucher avait de gros bras. Et il parlait fort, comme Pascal quand il est bourré tout en découpant des morceaux de viande avec un gros couteau qui faisait CLAC CLAC, Il disait plein de gros mots et toutes les mamans rigolaient. Il jetait les steaks dans la feuille et puis la poche plastique et ma mère payait et on partaient au Leclerc plus loin.
Bref, Jean Bat a garé la bagnole devant, pas de zombis, on a ouvert les portes et sonné. Rien. Merde, ça se trouve c’est une blague, pourtant c’est pas le moment. Pis j’ai entendu un bruit de pas genre qui descend des escaliers et la porte s’est ouverte. Un type sans visage aussi grand que moi nous a regardé et a dit : «Ces enculés ont bousillés la sonnette, jvous aient vu arriver…entrez» . Alors ont est entrés.
Ca sentait le moisi comme dans la cave du centre, et on montés des marches derrière le type avec un masque, sans un mot. Il portait un marcel blanc et avait l’air vachement baraque.
Une fois dans sa chambre, j’ai vu que c’était en fait un appartement. Y’avait plein de bizarre, des boites de conserves, des emballages de m&m’s et des guitare électriques avec des fils partout. Cool, p’têtre qu’il aime le black métal comme moi et Serge. Bon on osait pas trop parler ni s’assoir (de toute façon y’avait pas la place). Il a poussé quelques trucs avec le pieds et c’est lui qui s’est assis sur un banc de musculation je crois. Puis il a dit, en soufflant un peu : «Bon, j’ai pas pour habitude de discuter avec les autres de mon espèce, mais on va faire une exception, par les temps qui courent…» sa voix était un peu étrange à cause du masque blanc qu’il portait.
«Je m’appelle Hellmut, Hellmut Destructo exactement». Drôle de nom j’ai pensé et puis j’ai vu le dessin au dessus de sa tête, sur le mur. Son nom était gravé ou peint en rouge. Ca avait l’air d’être tout frais et j’me demandait ce qu’en penserait le proprio… En tout cas ça donnait vachement bien.
«Avant j’étais vigile au supermarché du coin. Quand ces enculés sont arrivés j’était au boulot. Ils ont massacrés tout le monde et j’me suis réfugié avec 3 autres types et une femme avec son gamin. Une semaine enfermé avec ces cons, surtout qu’ils s’embrouillaient tout le temps pour se faire la fille. J’ai pas tenu. Total, j’me suis barré, tant pis pour les zombis. J’ai foncé… chez moi en me débrouillant comme je pouvais…» il a fait une pause en allant chercher une bière au frigo et s’est rassis en posant ses pieds sur un tas d’altères. Putain, il avait les même bottes que Chuck Norris, la classe j’ai pensé.
«J'sors rarement de chez moi, j’ai ce qui me faut ici, des boites de corned-beef, à boire et mes disques dur plein à craquer de porno et de free fight » il a dit en tapotant ses boitiers noirs et poussiéreux.
«Quand j’ai plus rien à bouffer je descend en bas ou au décathlon d’à coté…pour mes barres de protéines. Du coup j’ai le temps pour jouer de la guitare, c’est con, jeux en utiliser qu’une à la fois… jvoulais former un groupe de Glam Rock :
le Starlet' Panzer Kommando, mais j’ai toujours rien sorti…faites pas de la musique les mecs par hasard?» il a demandé. «Heu un peu si» à répondu Serge, «à l’atelier du centre..»
J’ai décidé de prendre la parole et de lui dire qu’on cherchait à manger, etc…
«Je vois» il a dit, «suivez moi» , alors on est sortis et il a ouvert la porte de l’appartement d’a coté. «Faites pas gaffe à l’odeur» C’est vrai que puait vraiment, comme le jour ou Daniel l’éducateur a trouvé le chat dans les affaires d’Hermann. Tout le monde a du sortir et c’est Delphine qui a encore hurlée.
Sauf que c’était pas un chat crevé, mais son voisin mort, il a expliqué en l’enjambant. «Servez vous ! En fringues et autres, ce connard me faisait chier depuis 1 an avec sa musique de merde. J’arrivais plus à composer ou à me concentrer quand je mettais du sex-anal… Alors je l’ai nettoyé en même temps que tout l’immeuble à coup de para boots et de barre de muscu…» c’est vrai qu’il avait une sale gueule le voisin.
«C’était un zombi?» j’ai dit, et il a répondu que oui, d’une certaine façon.
«Mais vous savez-vous, d’où ils viennent ces morts vivants?..enfin ce qui les a rendus comme ça?»
Monsieur Destructo s’est arrêté et s’est lentement retourné. Pascal a eu un peu peur vu qu’il a reculé en marchant un peu sur le voisin mort.
«Jvais vous dire…c’est
à cause du grand complot, tous les golems de viande dehors. Mais les allemands qui sont des nazis de l'espace partis sur la Lune en 1945 vont bientôt revenir nous sauver… C’est pour ça que je porte un masque, pour bloquer les ondes et les scanners…ces enculés sont pas prêts de m’avoir…j’aurais pu déménager dans un appart plus grand, mais la encore le feng shui du mien me protège parfaitement, et puis transporter toutes ces guitares…tu vois le bordel, hein…»
On s’est regardé longtemps et puis j’ai souris.
«content Hellmut de vous avoir rencontré, jusqu’à maintenant on croise que des tarés, la ça fait plaisir» Il a répondu, de rien, et on l’a suivis par la fenêtre.
Ca donnais sur un balcon avec une espèce d’échafaudage. En grimpant dessus on atteignait les autres toit et on a vu le Décathlon en question.
«Demain, c’est le jour de ma mission pharmacie, si j’ai pas mes starshoots, je crève. Z’aurez qu’a me suivre c’est sur la route du Décath. On ira faire le plein ».
Ca avait l’air super chouette comme plan, alors on a dit d’accord et est retourné à l’intérieur. On a décidés de passer la nuit là en se partageant avec l’appart du mort qui pue. Pascal a accepté de dormir à coté en échange de six bières.
On est lundi soir et Hellmut m’a laissé utiliser son ordinateur, demain on passe donc par les toits pour faire les courses. Plus sûr que la bagnole, il a dit, et ça fait faire de l’exercice.
A la semaine prochaine, jvous raconterai ça.


lundi 18 juillet 2011

Jour 35 - On a mis le feu

Le 18/07/2011
Bureau de Daniel
23h45

…La suite:
Alors, oui, le supermarché était devant nous, entouré de pleins d’enculés morts. Fallait qu’on atteignent l’entrée, mais hors de question que Jean Bat abime sa voiture. Donc il a roulé doucement vers les zombis qui barraient l’entrée et les a lentement fait tomber un à un avec le par choc…ça marchait en plus, ils étaient assez mous et faisaient boum boum sur le capos en essayant de résister. Du coup J.B faisait des allers retours, puis des marches arrières - marches avants pour les écraser une fois à terre.
De temps en temps, il jetais un œil par la fenêtre pour vérifier si la calendre tenait le coup. Super, sauf que y’avait plein de sang et nous aussi on avaient envi de participer.
J’ai alors chopé le volant pour rigoler et Hermann a essayé en même temps de passer devant, Jean Bat à gueulé et la bagnole a prie de la vitesse. Les morts ont volés et puis avec tout le sang on a pas vu la vitrine. Les portes ont éclatées sur le pare choc du bolide…tout le verre est tombé sur le capot avec beaucoup de bruit. Putain, merde, J.B va devenir fou. Alors sans réfléchir on a ouvert les portières et fuit dehors. Enfin dans le magasin du coup.
On a couru vite car y’avait encore des morts vivants qui s’engouffrait dans l’ouverture et Jean Bat qui hurlait. Même qu’il en a assommé un en ouvrant la portière pour nous poursuivre.
Devant nous yavait la grande allée marchande et les caisses à gauche. Mais tout à coup, 5 ou 6 personnes pas zombis ont surgies d’une boutique en gueulant Putainnn!
Merde, qui c’est ça? Alors dans la panique on les a suivis. Le Leclerc n’en finissait pas, ptain! Jusqu’à ce que une porte s’ouvre marquée «interdit» et qu’on y entre tous, y compris Jean Bat trop essoufflé pour nous gueuler tout de suite.
On a tous mis un moment a récupérer en se regardant… On étaient dans un petit couloir, surement un accès privé du magasin, yavais moi, serge, Herman, J.B et ceux qu’on avaient suivis : En fait 3 mecs une fille et un gamin. L’un d’eux s’est avancé et a hurlé sur moi, longtemps... J’avais laissé mon flingue dans la voiture donc je l’ai frappé fort du poing pour qu’il tombe et se calme. Il a disait un truc comme ça :
«Bande de connards! Vous débarquez ici en défonçant tout! Vous faites entrer ces monstres! Ca fais des mois qu’on est ici, pénards on a perdu 2 hommes en sécurisant ce magasin, tout était ok avant que vous arriviez, putain!»
Il a dis bande de connard, hein, il méritait.
Du coup les autres faisaient plus les malins, et on les a suivis dans le couloir jusqu’à une pièce avec plein matos et d’écrans télé. En fait ca montrait les rayons de bouffe . La femme se tenait dans un coin avec le petit garçon plus les mecs qui essayaient d’avoir l’air méchants. Hermann fixait la fille avec son front qui sue. Jean Bat se calmait dans son coin en faisant craquer ses doigts et serge fixait un truc. Un carton plein de bouteilles avec des chiffons dessus. Des cocktails Molotov (des gens de internet m’ont appris le nom) . Serge adore le feu, et jsavais qu’on avait donc plus beaucoup de temps, pasque Serge il vit a fond ses passions, surtout celle la.
«Z’avaient d’autres armes comme ça?» j’ai dis en montrant les bouteilles,
«Heu, non,» a dis un des mec,
Et la fille a dit, «on est la depuis le début, on s’est débarrassé des zombis, mon mari est mort en sauvant mon fils, ce magasin est le notre» Pis elle a serrée le mioche dans ses bras, ça devait être lui. Il avait des lunettes avec un scotch sur l’œil droit.
«On est venu faire les courses c’est tout» j’ai dis. C’est vrai en plus. Des saucisses, des piles et c’est tout.
Et puis l’autre a continué a gueuler, le mec avec le nez en sang, ca lui suffisait pas.
«Et comment vous allez faire! On est cloitrés ici! Les zombis sont entrés, on a plus accès au magasin, on est foutus» je l’ai re-tapé au même endroit, ta gueule, je savais pas quoi dire et il m’empêchait de réfléchir.
J’ai regardé un peu plus prêt le local, y’avait des matelas au sol, quelques cartons de biscuits, une hache et les bouteilles incendiaires… «On pourrais les remettre dehors, si vous l’avez déjà fait?»…
Impossible, a répondu un des mecs, ils sont trop nombreux maintenant et on ne peut pas risquer de perdre un des nôtres…
«Faut les cramer!» a lancé Serge en s’approchant des bouteilles. Pas faut, on pourrait les faire fuir avec le feu, ça marche sur bêtes sauvage j’ai vu à la télé, pourquoi pas sur les zombis.
«Y’a une échelle de secours, ici, a montré la femme, on peut atteindre un bureau de surveillance qui donne au dessus des rayons principaux.. En passant par la on pourrais actionner les grilles des caisses et condamner ainsi le magasin…»
J’ai rien compris, alors j’ai dis oui et on a commencé à grimpé.
En haut Jean Bat a regardé la femme et le gamin et a dit en baissant ses lunettes : «On reviendras, p’tit»…
Trop cool ce J.B, il a tout le temps de bonne phrases à dire.
Bon, c’était vrai, on s’est retrouvé sur un genre de passerelle qui longeait tout le magasin avec au bout le bureau de surveillance. Putain c’est super haut j’ai pensé, on voyait les morts vivants qui se bousculaient dans les rayons, je sais pas si c’est moi mais je les trouve du plus en plus moches.
Puis c’est la qu’on a entendu un grand bruit de truc cassé et de grandes flammes. On a regardé Serge qui préparait une autre bouteille. Le con, il était aux anges et rigolait comme un fou. Merde, j’ai dit, ou il a trouvé ou ce briquet?… il a eu le temps d’en balancer une autre avant que Hermann ne l’empoigne.
«Donne moi ça, il a dit…» avant d’allumer et de jeter un cocktail à son tour. Il en restait plus qu’une en plus, alors j’ai foncé dessus et pris le briquet. J’ai enflammé le chiffon et visé un des enculés d’en bas : Braouf! Ça a fait sur les nappes de fêtes et les serviettes en papier. C’est vrai que c’était joli. On aurait du en prendre plus.
Par contre le feu grossissait un peu vite et ya même un de ces cons-morts qui se baladait en torche humaine un peu partout.
Faut qu’on se casse vite fait, j’ai dit, on commençait à respirer la fumée bien noire qui piquait les yeux.
Retour à l’échelle, on a pas réfléchis, on a encore couru mais cette fois vers la sortie, en passant on a ignoré les mecs et la fille avec son gamin, juste entendu «mais quesque vous avez fait!» et on s’est jeté dehors. Pas trop de morts vivants heureusement, ils s’étaient amassés dans le magasin pour voir le spectacle. Maintenant le feu avait gagné tous les rayons et s’en prenait au bâtiment entier, pas le temps, on a vite rejoint la voiture. Jean Bat à jeté un œil aux rétros et on a démarrer. Franchement, j’en ai plein le cul de courir tout le temps. Le bruit du moteur à attiré quelques uns d’entre eux, donc a vite reculé vers l’extérieur, marche avant et on étaient partis. Tant mieux pasque ca à pété fort la dedans, je sais pas ce que c’était, mais ça a du faire mal. De loin, c’était gigantesque, comme dans «piège de cristal» à la fin, alors j’ai demandé à J.B de s’arrêter 2 minutes pour me prendre en photo. La classe, hein?
Aller, cassos.
Sur la route on voyait la fumée encore de très loin.
En rentrant au centre, (toujours en courant, putain) tout le monde nous a acclamés, sauf qu’on a du expliquer qu’il n’y avait rien à manger, ils ont fait un peu la gueule, mais après on a eu l’idée de monter à l’étage pour voir le nuage noir du Leclerc, et quand on a dit que c’était nous, tout le monde était super fière.
Voila, Tout ce qu’il s’est passé, content d’avoir retrouvé l’ordi et internet. Maintenant j’pourrais tout vous raconter en temps réel, j’vais me coucher, cette semaine on a décidé de fouiller plutôt les maisons du quartier…

lundi 11 juillet 2011

Jour 28 - Les courses à Leclerc

Le 11/07/2011
Bureau de Daniel
23h31

Oui alors, on est rentré au centre. Le père Crassard nous a fait super peur avec son flingue. Mais vite fait : On s’est mis à poil, on avait pas de morsures sauf le Danny au cul. Certains on voulus le buter mais comme il était toujours gentil et semblait pas vouloir nous bouffer on a dit qu’on verrait plus tard.
Bizarre quand même que lui n’ai rien…Bref, On a rebus un coup dans les verres de monsieur Crassard pis il nous a amener dans sa cave. Yavait plein de bouteilles! Et dans un coin un placard en métal. Il l’a ouvert et a sortit une carabine ainsi q’une boite de « chicorée », dedans yavais plein de cartouches rouges. Il a tout balancé sur une table pourrie et a dit:
«Vl’a pour vous les tarés, elle marche encore, moi j’garde l’autre, je reste ici…»
«Ah merci, j’ai dit et je l’ai prie avant les autres. Aller on va l’essayer au centre " ?
«P’tit con, c’est pas fait pour vos conneries, vous allez faire les courses»
«Les courses?»
«Ecoutez, j’ai plus rien à bouffer et vous non plus, non?… Bon faut aller piller le Leclerc d’à côté avant que d’autres mecs aient la même idée…»
Leclerc, c’est génial. Des fois on y va avec le bus quand on a touché nos sous. C’est grand, ya tout ce qu’on veut et avec notre enveloppe on a droit à dépenser 15 euros par semaine. Sauf de l’alcool.
On s’est regardés, tous d’accords. C’est vrai que les ananas au sirop y’en à marre. Et en plus j’ai plus de piles dans mon baladeur.
« Ouaaaais! » on a gueulés, et puis msieur Crassard à dit vos gueules.
Fallait qu’on prévienne les autres au centre, et surtout demander à Jean Bat de nous conduire avec sa voiture.
Pas de problèmes, à dit le voisin, courrez tout droit, moi je monte sur le toit dégommer ces monstres.
Bon on est sortis dans la cour, moi avec mon flingue et ma boite de chicorée. Monsieur Crassard a commencé a tirer sur les enculés en pleine tête, ce qui a dégagé la sortie, on a poussé Danny dehors et on a courus vite. Bon jsuis pas un pédé mais j’avais le cœur qui battait vite, même que on se baissait quand la carabine faisait PAN et éclatait un zombi en passant. La rue, le jardin du centre et enfin le centre. C’est Jean Bat qui à ouvert, on a foncé, en se bagarrant un peu pour enter le premier et c’était fini.
Tout le monde était la.
On a refait : Ouais!!! Pasque on étaient content, et aussi quand j’ai montré le fusil.
«On va à Leclerc! Qui vient?» à dis, Serge,
Tout le monde à dis MOI, mais y’avait que 4 places dans la voiture de Jean Bat à cause du Subwoofer central, il a dit. (en fait il était content de conduire).
On a votés en se bagarrant à coup de poings, ceux qui tenaient encore debout ont étaient élus. Moi, Serge, Hermann, et Jean Bat bien sur.
On s’est préparés. Pris des poches plastiques pour les courses, Jean Bat son blouson, et moi scotché les cartouches autour de la ceinture. Pour faire cool. Danny nous a donné son enveloppe de 15 euros. Il est con ce nouveau, mais gentil.
Puis on s’est réunis devant la porte encore. On savait que Monsieur Crassard nous attendais depuis son toit.
C’était très silencieux et «solennel» comme dirait Daniel. Un peu comme la fois ou on a du aller a un enterrement d’un nouveau qui s’était suicidé dans la douche. On avaient du s’habiller en noir, et comme personne n’a de costume noirs ici, avec serge on a prêtés nos t shirts de burzum et de mayhem aux autres.
Puis on a foncés dehors en gueulant très fort. Heureusement le voisin a continuer à bousiller des têtes d’enculés sur notre passage jusqu’à la voiture, plus quelques KICKS et Quilles données vite fait aux morts vivants quand on avait l’occasion. Arrivés à la bagnole, on s’est entassés vite fait dedans, et j’ai pu avoir la place de devant. Trop cool. On a encore réussis.
Jean Bat à mis le contact et on est partis en BURN vers la route principale. Honki! C’était super, Hermann a eu l’idée de tirer quelques coup en l’air pour faire rock n roll, mais j’ai pas voulu prêter le flingue et puis fallait économiser les cartouches. On a accélérés et J.B a mit une cassette, il a dit : «j’espère que vous aimez la bonne musique!» j'ai mis le morceau ici
Dehors c’était la vraie merde…y’avait des bagnoles partout garées n’importe comment. Les maisons du quartier avaient les portes et les fenêtres pétées. Des fois même y’avait le feu… Plus loin on a contourné un camion de pompier et ses pompiers morts qui mangeaient des gens. Dégueulasse. Tout à coup y’a une gonzesse qu’a déboulé sur le trottoir de droite en hurlant A l’aide… elle été en chemise de nuit en plus! Hermann a dit qu’on devait la prendre, mais Jean Bat s’est baissé d’un coup derrière le volant…  « merde! Planquez moi les mecs, j’lai baisée, c’est une vraie conne, elle veut plus me lâcher »
(J.B il a tout le temps plein de gonzesse et il nous raconte tout, il a la classe ce mec j’ai pensé). Alors on a accéléré et on a plus vu la fille.
Leclerc était plus très loin maintenant, j’ai reconnu le rond point…
C’est la qu’on a vu des poneys. Des vrais, tout petits et moches, je les déteste. Qu’est-ce qu’ils branlent sur le rond point?, a dit Jean Bat. Et alors on a compris que le Poney Club était juste à côté. On y allait chaque semaine avec le centre. Obligés en plus, putain à chaque fois je voulait pas mais Daniel nous menaçait, ça faisait parti de la «pédagogie» comme il disait… M’en branle! Je les aiment pas ces bêtes, c’est pas normal des chevaux petits comme ça! Des sales mongols de chevaux! Et rien que de les approcher j’en tremblait…Une fois y’en un qui a essayer de me mordre au club, et tout le monde a rigolé pasque j’me suis enfuit en criant.
Alors comme c’était plus fort que moi, j’ai ouvert la portière et jme suis jeté sur la route. Heureusement la voiture roulait plus doucement, et jme suis juste râpé les coudes et le genou. Jme suis vite relevé, pas de zombis aux alentours, ils doivent pas aimer les poneys eux non plus. J’ai sorti une cartouche et jlai foutu dans le fusil en m’approchant du premier. Ah on fait moins le malin!, j’lui ai dit et POUM, j’ai tiré en plein dans sa tête de mongol de poney. Il est tombé direct. J’ai rechargé pour les 2 autres mais ces batards s’enfuyaient déjà… J’ai tiré quand même en hurlant que j’allais les retrouver un jour, et ils ont disparus comme des lâches.
Jme suis calmé, et Serge est venu me rejoindre : «Normal» Il a dit, en crachant sur le poney mort.
Et puis on est repartis en BURN encore.
On apercevait enfin l’enseigne du magasin. Une fois devant J.B a freiné d’un coup. Y’avait pleins de morts vivants qui c’étaient rassemblés devant les portes du Leclerc…
Ah oui et aussi j’ai vu qu’il me restait plus que 2 cartouches, j’ai préféré rien dire pour l’instant.
 
Jvous raconterez la suite lundi prochain pasque la il est tard.

lundi 4 juillet 2011

Jour 21 - Comment trouver des armes à feu

Le 04/07/2011
Bureau de Daniel
23h21

Bon on plus beaucoup à manger. Quelques conserves de compotes et de légumes dégueulasses et c’est tout. Tout le monde fait la gueule, surtout Pascal qui est de mauvaise humeur quand il a faim.
Du coup, la journée chacun est dans sa chambre, comme avant. Hermann a fermé sa porte, pascal marmonne dans son coin, Danny se parle devant son miroir et moi et serge on écoute des cassettes de black métal dans notre baladeur. Y’a que jean Bat qui surveille encore sa voiture et fait du nunchaku dans le couloir et casse des trucs. On s’est même habitué au bruit des mecs de dehors qui se plaignent en frappant sur les fenêtres.
Fais chier, j’ai pensé, alors que j’avais plus de pile dans le walkman, et j’ai dit à Serge qu’il fallait qu’on aille voir le voisin d’en face avec son fusil. Il a dit ouais, même que on a que ça à foutre.
Ca va être dangereux mais on est pas des pédés.
C’est-ce que j’ai dit le soir même au réfectoire devant tout le monde en croisant les bras.
Bizarrement tout le monde était d’accord, et on a décidé de rendre visite à monsieur Crassard et son flingue le lendemain.
Le seul truc c’est éviter les types dehors. La maison du voisin n’est pas loin, juste à traverser le jardin, la rue et enjamber la clôture.
«Faut un appât !» a dit Pascal. Distraire l’attention des morts vivants un moment pour se barrer. J’me suis souvenu aussi d’un conseil que j’ai reçu sur un forum d’internet, se déguiser en eux pour pas se faire remarquer…
On s’est collés au vitres pour observer les zombis. Ils sont moches, et ils ont l’air bourrés. Ok, comme au club théâtre ou à la kermesse, on jouera les zombis pour passer. Mais faut quand même un appât, a répété Pascal, qui le fera? On s’est tous regardés, et, heureusement, Danny nous a fait gagner du temps, il était déjà debout pour aller chercher sa couette de protection en trainant des pieds.
Dimanche matin on faisaient pas les fières. Finalement ya que moi, serge et Pascal qui partons. Les autres préviendrons monsieur Crassard de notre arrivée et garderont le centre. On a trouvé les casques de spéléo de Daniel qui ne servaient plus. ( on a été interdit de sortie spéléo après que serge ai maravé des stalactites avec ses godasses pasquelles faisaient chier). Puis chacun a pris un barreau du lit de Régis comme arme. On s’est regardé dans la vitre, ca donnait vachement bien.
Manquait plus que le Danny pour faire l’appât. D’ailleurs on trouvait plus Danny. Jean Bat a couru dans la chambre de Hermann, qui c’était enfermé avec lui. La on a vu des bâches par terre et le Hermann qui menaçait Danny avec un couteau. Le con, il a expliqué qu’il voulait préparer les morceaux pour découper l’appât aux morts vivants. Hermann aime bien faire du mal, mais on a dut lui expliquer que cette fois ca ne servait à rien, vu que Danny n’avait juste qu’a courir pour attirer les enculés loin de nous. Il a dis, mouais, et on a récupéré le nouveau pour le mettre dehors par la porte de derrière, vite fait. Comme un pro, il a couru droit vers zombis en gueulant «eh! Les enculés!» avant de foncer vers l’arrière du bâtiment. Parfait, tous aussi cons qu’ils sont, les morts l’ont suivis en titubants.
Ok, les mecs, cassos! J’ai dit, et j’ai poussé pascal dehors avant de suivre avec serge. J’avais le cœur qui battait fort putain, et on a marché comme des gars bourrés à travers le jardin. Je suis sur que pascal faisait même pas semblant. Ca faisait long mais apparemment aucun zombis ne nous avait repéré… faudra que je remercie les gens qui m’ont filés le truc.
Doucement on a atteint la route, le centre et son réfectoire me manquait déjà, puis on est arrivé devant la clôture de monsieur Crassard. Rapide demis tour, toujours pas de zombis, on entendait le Danny qui gueulait et jean bat qui faisait des signes depuis la fenêtre de 1er vers nous. Mais aucun signe du voisin. Putain. On a gueulé et secoué le grillage, impossible de passer par-dessus, le proprio avait foutu du barbelé tout autour. La, Serge a regardé vers le centre en disant, Putain, le con. Le con c’était Danny, il courrait vers nous avec ses 30 zombis derrière. Quesqu’il fout! Putain! Barre toi! On a ramassé des cailloux par terre pour les balancer dans sa gueule mais ca a touché personne. Ca paniquait vraiment la, Pascal a essaye de de forcer le grillage par-dessous mais son pull s’est pris dans la ferraille, du coup il était coincé à quatre pattes. Le Danny se rapprochait encore plus en hurlant et les enculés aussi du coup. Et puis BOUM.
BOUM, c’est le bruit de l’explosion qui a arraché la tête des quelques morts vivants qui suivaient Danny. On a tous sursauté et tourné la tête, Monsieur Crassard était dans sa cour, et rechargeait sa carabine, quelle classe, son canon fumait et sa clope aussi. Il a ouvert son portail fortifié, et a dit : «Entrez les drôles!» On a foncés, Pascal à laissé son sweat dans le grillage et Danny s’ai jeté à l’intérieur en évitant les bras des enculés qui se rassemblaient déjà autour de la clôture.
Jvous jure que j’ai eu les boules, même que on était tout tremblants, c’est monsieur Crassard qui nous a bousculés en nous nous gueulant de rentrer dans la baraque. On a essuyé nos pieds et le voisin a fermé la porte derrière nous.
Monsieur Crassard a posé son fusil dans l’entrée, et on l’a suivi jusqu’à la cuisine. La il s’est assis pour rouler une clope. Personne parlait. Alors il a secoué une chaise d’une main pour nous faire comprendre de s’assoir, ce qu’on a fait fissa.
Alors, j’ai dit, «content de vous voir!»
"Quesque vous branlez, les drôles", il a dit en clopant, "vous vous faites trop repérer, ces saletés vont se ramenez encore plus nombreuses, savez…»
«Ils viennent d’où d’ailleurs ces enculés» , j’ai dit
«De partout, gamin, eux c’est tout le monde, vos amis, parents, voisins, vous regardez pas les infos? Du moins ce qu’il en reste…»
«Non, on a que des cassettes…»
«Voulez mon avis?» Il a demandé en sortant une bouteille d’un placard,
«Au début pensais que c’était les arabes qui se vengeaient…arme bactériologique ou jsais pas quoi, mais je suis sur que c’est les écolos et leur Bio à la con! Z’ont développés des merdes dans leurs légumes non traités, au début ça vous donne une bonne chiasse et puis vous devenez l’un d’eux….
De con de végétarien vous vous transformez en enculé avide de viande fraiche…ah!»
La il a servis 4 verres à moutarde avec footix dessus et il a dit,  Buvez les drôles!»
Ont a tous vidés cul sec en faisant Aaaah! À la fin, comme les vrais.
«Venez jvais vous monter quelque chose» on a suivis dans la cuisine, c’était moche et ça puait. Y’avait des animaux en porcelaine un peu partout et des poupées genre espagnoles sur les meubles.
La il a ouvert le frigo. Y’avait une tête. Une vraie, comme celle des zombis de dehors. Elle nous regardait et sa mâchoire essayait de mordre. Heureusement yavait une balle coincée dans sa gueule qui lui en empêchait.
«Cool!» Il a a fait le Danny… Serge a même prie une photo.
Monsieur Crassard nous a expliqué qu’il l’avait gardée ici pour l’étudier, et que c’est surement leurs morsures qui rendent les vivants comme eux. La on s’est tourné vers le nouveau qui devait encore avoir la marque des dents zombies sur le cul.
«Quesqu’y a? les mongols, vous vous êtes fait mordre? J’déconne pas!" A hurlé Mr Crassard, Et puis il a attrapé son fusil.
«Allez! Tous à poil! Jveux vérifier ça!»
D’abord on a rigolés et puis quand Crassard a armé son flingue pour nous menacer, on a commencé à enlever nos chaussures…
Dans ma tête j’ai quand même rigolé encore, pasque Pascal était tout rouge, il aime pas se montrer sous la douche car il a une petite bite…
On est lundi soir, la, et j’écris ça depuis le bureau de Daniel. Donc on a pas été tués par Mr Crassard. Jvous raconterai…
Mais bref, il est tard et on doit se reposer pour demain.
On va faire les courses.

lundi 27 juin 2011

Jour 14 - Comment survivre à une attaque de zombis

Le 27/06/2011
Bureau de Daniel
23h54

Bon, alors déjà, merci à tous ceux qui m’ont aidé à y voir plus clair. Cette semaine j’ai cherché sur internet des infos sur ces mecs dehors et me suis même inscrit à des forums. J’ai essayé les forums de films d’horreur, les trucs de jeux vidéos, des trucs d’art et de tuning (bon, eux m‘ont virés, comme ceux de Doctissimo…on peux crever tout le monde s‘en branle, hein!). Bref, certains m’ont répondus et m’ont donnés quelques conseils de pro. Ce qui m’a rassuré c’est qu’on ne soit pas les seuls dans la merde. D’autres aussi semblent être entourés d’enculés.
Du coup ce matin j’ai fait une réunion, dans la cantine, notre Cugé. J’ai dit : «ok les mecs, c’est des zombis. »
Jean Bat qui était occupé à surveillée sa voiture à la fenêtre a dit : «Puti! Comme dans les cassettes vidéos! Des morts vivants quoi,» et ouais, j’ai répondu.
«Noooon» ça c’est Danny. Oui pasque Danny a été sauvé finalement et pas Régis. J’ai pas parlé du sondage aux autres, mais merci à ceux qui ont voté, jle déteste Régis.
J’vous raconte, c’était vendredi.
On a ouvert la porte de derrière, par ou Delphine rangeais les conserves, et on a poussé Régis dehors. Apres on a couru à la fenêtre du réfectoire pour regarder. Régis, c’est un gros con de landais. Il dit tout le temps qu’il est super fort au rugby et il a même un poster de Chabal dans sa chambre. Comme les homosexuels. Il à fait le malin comme d’hab et il a commencé à foncer sur les morts vivants et à les plaquer. Ce con nous regardait après et faisait HOUHOU en claquant ses cuisses. Du coup Danny a pu se débattre et se réfugier sur le capot de la bagnole a Jean Bat. Merde, le jean bat il est devenu fou, il a gueulé et cogné à la vitre : "Fils de pute! Descend de la! Jvais te buter, sur la vie de ma mère!". Danny il a eu peur vu que J.B faisait plus de bruit que tous le monde et il à préféré retourner avec les zombis. Faut dire que le Régis les maravait sévère, il était tout rouge, les plaquant l’un après l’autre. Danny a pu rejoindre la porte de service, on lui à ouvert. Il était content : «salut les gars! J’ai eu chaud dis donc»
L’autre enculé commençait à être essoufflé et il a rejoint la porte pour rentrer. Au début j’ai pas voulu. (j’avais promis qu’il mourait à moitié dans le sondage) et puis Serge m’a dit qu’il pourrait encore nous servir et on a dis d‘accord.
Tout le monde était soulagé. Et yen a même qui ont applaudis. Sauf moi.
Danny a enlevé ses protections et la il a vu qu’il avait été mordu au cul. Pour de vrai, y’avais une belle marque de dents à sa fesse gauche! «Nooon,» il a dit. Et puis la Régis a montré son bras tout fière, «moi aussi, et j’ai même pas eu mal!» Putain qu’il m’énerve à faire son intéressant!
Serge est allé chercher la boite à pharmacie dans le bureau et Pascal a versé de l’alcool à 90 (avant d’en boire une gorgée) sur le cul de Danny et le bras de Régis. La, c’est bon, il a dit.
Après on a mangé des boites d’ananas au sirop, regardé la cassette de rasta rocket à la télé puis on s’est couché. La nuit Régis a gueulé plus fort que les morts de dehors. Ils faisait vraiment chier, alors je suis allé dans sa chambre pour le frapper. Degueulasse! Ce con avait chié sur lui et il faisait une sale tête. Les autres sont arrivés "baaaah!" Ils ont dit! C’est vrai que ça puait. Alors jean Bat s’est approché pour mettre du sent bon dans la piaule. La on a tous sursauté, le régis s’est levé d’un coup et a essayé de mordre J.B. Clac! Ça a fait en ratant son bras. Puis il a carrément foncé sur nous en grognant. Putain, il est con ce mec à dit quelqu’un, puis on a couru dans le couloir pour se planquer, (alors qu’en fait il faut toujours rester groupés m’a dit une fille de internet) Régis était devenu taré, il cognait partout et rotait du sang.
Faut le foutre dehors! A dit Hermann et a ouvert une fenêtre du dortoir, alors, n’écoutant que mon courage j’ai profité qu’il soit de dos pour le frapper à la tête avec ma chaussure de sécurité, et je l’ai poussé sur la rambarde. Son corps a basculé, je l’ai aidé en chopant ses jambes et hop. Merde cet enfoiré se tenait encore avec son bras. Il tenait fort, pendu dans le vide. On a essayé de le faire lâcher, même jean bat a pas réussi en écrasant ses doigt avec son nunchaku . Serge a ramené un couteau de la cantine et on a décidé de lui couper le bras. C’est des couteaux à dents, ça va pas très vite, donc on s’est relayés pendant un quart dheure, ce con arrêtait pas de gueuler. Puis ca a lâché, Régis est tombé par terre, sans son bras et à vite rejoint les autres morts vivants. Le bras continuait a bouger un peu, du moins les doigts. Alors on s’ait dit qu’on allait le garder pasque c’était marrant un bras qui bouge.
J’ai fait le con avec pour faire rigoler les copains puis on l’a rangé dans le frigo du réfectoire avant de se recoucher.
Depuis, chaque matin on voit Régis en déjeunant au milieu des autres enculés de dehors. Il a toujours l’air aussi con.
Bon sinon, ce soir, on a entendu un coup de feu. Au début on savait pas d’où ça venait puis en montant à l’étage on a vu un mec sur le toit de sa maison avec une carabine. Il nous a pas vu tout suite il était occupé a tirer sur des morts vivants. Que des filles.
«c’est monsieur Crassard!» a dit Jean Bat, putain, c’est vrai, c’est le mec de la rue d’en face chez qui on va faire du jardinage avec le centre. Il est gentil mais il demande toujours si y’a des noirs, pasque il veut pas de noirs et d’arabes chez lui, il dit tout le temps.
Danny a fait coucou avec les bras et monsieur Crassard nous a vu, il semblait content et nous a salué en tirant 2 coups en l’air. On s’est dit qu’il fallait discuter avec ce gars et que surtout, un fusil c’est la classe.