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lundi 14 novembre 2011

Jour 154 - Pas encore morts

Le 14/11/2011
Bureau de Daniel
23h30

Ca fait une semaine qu’on a pas de nouvelles d’Hermann. Une semaine qu’il a découpée la vioque dans la cantine avant de se couvrir de ses boyaux et de sortir comme ça, au milieu des zombies.
En temps normal, quand Hermann disparaissait dans la nature, on s’inquiétait plutôt pour les autres, qui pourraient croiser sont chemin… mais la c’est différent, les enculés qui trainent dehors sont vachement plus dangereux et aussi affamés que nous.
Du coup, on a pris une grande décision ce soir, on part chercher Hermann avec le bus. De toute façon on a plus rien à manger et si on reste ici on risque de s’entretuer, voir se manger aussi. Et puis y’en a plein le cul de ces enculés. Obligés de rester enfermés alors que c’est eux qui devraient avoir peur de nous. C’est vrai, c’est nous les cas sociaux du centre qui faisaient peur aux autres avant.
Difficile d’atteindre le car cette fois ci. Un sprint ne suffira pas, car ces nouveaux morts vivants sont super rapides.
Jean Bat a proposer de les attirer de l’autre coté du bâtiment. En premier avec Danny, puis ce dernier à proposer d’utiliser la carcasse de la morte. Pas con. Mais Est-ce qu’ils se mangent entre eux? Hein?… du coup on a fait un test. J’ai chopé la bassine avec les restes et tout balancé par la fenêtre. Radical. Ces enfoirés se sont jetés dessus. D’en haut on aurait dis des fourmis autour d’un sucre. Sauf que les fourmis ne t’arrachent pas les tripes en grognant… du moins pas encore.
J'ai pris une photo.
Alors voila, il est presque minuit, les autres m’attendent pour balancer le cadavre et foncer de l’autre coté pour atteindre le bus. Les premiers arrivés auront les places du fond.
J’ai fait un cd pour la route, avec ma chanson préférée pour les moments tristes. Sûr que y’en a qui vont pleurer en regardant le paysage défiler à la fenêtre, au ralentit, comme dans les films.
Lien chanson .
On a déjà une piste, Serge a vu une fumée au loin, vers Galgon. P’têtre que c’est Hermann qu’a brulé encore un truc.
J’vous tiens au courant en rentrant… enfin on verra.

lundi 7 novembre 2011

Jour 147 - Des boyaux de la chair et de la peau

Le 07/11/2011
Bureau de Daniel
23h49

Bon, cette semaine y’a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c’est que notre plan pour se faufiler à travers les zombis a marché. La mauvaise c’est qu’on est sans nouvelles de Hermann.
L’autre matin on a donc choisi une victime parmi les morts vivants. Une handicapée qui se trainait au sol avec ses deux bras encore valides. On a attendue quelle s’approche de l’entrée et j’ai balancé un gros parpaing depuis le toit. Du premier coup. La tête a fait SHLOF et puis son corps a arrêté de gigoter tout net. Rapidement les autres l’ont empoigné et rentré à l’intérieur. Je suis descendu. Putain, elle puait déjà la conasse. Elle devait avoir genre 70 ans au moins. Serge a prit les choses en mains, vu qu’il avait fait un stage à la boucherie d’une semaine. Il a accroché ses jambes avec de la corde de spéléo et on a tous aidé à hisser la vieille à la poutre du réfectoire. Il nous a bien fallu une heure pasqu’on la fait tomber plusieurs fois. On a fixé, fait un nœud et voila. Elle pendait la tête en bas, les bras ballants au dessus d’une grosse bassine trouvée dans la cuisine. Sa tête pissait le sang et remplissait doucement le récipient avec un bruit de pisse.
« faut l’ouvrir » a dit Serge. Mais personne a bougé. Sauf Hermann, qui avait déjà un couteau de cuisine dans chaque main. « c’est comme un lapin » qu’il a lancé avant d’arracher sa chemise de nuit et de tapoter le corps comme pour choisir les meilleurs morceaux. Et puis PAF! Il a planté le couteau dans le bide juste en dessous du nombril. Ses nichons tous ridés on tremblé un peu, et puis il a descendu la lame en forçant bien. Jusqu’en bas. Ca a tenu un moment et puis l’entaille s’est doucement élargie et tout est sorti en faisant SPLOSH! dans la bassine. Intestins, boyaux, estomac, on savait plus trop. C’est assez impressionnant de voir que tout ça tient uniquement dans notre ventre. Le pire, après, c’est l’odeur. Un mélange de bête crevée et de merde. On a tous reculé et Francis a trouvé l’idée de se scotcher un kleenex vert parfumé à la menthe sur le nez. Pascal a vomi, lui. Tapette. Comme le récipient était déjà bien plein, le sang a giclé partout sur le sol. Heureusement, Jean Bat avait prévu des bâches en plastique, maintenant toutes tachées. Hermann aussi était bien cradossé, mais ça semblait pas le déranger. Il se mouchait avec l’avant bras comme fond les mécanos quand il ont les mains pleines de cambouis. Il avait presque l’air cool et détendu comme ça. « Coriace la salope » qu’il a dit avant de planter le couteau dans le cadavre et de pousser la bassine vers nous avec le pied. « V’la tout ce qu’il nous faut… y’en a pour 2 ou 3 personnes à tout casser »
Ah oui. C’est vrai que le plan était bien de se couvrir des restes. Les plus dégueux tant qu’a faire… Merde, j’ai pensé, pas moi. On s’est tous tourné comme d’habitude vers Danny, lui qui était si volontaire, mais ce salaud s’était déjà barricadé dans sa chambre.
« Ok, je vois, les mecs » à sorti Hermann, « que des tarlouzes, comme d’hab » et il a dit qu’il y allait tout seul. Exceptionnellement, la, je voulais bien être une tarlouze et éviter de m’enduire de tripes et de boyaux.
Quand il a planté ses mains dans le tas, le bruit a fait revomir Pascal. Ca faisait un peu comme quand on touille une assiette de nouilles trop cuites. L’odeur était encore plus forte. Il a tiré une bonne poignée et s’est barbouillé avec. D’abord la tête, le visage et puis le reste du corps. Comme une sorte de boyau pendait un peu trop, il a enroulé autour du cou, comme une écharpe. Sa figure était toute rouge et on voyait plus que ses yeux blancs et son sourire. Il avait l’air assez fière en se regardant dans la glace. D’habitude Hermann est quelqu’un qui sent pas très bon, mais la, c’était pire que tout. Vivement qu’il sorte de la, j’ai pensé. Ce qu’il a fait, en laissant des traces à chacun de ses pas. Il est sortit discrètement, on a fermé la porte et couru à l’étage pour observer.
Génial, Les autres zombis l’ignorait pour l’instant. Il se dandinait et passait à quelques mètres seulement des enculés sans se faire repérer… Le plan marchait du tonnerre. J’ai demandé quel était le plan, d’ailleurs. Les autres on dit que c’était de traverser sans se faire voir l’armée de zombis. Ok. Mais après, ça on avait pas encore réfléchi. Bon, espérons que Hermann trouve la suite. Nous trouver à manger, par exemple…
Bref on l’a regardé s’éloigner, encore et encore jusqu’à atteindre le coin de la rue et puis plus rien. On attend depuis 2 jours quand même. Je m’inquiète. Et pas uniquement pour le cadavre qui pend dans la cantine et qui commence sérieusement à fouetter malgré les mouchoirs à la menthe.

lundi 31 octobre 2011

Jour 140 - C'est Halloween

Le 31/11/2011
Bureau de Daniel
23h54

Aujourd’hui c’est halloween. Enfin avec la présence de ces monstres, la, dehors, c’est tout les jours la fête des morts. D’habitude au centre on décore le réfectoire et on se déguise avec des vêtements que Daniel achète à la foire fouille.
Bref on avaient pas trop le cœur à la fête cette année. Surtout que, comme jvous l’ai dis la semaine dernière, une nouvelle race de zombis s’est pointée. Plus rapides, plus méchants et peut être moins cons que ceux qu’on avait au départ. Y’a qu’a les voir en bas qui essayent même de s’agripper au mur qui a s’arracher les ongles. Plus question de sortir comme avant en les évitant au pas de course. Fallait tout de même trouver un moyen, car on recommençait à être à court niveau bouffe.
Hier Pascal a essayé d’ouvrir la porte de service, ces enfoirés nous ont repérés depuis le jardin et se sont rués sur nous, j’ai juste eu le temps de prendre la photo, pour vous montrer… impressionnant comme ça galope vite ces enculés de morts vivants.
Enfin, cet après midi, Serge a eu une idée. Comme ces halloween, pourquoi pas se déguiser en zombie et se faufiler à travers eux, ni vu ni connu jt’encule. Pas mal. On a décidé que ce serai Danny, car « c’est le meilleur et tout » , on lui a dit.
Il a enfilé des fringues sales à Hermann qu’il a fallut déchirer un peu. En fouillant dans le sac d’une des pétasses venue en bus, on a trouvé du maquillage. C’est Francis qui s’en est chargé. Du noir sous les yeux, du rouge un peu partout et voila. Dans le noir ça devrait passer. Le Danny semblait pas très rassuré mais âpres quelques encouragements on a réussi à le pousser dehors. Ca n’a pas durer longtemps, il a fait le morts qui marche super bien pendant 1 minute, puis un de ces type l’a de suite fixé de son dernier œil et s’est mis a roter en montrant les dents. Danny a arrêté de faire le zombie et nous a rejoint en hurlant. On a ouvert, Danny a réussi a passer la tête et s’est écroulé en travers la porte. Merde, l’enculé de borgne lui avait chopé la jambe et entamait de grignoter son tibia. On a tiré Danny par les bras pendant qu’il gueulait de plus en plus fort. A force de filer des coups de godasses dans la gueule du zombie, il a fini par lâcher et Jean Bat a pu claquer la porte.
Danny se calmait pas, normal, il avait une sacrée morsure à la cheville, on aurait dit celle d’un gros chien. Bon, c’était pas la première fois, il s’était déjà fait niaqué le cul au début. On avait eu peur qu’il se transforme lui aussi, mais rien. Par sécurité on l’a quand même enfermé dans le garage. Ca fait déjà une heure, toujours rien, il ne hurle plus, il siffle. Bizarre ça quand même. Tout ceux qui se fond croquer et deviennent aussitôt l’un d’eux. Et pas le Danny…
Bref, je rejoins les autres, cette fois c’est sur un forum d’internet que j’ai trouvé un nouveau plan. Parait que pour pas se faire repérer par les morts vivants, il faut se couvrir de leurs odeur… soit, étriper l’un d’eux et bien étaler le jus et les restes sur toutes les partie du corps. De cette façon, il ne peuvent plus renifler la viande fraiche et on passe inaperçus. C’est un peu dégueu mais, heureusement, jpense que Hermann sera volontaire, c’est son genre de truc, ça.

lundi 24 octobre 2011

Jour 133 - Les visiteurs

Le 24/10/2011
Bureau de Daniel
23:58

C’est la fête à la maison. La j’vais dire au revoir à nos visiteurs surprise. Désolé.
Sont arrivés hier après midi. Alors qu’on était sur le toit avec serge à balancer des tuiles et des briques sur le crane des enculés, on a vu un bus énorme débarquer. Il est passé devant, puis à pilé. Le genre de bus comme dans les films américains, avec 2 étages et les vitres teintées. Jsuis aller chercher les autres et on a fait coucou.
Le car est resté un moment immobile avec le moteur allumé puis il a foncé vers nous en dégommant quelques morts vivants. Le part choc les faisaient carrément éclater en bouillie. Faut dire qu’il roulait super vite, mais il a pilé d’un coup en faisant plein de poussière. Les portes avant se sont ouverte avec un gros PSHHH… y’avait même de la fumée qui sortait de l’intérieur. Un des zombis a réussi à s’approcher de l’ouverture et puis PAN! Il a été éjecté de deux bons mètres en arrière, la tête amputée…
Cool, ça dis donc j’ai pensé. J’usqu’a ce qu’on assiste au spectacle de la semaine! 3 ou 4 type, genre bien baraqués, cranes rasés et sapés de noir on déboulés. A eux seuls ils ont défoncé le peu de connards qui s’étaient amassés un peu trop prés. Z’avaient des tatouages, sur leurs bras et des santiags. Danny tapait dans les mains et sifflait comme au stade de foot. Le ménage fait, 3 autres gars sont descendus. Un moustachu avec un chapeau. Un petit blond mastoc avec la nuque longue et un autre plus maigre qui fumait. Ils avaient l’air étrangement calme…pourtant fallait jamais trainer dehors comme ça.
« Salut » à fait le moustachu avec la main. Comme ils avaient l’air sympa et drôlement cool, on a ouvert la porte d’en bas et hop, tout le monde s’est retrouvé dans le réfectoire, comme d’hab. à se regarder.
Hormis les 4 types en noirs qui se tenaient dans un coin en rigolant, les 3 autres se sont tout de suite mis à l’aise. Le plus grand qui ressemblait à un cowboy a posé une bouteille d’alcool sur la table et a dis quelque chose. On a rien compris. Ca devait être du patois comme monsieur Crassard ou de l’anglais. (les films ou il faut lire les dialogues en dessous). Heureusement Jean Bat nous a aidé. Apparemment c’est des musiciens. Vu la taille du bus ils doivent être vachement connu dans le coin et faire plus que le bal du 14 juillet de Galgon. Bref, jamais vu. Peut être ils viennent de la ville. Après il a expliqué avec pas mal de gestes qu’il voulaient emprunter de l’essence à notre bus qui était dans la cour. On a dis d’accord, mais pas tout pasquon sait jamais, hein.
Puis ils ont allumés des cigares, ouvert d’autres bouteilles d’alcool fort. Pascal était aux anges et les autres aussi d’ailleurs, on pensait plus à l’extérieur mais juste à rigoler avec ces mecs venus de j’sais pas où qui ressemblaient à des personnages de films en VHS. Serge a prêté sa guitare (et ça c’est très rare car la dernière fois que Daniel l’a fait tomber, il a fallut le recoudre au bras à l’hôpital, et Serge s’est fait salement punir). Le cowboy moustachu jouait bien et très fort. Ca a excité tout le monde et jme souviens que beaucoup ont vomis. Après plus rien.
Ce matin ils ont dis qu’ils allaient partir pour « le concert de la fin du monde » a traduit Jean Bat.
Bizarre quand même, quand beaucoup préférerait se barricader ou trouver de la bouffe. Doivent être fous j’ai pensé, comme pas mal de vivants en ce moment.
On a tout de même fait une photo avant tout a l'heure, au cas ou ils soient connus plus tard. (J’en ai une avec jean pierre Papin aussi, pour de vrai) j’espère les vendre dans le futur.
Alors, comme jvous disait, j’y retourne dire au revoir pour de bon, peut être que vous les croiserez si vous lisez ceci.

lundi 17 octobre 2011

Jour 126 - Les Zombylettes

Le 17/10/2011
Bureau de Daniel
23h55

Je suis pas sur, mais je crois qu’on a encore fait des conneries. Mais c’est pas entièrement de ma faute, c’est un peu les autres aussi.
Du coup tout le monde m’en veut un peu, c’est pour ça que ce soir je fais vite pour aller rejoindre les autres trouver un plan. Encore, oui, mais cette fois c’est pour nous débarrasser de nouveaux ennemis…
Je les ai appelés les « Mobylettes ».
Bon voila ce qui s’est passé. On a passé la semaine a se préparer à cette nouvelle race de morts vivants qui courent. Ils viennent de la grande ville il parait. Bref, on a pillé quelques baraques du quartier pour refaire le stock de bouffe et voté a l’unanimité pour la fabrication de cocktails Molotov. J’usque la ca avait été super efficace. (Merci aux lecteur pour le conseil). On a donc envoyé Danny siphonner un peu d’essence du bus. Deux bidons plein, on en avait plus qu’il ne le faut. En trottant, j’avais trouver sur internet comment fabriquer du Napalm (la encore, merci au lecteur…bravo, ça nous a bien mis dans la merde). La nuit suivante j’ai porté les bidons en cachette dans le garage et je les aient remplis de polystyrène que j’ai arraché au plafond. J’en ai mis la dose, putain.
Le lendemain j’ai fait la surprise aux autres, les réservoirs étaient a présent plein d’une pate visqueuse blanche. Ce devait être ça le napalm…
« Vous inquiétez pas, j’ai dit, j’ai un nouveau plan, rappelez vous dans Braveheart, la bataille avec les enculés, ou Mel Gibson et les gentils ils étale du truc inflammable dans le champs et après quand les méchants arrivent il tire une flèche en feu et BrAouf! Ces cons là brulent avant même de donner un coup d’épée!… c’est pas génial, ça! »
Tout le monde n’a pas eu l’air enchanté, ou alors c’est qu’ils avaient pas compris ou vu le film. Bon tant pis, de toute façon c’était déjà fait, hors de question d’aller pomper plus d’essence dans le bus, on pourrais en avoir besoin.
Samedi, avec l’aide des Devils et leurs mobylettes, on a vidé la préparation sur tout le jardin, pas trop prés non plus du centre, pasqu’on est pas cons quand même. Les zombis n’étaient pas trop nombreux ce jour la, et la bande a rapidement vidé les bidons entièrement. La vache, ça puait ce truc. Pascal a même reniflé les container et il est resté toute la journée immobile dans son coin a rigoler.
Le plan était simple. Les Devils devaient camper à l’entrée du village pour guetter l’arrivée des enculés. Dés qu’ils les aperçoivent, il roulent jusqu’ici pour les attirer dans le gazon. La, ils dégagent vite fait et nous on lance la flèche enflammée et ils brulent tous. On a gagné. On fait la fête.
Ca avait presque marché…
Dimanche matin, vers 10h on a entendu les moteurs des mobs et les Devils qui hurlaient en fonçant vers nous. On étaient déjà postés aux fenêtre. La flèche était prête, en fait j’avais entouré un slip autour d’un bâton pointu que je lancerai tout simplement. J’avais l’air super cool avec, et j’avais même un cigarillo piqué à Daniel comme Snake dans « Los Angeles 2013 » . C’est la qu’on a vu les fameux morts qui courent vite. Putain, une vraie meute d’enculés. Ils collaient les Devils de très prés même… J’ai brandis ma torche, prés à faire feu, les autres me regardaient, inquiets ou en admiration, J’ai cherché le briquet dans ma poche…Merde, je le trouvait plus ce con…Les motards étaient la, j’ai commencé à paniquer, on entendait déjà les zombis grogner. Putain de briquet! J’ai gueulé, avant de jeter machinalement mon cigare pour me servir des deux mains.
C’est bon? Vous avez deviné… La clope à atteint le jardin, en bas et BrAouff! Je suis resté immobile un moment avec ma flèche et le briquet dans les mains. Les Devils n’ont pas eu le temps d’aller bien loin, ils ont pris feu aussitôt. De grandes flammes montaient jusqu’à notre niveau et ça sentait pas très bon. Certains on réussis à s’éloigner sur leurs mobylette de quelques mètres avant de tomber carbonisés. Les Morts vivants n’ont pas tarder à leur tomber dessus, quitte à s’enflammer à leur tour.
Voila. Ca a du leur faire plaisir de manger chaud pasqu’ils faisaient même pas attention à nous. On a fermé les fenêtre doucement et chacun est descendu dans le réfectoire pour penser à ce qu’on avait vu. Le soir même, on a entendu des bruits de moteurs… Impossible, ils étaient tous morts… Des survivants?… Presque, car on regardant par la vitre on a vu quelques uns des Devils debout et enfourcher leurs bolides. Z’avaient une sale gueule, leurs vêtements et leur casque avaient fusionnés avec leur peau calcinée. On voyait bien leurs dents blanches qui claquaient comme pour dire j‘ai faim. Il roulaient, au milieu des autres enfoirés, mais eux, semblaient savoir qu’on étaient la et nous fixaient avec le peu d’yeux qu’ils leurs restent… Putain, en plus des zombis lents, on en a des rapides et même montés sur mobylettes… Cette fois j’ai choisi de fermer ma gueule pour le plan de la semaine prochaine. On verra bien.

lundi 10 octobre 2011

Jour 119 - 103 spx for ever

Le 10/10/2011
Bureau de Daniel
23h49

Putain, j’ai la crève. Et même de la fièvre. J’fais des rêves bizarres mais ça j’aime bien, on dirait qu’on a pris de la drogue. Peut être que je vais faire plus de fautes que d’habitude, mais quand on est entouré de connards et de zombis, La langue Française, je l’encule.
J’ai du mal à y croire mais finalement on est devenus potes avec les Devils. Ces enculés en 103 SPX de toujours.
J’vous raconte : Ils sont revenus avec leurs mobylettes nous provoquer samedi matin. Ces cons s’amusaient à attirer les morts vivants en faisant des aller retours pétaradants. On avait prévu le coup, Jean Bat a retrouvé la fronde de Daniel dans ses affaires de pêches. Danny, qui est bon viseur s’est planqué sur le toit et a pris son temps. C’est un de la bande, pas le chef qui a pris la bille en pleine gueule. Dans l’œil exactement. Il a hurlé et lâché sa mob. Du sang coulait, enfin, le cul de Hermann était vengé. Les autres se sont affolés et on roulé vers le blessé. J’ai vu John qui paniquait aussi. Bravo Danny, t’es le meilleur. Ces idiots semblaient avoir oublier les zombis qui s’avançaient lentement mais surement vers eux. Tous occupés à ramasser leur copain. Bande de pédés.
C’est qu’on a entendu des coups de feu venir de l’autre coté de la route, Monsieur Crassard. Il fonçait vers nous, à pieds, une carabine dans chaque main. Il avait l’air décidé et furieux pour sortir comme ça en gueulant des trucs incompréhensibles. Il avait beau descendre des zombis au passage, c’est vers le petit groupe des Devils qu’il semblait en avoir. Il a chopé le chef rouquin par le col de son blouson et lui a balancé une gifle. Tout le monde a abandonné sa monture et a couru vers le centre menacé par Crassard et son fusil.
«Ouvrez!» qu’il a dit, tout rouge, en filant des coups de crosses aux morts qui commençaient a les entourer. «Laissez les crever!» a proposé Hermann. Normal, j’ai pensé, mais y’avait quand même le voisin avec eux et on pouvait pas faire ça.
Francis est descendu et a fait entrer la bande.
7 salopards dont un qui pissait le sang et pas que de l’œil, vu son bras, il avait du se faire mordre dans la bagarre. Mais le père Crassard a vite remis les choses au calme. Putain il était furieux.
«Bandes de petits cons! Qu’esque vous branlez! Ca roule en mobylettes qui font un bordel monstre, ca joue les rebelles alors que dehors y’a de plus e plus d’enculés qui veulent notre viande!… John, j’te connais depuis tout p’tit, je connais bien ton père, le ferrailleur…j’imagine qu’il est mort. Et vous, tas de mongols, ca fait des années que jme farcis vos sales gueules en face de chez moi, et jvous aime bien pourtant. Alors, vos guelfes! Tous autant que vous êtes. Jcrois bien que vous êtes tous aussi cons les uns les autres, alors faites la paix sinon jvous plombent un part un, c’est compris?»
Puis la il a armé le fusil.
La paix, c’est pas mal non plus. Bon, jvous passe les détails, on a boudé un moment puis certains ont discuté, et on s’est mis d’accord sur un truc, nos gouts musicaux ; Pat Benesta est le meilleur.
Bref. De ce que j’ai retenu, le rouquin à avoué qu’ils étaient à court de bouffe eux aussi, et avaient survécu en chassant et en s’abritant dans les palombières du coin.
On s’inquiétait aussi de l’état du borgne qui avait été mordu. On savait bien ce qu’il aller arriver, devenir l’un d’eux et donc un danger pour nous. Les autres l’appelait «Cousin» c’était le mécano du groupe. J’ai remarqué que John essayer de cacher quelque chose. Il chialait, le con. Tout le monde savait qu’il fallait le foutre dehors ou lui fracasser la tête vite fait.
On les a laisser discuter entre eux, même Monsieur Crassard se tenait à l’écart. Puis il sont venus vers nous. John tenait Cousin qui avait maintenant une sale gueule et a demandé d’ouvrir la porte.
«C’est mon ami, il va crever et je lui ai fait une promesse… mourir libre sur son 103...» J’ai pas compris tout de suite et puis John a trainé son pote dehors et l’a foutu sur sa bécane avant de lui scotcher les mains au guidon torsadé. Le cousin a démarré sa mobylette, jeté un dernier regard vers nous et roulé vers le soleil couchant. On est resté la un moment, dans le silence, juste le bruit du pot d’échappement.
Il a filé droit devant puis s'est planté à 50 metres dans le fossé, la roue tournant encore dans le vent. On a fermé la porte. 
Les 6 derniers salopards se sont un peu plus livrés. (Demain, il retourne chez eux de toute façon). Ils avaient en fait de très mauvaises nouvelles. Après un périple de 30 km jusqu’à la grande ville, il ont découverts d’autres races d’enculés. Les morts vivants étaient étonnamment vivaces et rapides, parait même qu’il courent et arrivent a grimper les murettes et les escaliers… rien a voir avec ceux d’ici. Peut être à cause de leur alimentation, ya forcement plus a bouffer en ville qu’ici…
Enfin, on les a laissé dormir ici cette nuit, difficile de trouver le sommeil maintenant. On entendait encore le 103 de Cousin pétarader au loin. Puis vers minuit, plus rien. Juste le bruit habituel des zombis. Pour l’instant si lents et du coup presque sympathiques avec ce qui nous attendait...

Le lendemain, on a fait un pact avec les Devils.
Du coup ils nous ont laissé essayer leurs mobs, Jean Bat a pris cette photo avec le portable. La classe.

lundi 3 octobre 2011

Jour 112 - Anarchie à la Ballastière

Le 02/10/2011
Bureau de Daniel
23:58

Putain.
La semaine avait bien commencée. Après nos vacances en bus et la bouffe qu’on a pu récupérer des féministes ont commençaient à aimer notre nouvelle vie de survivants de la Ballastière.
Mais j’ai l’impression que tout ça s’arrêtera jamais.
J’vais faire vite, Je prend mon tour de garde dans 15 minutes. Pourquoi? Même pas pour les morts vivants, eux ça va, on est habitués à leur présence.
Hier, de nouveaux enculés sont venus foutre la merde. Des vivants, comme nous. Une bande de «pillards» comme on dit dans les films sur les zombis. (merci aux gens de internet pour l’info).
Apparemment le manque de nourriture ne concernait pas que nous dans le coin. Les enculés morts cherchaient de la chaire fraiche et des connards vivants des conserves rouillées ou tout ce qui n’était pas encore périmé.
Et pas n’importe quels connards ceux la, on les connaissaient bien.
Les «devils» de saint denis de piles. Une bande d’anarchistes en 103 SPX. On a entendu leurs mobylettes arriver de loin. Ont a reconnu le bruit de leurs pots trafiqués. Ca fait des années qu’on se détestent. Ils venaient nous faire chier lors des sorties poneys obligatoires en nous doublant avec leurs mobs ou venaient faire des BURNS sur la pelouse ou nous traitant de mongols.
Bref, hier matin on les as vu parader au milieu des zombis armés de battes et de carabines à plombs. Merde, alors, c’est le chaos, la fin du monde, plein de morts et faut que ces enculés soient encore en vie! Comment ils ont fais?… sur, ils se sont réfugiés dans leurs palombières, perchés dans les arbres et ont bouffé du lapin et des grenouilles.
Le chef c’est Jonathan, on était ensemble en primaire, mais depuis il se fait appeler John. Toujours roux avec des taches de rousseurs. Il a même eu droit à la boucle d’oreille avec la croix de jésus en cm2. Il a pas changé. En tout ils étaient 7 avec le même blouson en jean marqué «devils» au Blanco dans le dos. Ils ont fais vrombire leurs moteurs tout en slalomant entre les zombis pour attirer notre attention.
«Quesque tu veux connard!» j’ai dis à la fenêtre.
«Ahah, salut les mongols, il a dit, on veut tout, votre bouffe, l’essence et des filles…»
«Y’a plus de filles»
C’est la que hermann a montrer son cul en leur hurlant d’aller se faire enculer.
On a pas vu le coup partir, un des «devils» à chargé sa carabine et a tiré. En plein dans le cul. Hermann a gueulé avant de se rouler par terre. Homme à terre, merde, fallait réagir vite. On l’a transporté sur la table du réfectoire et baissé son froc. «Faut extraire la balle…j’ai vu ça dans un film, faut une pince et de l’alcool» j’ai dis. Serge m’a aider avec la pince coupante à fouiller dans la fesse, et Danny a filer l’alcool a 90 à Hermann. Ca devait faire mal car il gueulait comme une tapette. Du coup il a fallut faire une anesthésie totale. Serge est aller chercher un balai et l’a cogné dur derrière la tête. Il a pissé le sang et hurlait encore plus fort. Impossible d’opérer, pour moi, le sujet gesticulait trop et son crâne saignait. Bon, j’pouvais pas travailler dans ces conditions. Serge et moi avons décidés d’utiliser la bonne vieille méthode. Comme pour les bagarres de coussins pour les nouveaux. Une housse d’oreiller lesté de grosses chaussures de chantier. En prenant bien de l’élan ça t’assomme direct.
Hermann est tombé. J’ai pu sortir le plomb du cul. Pascal a vomis, et on a scotché tu P.Q sur le trou.
Les «rebelles» ont promis de revenir. Ok, on est prêt. Chacun à son tour de garde, en attendant de trouver une idée pour riposter.
J’avoue que j’ai encore plus de haine envers ces batards avec leurs autocollants «A» de Anarchie sur leur mobs à la con que les zombis pourrissants à pieds.
Ca va être le grand soir,
Souhaitez nous bonne chance.

lundi 26 septembre 2011

Jour 105- Les vacances de la mort

Le 26/09/2011
Bureau de Daniel
23:59

Super voyage en bus. On est donc partis mardi matin sans trop croiser d’enculer. 2 heures de route quand même, on étaient jamais aller aussi loin. Tout le monde était excité par la sortie et chantait en tapant des mains. Quand Danny s’est mis à hurler «chauffeur si t’es champion…."  Jean Bat à pilé et à dit vos gueules c’est moi qui conduit et il a mis sa cassette de Pat Benesta. On l’a écoutée en boucle pendant tout le trajet et on sifflait le super refrain toute la journée après. Je vous l’ai mise ici, pour vous faire écouter.LIEN
Pascal qui battait le rythme avec la tête a vomis dans son sac et on a du ouvrir les fenêtres.
Ah oui, jvous ai même pas dis ou on allait. Après avoir discuté, voté, on a choisi un truc ou on pourrais s’éclater sans qu’on nous dise quoi faire, un truc de gueudins, no-limit. ..
Et on est tombés d’accord sur le parc WALIBI !, tout le monde a fait : bip! Bip! Ouaaiiis!…
Et le bus à foncé. Bon malgré la fête à l’intérieur du bus et l’ambiance de folie, c’était assez bizarre de voir le dehors. Même à des kilomètres du centre c’était pareil. Routes désertes, villages abandonnés, des voitures cassées ou ouvertes avec personne à l’intérieur. Les seuls personnes qu’on a vus, et bien c’était des morts qui se retournaient péniblement au passage du car. Serge et Francis ont gueulés à un moment «venez voir! Venez voir!» alors jme suis collé à la fenêtre avec les autres. Jean Bat a ralenti pour voir lui aussi. Putain, c’était une école. De primaire apparemment pasqu’on on a vu une centaine de gamins zombis agiter leurs petits bras a travers le grillage de la cour de récréation. D’autres essayait comme ils pouvaient d’attraper un ballon mais ils se cassaient la gueule par terre. Ca semblait mignon de loin, mais en y regardant bien on voyait les même yeux vides, les membres arrachés et leurs petits blousons tachés de sang. Dégueulasse. Jme demande encore ou étaient les professeurs.
Bref, on les a dépassés et a repris les chansons. Ces connasses de gonzesses avaient laissées de la bouffe dans le bus et on a pu manger un peu à midi.
1 heure plus tard on est arrivés. Jean Bat a pris le micro du conducteur et dit «Walibi! Le parc Walibi! Tout le monde descend!» on a remis nos claquettes et casquettes puis jeté tout de même un œil dehors, pour voir. Personne. Les grilles d’entrée étaient juste devant nous. On a admiré un moment l’enseigne géante avec le kangourou rigolo et la porte s’est ouverte, «on y va les gars!» à lancé JB et on a foncé. Pour une fois s’était pas pour fuir, mais bien pasqu’on étaient content. Les grilles étaient fermées, du coup on a enjambés sauf Francis qu’on a du aider. Ouah! C’Était mieux que sur la brochure dans le bureau de Daniel, la grande roue, les toboggans géants, les radeaux et plein de boutiques avec des frites.
On a choisi de grimper en haut des toboggans en premier. On s’est tous groupés en haut et c’est moi qui me suis lancé. J’ai eu vachement mal au cul pasque j’ai compris après que y’avait pas d’eau pour glisser. Alors on est redescendus. «C’est quand même bizarre qu’il ny ai personne, non?» j’ai dis… et effectivement, aucun manège n’avait l’air de marcher. On a mangés quelques frites froides et plein de chichis tout mous. C’Était assez étrange autant de silence dans un parc d’attraction… même pas un cadavre planqué quelque part.
«Je sais» cria Hermann, on a qu’a remettre le courant nous même, dois y avoir une salle quelque part avec un bouton…» Ca c’est une super idée on a pensé on a répondu avant de se mettre en route à la recherche du local et du bouton ON. Très vite on est arrivés au niveau de la piscine aux dauphins, en s’approchant des estrades on a compris pourquoi les gens avaient disparus…ils étaient tous la, à flotter dans le grand bassin. Des milliers de morceaux de corps différents. La plupart grignotés par je sais pas qui. L’eau était bien rouge et y’avait des oiseaux qui picoraient ce qu’ils pouvaient. Dans un coin on a reconnu le dauphin, sur le dos qui flottait au milieu des bras et des jambes. Bon on a continué à marcher. En y repensant, c’est vrai que j’avais remarqué un détail…les morts la, y’avais que des morceaux d’adultes…normalement dans les parcs, y’a surtout des enfants, non?…P’tetre qu’ils étaient tous punis…
Bref, on a finis par trouver. J’uste à côté de l’attraction des radeaux qui descendent la cascade. Un genre de bunker peint en jaune avec plein de machines dedans et les vestiaires des employés du parc.
Ca puait fort, un réchaud à gaz était posé sur un banc et un matelas pourrissait dans l’entrée. Merde, y’a ptêtre quelqu’un de vivant. En passant dans la seconde pièce on l’a vu. Un mec en slip était pendu à un tuyau. Avec un fil électrique exactement. Il devait être la depuis quelques jours vu que y’avais des grosses mouches bleues et ça fouettait pas mal. Au moins, il a survécu aux zombis. C’est Danny qui a vu le mot épinglé à son corps. Il y avait écrit au feutre rouge: «N’ouvrez pas».
N’ouvrez pas quoi?… «le bide!, faut ouvrir son ventre et trouver la clef! Jai vu ça dans le film, la! Et comme ça on auras le jus pour faire marcher les manèges!» à beuglé Hermann en s’agitant dans tous les coins pour chercher un couteau ou un truc coupant.
Puis Danny a trouvé un bouton rouge et à appuyé dessus. Les machines se sont misent a trembler puis un bruit vraiment énervant nous a obligé a quitté la pièce pour le vestiaire. Ca a vibré dans tous les sens et dehors on a vu les ampoules s’allumer et une musique à la con démarrer. Même la grande roue s’est éclairée pour grincer à nouveau. Merde alors, on avait réussis à remettre l’ambiance à Walibi!.
On s’est tous félicités en tapant dans les mains puis Serge a regardé les radeaux et la cascade. 2 grosses portes en plastique-bois se sont ouvertes pour laisser défiler des dizaines de barques qui en fait tournent en rond. Sauf que dedans y’avais des sortent de petits hommes pourrissants qui gueulaient comme des caniches. Enculé, des dizaines et des dizaines de mioches zombis dévalaient vers nous entassés sur ces radeaux à la con. Semblaient pas content ou affamés pour des gamins de 8 ans. Une fois les petits bateaux arrêtés, ils ont trottinés jusqu’au local et frappés de leurs petites mains à la fenêtre. J’ai pigé alors les mamans et papas morts dans la piscine du gentil dauphin et le pauvre homme pendu.
Vacances pourries.
Bon on est resté un moment à se regarder comme des cons en claquettes, Hermann a dis qu’on en avait rien à foutre de ces petits cons et qu’on devait les marave. Sauf que si un seul d’eux nous mordait, on l’avait dans le cul. Y’a que Danny qui s’est fait morde une fois et il n’a rien. Mais lui c’est normal, il a jamais eu la grippe, ni la chiasse une seule fois.
C’est la que j’ai choisi d’être le héros, grâce à une super idée qui m’est venue de nulle part, en voyant un vestiaire ouvert avec le costume du kangourou Walibi qui pendait.
Francis va mettre le costume qui est assez épais pour se protéger des morsures et nous sortir d’ici pour rejoindre le bus.
Tout le monde à voté oui. Sauf Francis. Mais en lui montrant la fenêtre et ses merdeux affamés, jlui ai dis que c’était ces enculés qui avaient tués sa mère ya quelques semaines. Il a fixé le vide un moment puis il a enfilé le costume calmement avec un regard qu’on connaissaient pas. Il a enfilé la tête de kangourou, puis a demandé d’ouvrir la porte. On a assisté au spectacle comme à la kermesse. Au début, pas à l’aise dans son costume, il s’est laissé envahir par ces petites choses aussi hargneuses que des tiques, mais heureusement, les mains étaient en plastiques très dur pour imiter des pattes d’animal et les pieds étaient de grosses chaussures rigolotes très lourdes. Ce fut magique. Mieux que le spectacle du dauphin. Le kangourou walibi balançait ses grosses pattes dans la gueules des mioches, avec l’élan et le poids ca les faisaient valser super loin. Une fois à terre la bête levait ses grosses chaussures et claquait leur crane sur le sol d’un seul coup de talon. Jpensais pas que c’était aussi fragile une jeune tête, on aurait dis des melons trop murs.
Ca a duré quoi, 15, 20 minutes et bientôt il ne restait plus que quelques carcasses tremblotantes de marmots incapables de bouger.
Le costume en sang et les chaussures de clown trop grandes, Francis est venu nous ouvrir. Il a enlevé la tête en peluche et a dit en sueur, «ça va bien, la »
Cassos au bus, on rentre. Arrêt pour faire le plein de sucreries et tout aux stand qui maintenant clignotait. Francis tardait derrière avec sa tenue de kangourou. A mon regard il a senti qu’il devait l’enlever. Puis les poches pleines de bonbons et de gaufres on a rejoint les grilles.
Seulement, voila, ces putains de lumières dont la grande roue ont du attirer toute la sale race du coin. Des dizaines de zombis se ramenaient au Walibi, et c’est que le début. Bon on a enjambés les grilles, vite fait en évitant d’y laisser un testicule dans la précipitation et aidé, encore, Francis à traverser.
Le bus, Jean Bat a cherché les clefs dans sa poche, pas de chance ces batards titubaient vers nous comme des clochards avides d’alcool ou de notre cul surtout, ca s’est ouvert tout le monde est entré, j’ai juste eu le temps de prendre une photo souvenir. Porte fermée, les connards aux carreaux. Jean Bat a mis le moteur en marche. On a sentis le bus en écraser quelques uns, plus le bruit de leurs tête sur la pare choc. Direction le centre. On etaient content de retrouver nos lits et la Ballastiere. Même le bruit de ces enculés aux fenêtres me bercent.
A bientôt, je vais me coucher,

lundi 19 septembre 2011

Jour 98 - Les vacances de l'amour

Le 19/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:39

Bon, cette semaine il s’est rien passé. Enfin, personne est mort et on pas fait péter de trucs.
En fait on prépare nos affaires pour partir en vacances grâce au bus des filles. C’est pour ça j’ai pas trop de temps car on s’en va demain matin.
Hier, on a eu un message de Monsieur Crassard, il partait refaire le plein de rouge à la coopérative. Du coup, on a profité que les zombis soient attirés par son tracteur et ses coup de fusil pour aller jusqu’au bus des gonzesses. On a trouvé de la bouffe, des culottes de filles et des trucs de tapettes comme du gel douche au monoï ou du déodorant en stick.
Au retour on a vu les corps grignotés des 15 filles devant le car. Devaient avoir vachement la dalle les morts vivants, z’ont pas laissé un seul morceaux de viande, même la grosse était parfaitement nettoyée. Du coup, comme on avait un peu de temps avant qu’ils reviennent j’ai ramassé un squelette faire pour rigoler les copains.
Avec l’excitation du voyage et de la visites de ces filles, ont a fait une boom ce soir. On a mangé quelques sandwichs trouvés dans le car et même bu une bouteille de rosé planquée dans une de leur valise.
J.B a mis de la musique et pendant le slow du film de top gun, j’ai dansé avec le squelette de la grosse devenue maigre, tout le monde a rigolé, c’était super bien. Après on l’a rangée dans la cuisine, pasque demain on se lève tôt. Peut être qu’on la prendra avec nous dans le bus, on l’a appelée Louise Michel.
A la semaine prochaine, et merci aux survivants qui me contactent par mail, sinon, on seraient encore enfermés ici et peut être comme ces enculés.

lundi 12 septembre 2011

Jour 91 - Zombies féministes

Le 12/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:57

Oh lala, je crois qu’on a fait des conneries.
Mais putain, quesqu’elles étaient chiantes. Bon pour résumer elles sont mortes. Les 15 filles qui sont venues se réfugier chez nous sont mortes. (au fait j’ai pas baisé, ni moi ni personne).
En fait, voila, le lendemain matin de leur arrivée on est descendu dans le réfectoire ou elles avaient installées leur lits. Elles s’étaient déjà habillées. Assises autour de la table elles discutaient de comment organiser le centre et de voter des trucs et tout.
On a sentis qu’on dérangeaient en arrivant, pourtant on avaient mis nos chemises (de quand un de nous se suicide et qu’il y a un enterrement) et trouver l’eau de Cologne Mont saint Michel de Daniel. On sentaient bon.
La grosse moche a dit «Ah tiens v’là les mecs» et puis toutes ont rigolées.
Après yen a une qui a dit que on étaient bien logé dans des lits en haut. Une autre que c’était pas normal qu’on aient des armes et pas elles. C’était assez impressionnant toutes ces filles assises en groupe avec leur cheveux, leurs seins, leurs voix aigues et une odeur pas comme d’habitude.
Putain, j’avais pas imaginer que les filles c’était comme ça. Pas un mot sur nous et nos chemises qui sentent bon.
Du coup ont est resté debout à les les écouter en essayant de prendre un air cool. Moi je me suis appuyé sur le mur avec un pied relevé et en croisant les bras.
Hermann suait beaucoup et a choisi un siège plus proche d’elles. Jean Bat a sorti son nunchaku et s’entrainait devant la vitre en bois.
Puis à un moment une rousse s’est levée et a dit : Il nous faut nos bagages qui sont restées dans le bus, les garçons pourraient aller les chercher vu qu’ils sont plus rapides et plus forts.
«Oui» j’ai dis, d’accord (comme ça elles nous aimerons)
Mais la grosse a dit non, que elles pouvaient affronter le danger elles même. Tant mieux.
Et on a vue les filles se préparer à sortir avec les morts vivants. La grosse gueulait beaucoup et essayait de calmer 3 filles qui pleuraient. Ca marchait pas beaucoup vu qu’elles chialaient encore plus .
Bon , ont a dit que c’est nous qui y allons, pasque on est des mecs et surtout qu’ au retour on seraient les rois et surement qu’elles nous aimeraient.
Elles semblaient toutes soulagées et du coup les pleurs en cessés.
J’avoue qu’on étaient vachement fières et qu’on faisaient un peu les beaux en se préparant au combat, avec les filles qui nous regardaient. J’ai essayé de prendre un air cool et détendu.
On a demandé aux filles de taper sur les planches qui comblaient les fenêtres du réfectoire pour faire diversion et attirer les méchants. Puis on est sorti par derrière, un peu moins fières. La grosse m’avait donné la clef du bus et je la serrait fort en courant avec les autres, tout le monde était venu cette fois, pas question de passer pour une tapette devant les gonzesses.
Arrivé au car, j’ai vite ouvert les coffres d’en bas et en a chopé le plus de sacs possibles et de valises à la con. Putain, y’en avait plein, tant pis, on a pris ce qu’on pouvait et retour fissa au centre. Pascal a fait le malin en se chargeant au maximum, même qu’il en a fait tomber.
Jean Bat a atteint la porte en premier et a frappé doucement. Rien. On a cogné plus fort, toujours rien. Alors tant pis on a hurlé en tapant à coup de pieds. Surtout qu’on entendaient les zombis beugler à quelques mètres, aussi vénères que nous apparemment envers les filles.
C’est la qu’on s’est dis que si elles répondaient pas, c’était pas un hasard, elles nous ont foutu dehors, tout simplement.
Hermann a été le premier à hurler SALOPES. Les saletés, après tout ce qu’on a fait pour elles, elles nous foutent à la rue.
Serge à proposer de foncer dans le bus pour se mettre à l’abris, bonne idée. Du coup on a largué les bagages de salopes et commencé a courir.
«attendez les mecs» à soufflé Danny, «il est ou Francis?». Putain, c’est vrai ça, il est pas avec nous, personne avait fait gaffe.
Francis est le genre à disparaitre. C’est pour ça qu’on l’avait oublié chez le sabotier. Des fois au centre il peut rester des heures dans la salle bain, debout dans le noir. Il réfléchi, il dit.
«Merde, alors, faut l’appeler depuis la fenêtre, il doit être dans sa chambre»
On a balancé des caillasses sur la vitre, dont un qui l’a pétée. Le bordel la définitivement éveillé l’appétit des morts vivants vu qu’on en a vu un débouler au ralentit coin du mur. Les autres allaient suivre c’est sur. En plus ces connasses à l’intérieur devaient se réjouir de les voir s’en aller pour aller bouffer notre cul.
Enfin j’ai vu la tête de Francis à la fenêtre. «quesque vous faites, les mecs? Y’a pas des méchants dehors?»
«Putain Francis, grouille, descend nous ouvrir, ya les salopes qui nous ont enfermées dehors!…»
«Les filles?» il a dit, «mais pourquoi?»
«Putain! Vite on t’expliquera…» et il a disparut.
On a tous rejoint l‘entrée, un peu impatient vu que les enculés de leur morts nous rejoignaient, nous, avec beaucoup d’entrain.
Francis a ouvert calmement, presque étonné, on s’est bousculés pour entrer puis claqué la porte.
Et on les a vu. Ces 15 enculées de salopes de leurs mères avec leurs sales têtes de gonzesses paniquées.
Tout d’un coup on s’en foutait de leurs nichons, de leurs jupes et de du parfum.
Ca allait être un massacre de gonzesses, enfin, de féministes comme elles disent.
Hermann a donné le ton en empoignant la rousse par les cheveux pour la frapper d’une gifle respectable. Puis tout le monde a suivi. Vengeance. Ca hurlait, partait dans tout les sens. On a évité une pluie d’assiettes et de bibelots, même pas mal, on commençaient à avoir l’habitude. Chacun avait sa proie.
Bref, je vous passe les détails, au cas ou des filles tombent sur ce blog si elles ont survécues et veuillent nous rejoindre au centre.
Mais en tout cas on a gagné! On est les plus forts. Y’en a une qui a essayée de se cacher dans les toilettes mais c’est moi qui les eu. D’ailleurs j’ai pris une photo.
Bon hier matin on a décidé quand même de les laisser partir. Hermann voulait en garder une au cas ou dans sa chambre et lui casser les tibias pour pas qu’elle s’enfuit. Mais comme les autres hurlaient on a dit cassez vous et elles ont prient la porte, comme des malpropres, voila!
Ont aient tout de même montés à l’étage pour les voir rejoindre leur bus. Dommage, qu’on s’est dit en les voyant tituber jusqu’à leur engin. Ont auraient pu être heureux et faire des bébés pour monter une armée de vivants contre les morts.
Et puis c’est la; en voyant la grosse s’acharner sur la porte du bus que jme suis souvenu que les clefs étaient toujours dans ma poche. La conne. Quel con, merde. Très vite à force de gueuler les zombis se sont rameutés. Elles ont courues un moment autour du car et hurlées des tas de trucs. Pis les enculés les ont bouffées, toutes, 15 féministes toutes fraiches. On a regardé en silence. En même temps, j’ai pensé, parmi les morts vivants y’avait pas mal de gonzesses mortes aussi. C’était pas que des garçons qui leur bouffaient leurs titis.
Une fois le repas terminé, on a fermé les fenêtres et j’ai pensé tout haut « eh! on a un bus les gars! »
Comme des rock stars.


Au fait merci à Julien un survivant qui m'a contacté depuis son appartement. Lui il a facebook, donc il  a pu faire un appel pour contacter d'autres humains vivants. Si vous avez à manger ou des armes n'hésitez pas à nous contacter.


lundi 5 septembre 2011

Jour 84 - Comment se faire des gonzesses

Le 05/09/2011
Ordinateur de Daniel
23:25

Putain, les gars, c’est la fête! Depuis cet après midi y’a 15 filles chez nous, au centre! 15! Des vraies avec des seins et tout!
Bon j’voulais vous raconter la semaine ou on a retrouvé les boules de pétanques et qu’on y a joué dans le réfectoire, mais comme c’est du carrelage c’est un peu nul. Alors on est monté sur le toit, qui a une petite terrasse en cailloux. La, à force de perdre et de se battre on a eu l’idée de faire des «carreaux» comme disait Daniel sur les tête des zombis. Faut bien prendre la boulasse, fléchir les jambes et viser un enculé. Hop, tu lance bien en hauteur et ça doit retomber pile sur le crane. On a raté pas mal de fois avant que Pascal réussisse. En plein sur la tête d’un mort vivant, Plash! Ça à fait, et il est tombé raide re-mort dans le jardin. On a tiré toutes les boules, Danny a pété une mâchoire quand même et cabossé le camion de Daniel.
Enfin, bref, ça c’était avant qu’on entende un bruit de moteur.
Un bus a débarqué au coin de la rue et piler d’un coup. On aurait dis un bus de vacanciers de loin.
Il est resté la un moment immobile puis a redémarré et roulé vers nous. On ne voyait qui étais à l’intérieur vu que les vitres étaient tintées. Il s’est arrêté sur le parking et la porte avant s’est ouverte.
Une femme est sortie, un peu grosse, est a gueuler «ça alors! Des survivants!» j’imagine qu’elle parlait à d’autres personnes à l’intérieur.
«On peut entrer?» elle a dit,
On a tous couru en bas ouvrir la porte de service. Jean Bat et moi on a tapé quelques zombis à coup de barres pour faire de la place et la on a vu les 15 filles sortir du bus et courir vers nous. J’ai eu une boule au ventre et l’impression d’être dans un rêve bizarre, mais 5 minutes après les 15 filles étaient dans la cantine, portes fermées, et nous debout à les regarder.
Ca a du durer longtemps pasque l’une d’elle a dit «Oh, vous parlez ou vous êtes aussi abrutis que ces connards dehors?»
On a tous rigolé, vachement intimidés et excités.
Au final, elles ont finies par s’assoir et à parler entre elles. Y’avais des jeunes, des blondes, des plus vieilles, des jolies et des moins jolies. On voyait bien leurs titis et les cheveux long. J’arrêtais pas de regarder Serge et les autres pasque je savais qu’ils étaient aussi content que moi.
Jean Bat à enfin dis un mot. «Bienvenu les gonzesses, moi c’est J.B, je m’occupe un peu des ces jeunes gens, vous venez d’où comme ça?»
Alors la on s’est rapproché de Jean Bat et on a écouté leurs histoires.
J’ai vu Hermann qui serrait ses poings et faisait des bruits bizarres en respirant. 15 filles c’est beaucoup pour lui.
La grosse a prie la parole. De ce que j’ai compris, elles étaient partie pour une sorte de congrès ou de fête pour des féministes quand tout a commencé. Elles ont décidées de rester ensemble et survivent en se déplaçant en bus. Elles ont vues la fumée du centre commerciale et nous ont vu sur le toit et voila.
A oui et que aussi elles pensaient être les seules survivantes et que c’était surprenant de voir que des mecs comme nous soient encore en vie.
J’ai pas tout pigé mais ça pas trop plut, vu qu’on en a quand même chié pas mal.
Bref, je fais vite pasque en ce moment elles installent leurs lit en bas dans le réfectoire pour passer la nuit ici, et jveux rejoindre les autres. On s’aient planqués dans l’escalier pour voir si elles se mettent en pyjamas ou font des trucs entre elles avant de dormir. Mais pour l’instant elle parlent à voix basse et certaines pleurent en disant qu’elles veulent partir.
Par contre tout a l’heure, y’en a une qui est aller faire pipi, et j’ai réussi à faire une photo sexy en collant l’appareil photo à la serrure. C’est pour le sondage, j’avais promis des trucs de filles à poil alors j’en ai profité, cadeau.
Bon j’y vais, jvous raconterai la semaine prochaine si on a baisé. Demain on va leur faire la surprise en organisant une soirée, avec de la musique et du vin de monsieur Crassard.

lundi 29 août 2011

Jour 77 - Webcam pour youtube et dailymotion

Le 29/08/2011
Ordinateur de Daniel
23:51

Toujours la même merde, les planches tiennent bon, mais ces enculés sont revenus, ça fait encore plus de bruit avec le bois et aussi comme on a clouté ça vite fait y’a des trous assez grands pour que les morts puissent passer leurs doigts pourris et montrer leur sale gueule. Difficile de regarder un film avec ce bordel, du coup Jean Bat passe le temps en fracassant tout ce qu’il dépasse avec son nunchaku.
Bon, moi j’ai trouvé comment marche la webcam de l’ordinateur, alors j’ai fais une vidéo avec Windows movie maker et ce qu’on a appris au club vidéo du centre. J’espère que des gens la verront et nous aiderons. Des survivants, quoi.
Pasque j’ai vu que ya plein de gens qui regardent pas la télé pasque c'est con, mais regardent youtube et daily motion à la place.
J’ai mis la vidéo ici, aussi,



COTOREP OF THE DEAD (survivre à une invasion... par P_tankule

lundi 22 août 2011

Jour 70 - Les vendanges de la mort

Le 22/08/2011
Ordinateur de Daniel
23h55

Pire semaine depuis le début des événements. J’ai à peine le temps d’écrire pour notre blog… En plus Hermann et Pascal sont tombés sur quelques passages et veulent tout refaire car ils ont l’impression de pas être assez «cools» . J’ai dit pas question et j’ai mis un mot de passe. On a laissé tomber l’idée de fuir par les égouts pasque les égouts c’était en bas et qu’on avait pas envi de ramper dans le caca de Pascal et des autres.
Bref la barricade tiens bien malgré les enculés qui frappent jour et nuit de l’autre coté. Par la fenêtre on les voient rentrer et sortir comme des insectes mais en plus moches et en plus lents.
Mercredi, on avait déjà plus de barres chocolatées et ca commençaient a être tendu niveau ambiance. Chacun s’est retranché dans sa chambre et a se jeter des regards de chiens méchants… Danny ferme même la sienne avec une chaise car il dit que Hermann a dans l’idée de le manger. Serge gueule tout le temps pasque les piles de son walkman sont bientôt mortes et que sa cassette de black métal est toute lente, comme du reggae de pédé il dit. J’sentais qu’il fallait trouver une activité sinon quelque chose de mal allait arriver.
Jeudi, avec J.B et Francis on a essayé d’alerter Monsieur Crassard, le voisin. Au début en agitant les bras pour pas faire de bruit puis en secouant des draps (un peu sales car c’étaient ceux de Hermann).
Au bout d’un certain temps le vieux est apparut avec sa pancarte marquée «bande de petits cons» soulignée. Il titubait un peu. C’est le signal, j’ai dit et on a décidé de s’y rendre, en courant comme d’habitude. Moi, Danny et Serge, on a votés. Pas de zombis en bas, draps transformés en corde de descente et hop, on a cavalés sans bruits de l’autre coté de la route. Le voisin a tout de même fait peter la tronche a deux connards qui squattaient son grillage et on est entré.
Effectivement, M’sieur Crassard avait bu, il a gueuler quelque chose qu’on a pas compris puis on lui a dit pour l’invasion des enculés dans notre centre.
«Et alors, bande de petites tapettes de gauchistes! Vous aller rester comme ça? Planqués comme des rats pendant que l’envahisseur pénètre et s’installe chez vous!! … jeunesse de merde, tous des larves, donnez leur votre cul tant que vous y êtes et vos femmes!»
«On a pas de femmes, Monsieur», J’ai dis. Avant de me la fermer car j’lai vu lorgner son verre vide de footix pour me le balancer à la gueule.
«
Bon. Z’avez de la chance que j’vous aime bien et que je sois bourré, jvais me dérouiller un peu ça peu pas faire de mal. On s’enmerde ferme ici depuis quelques jours, hein…Suivez moi au garage»
Ouah! J’avais pas vu l’espèce de grange dans le fond du jardin. Il avait installé du fil barbelé tout le long comme dans les films de guerre. Il a ouvert la porte en bois avec le pied et nous a montrer une sorte de gros tracteur rouge pis un autre plus grand. J’en avait déjà vu un une fois pendant les vendanges.
«J’pari que vous ne savez même pas c’que c’est, hein?…ça sert à tailler les vignes, regardez ça, COUIC! Et celui-ci à labourer les champs..entre autre… ça servait à nourrir les gens et les petits parasites comme vous…maintenant Leclerc va directement se fournir chez les cocos et les espingouins, bah! Pauvre France…»
(Je sais pas qui c’est Coco et espingo mais vaudrais mieux pour eux que Crassard ne les croise pas en ville…)
«Aller! On a du boulot! J’ai quelques trucs a régler, ramasser moi tout ce qui est boulons, vis, clous qui trainent sur l’établi et foutez moi tout ça sur la table de la cuisine. Toi le grand, va me chercher une bouteille de gaz à la cave et trouve moi du ruban adhésif. Jvous rejoint dans 20 minutes, Hop!!»
Ce qu’on a fait, assez content, car l’atelier bricolage avait l’air marrant pour une fois.
On a tout mis sur la table et attendu. Il est revenu en sueur et a pris un autre verre.
«Scotchez moi toutes les merdes que vous avez trouvées, et ne lésinez pas sur le ruban… moi je prépare mon engrais…»
On s’est bien appliqués, sans se battre en plus pendant que le voisin remplissait des tubes en métal de produits qui puent. Il arrêtait pas de dire des trucs bizarre a voix basse, genre p’tain d’culés etc…
Un quart d’heure plus tard on avait terminé et il a tout fixé ensemble en ajoutant un torchon de cuisine qui pendouillait…moi je trouvait que ça faisait moche mais on lui faisait confiance.
«Aller les gamins, il se fait tard, aidez moi à charger les tas de planches dans le tracteur, et au lit. Demain ça va chier».
Effectivement, le lendemain ça a chié. A 8h du matin Monsieur Crassard nous a lever et à dit, «voila le plan…» il avait préparé une grande feuille avec des dessins.
«La c’est zombis - le centre - la c’est mon petit cadeau bricolé - la c’est moi avec le tracteur - la c’est l’appât… au fait qui fais l’appât, les jeunes?»
On a voté, Danny a encore gagné. «Ce sera Danny» , j’ai dis.
«Tous en place alors» …
Avant j’ai fais une photo avec le tracteur de guerre devant le jardin.
On était tous concentrés. Moi et Serge on serrait fort notre marteau, accroupis dans la remorque. Danny agrippait sa bombonne de gaz trafiquée. Il avait l’air un peu inquiet. Puis Monsieur Crassard a gueuler, va ! T’es le meilleur, Danny! Et il s’est mis à galoper en faisant des petits cris paniqués, j’jusqu’à l’endroit indiqué sur le plan. Soit à 100 mètres de l’entrée du centre. Une fois arrivé, il a réussi a allumé les 2 fusées de détresse de Msieur Crassard et s’est mis a gesticuler pour attirer les morts. Ca a marché super bien, vu que rapidement, la plupart des enculés ont tournés la tête et marchés vers Danny qui fumait de partout. J’ai aperçu les autres à la fenêtre du centre qui nous regardaient en silence.
Les zombis gagnaient lentement mais surement du terrain et bientôt le Danny s’est mis tête de tourner autour de la bombe et chantant POOO POLOPO POPOOO POOO.. Un vrai taré ce petit. Une fois bien encerclé, limite foutu, le voisin a hurlé «Va y!» et Danny a allumé le torchon avec ses fumigènes avant de foncer dans le tas et de disparaitre entre les bras des enculés…Aie, mais j’ai entendu le tracteur démarrer, Crassard faisait vrombir le moteur. Puis encore une fois :
BAOUM!! Grosse flamme bleu puis rouge, plus des claquements qui sifflaient tout autour. C’était les boulons et les clous qui traversaient les têtes et les carcasses des morts vivants. Putain, c’était assez impressionnant tout ces morceaux qui éclataient au hasard comme le bouquet final du 14 juillet.
La le tracteur a commencer à avancer, et les hélices a tourner. Ca faisait un putain de bouquant ce machin. Les zombis, maintenant bien en charpies on rien vu venir, La machine a tranquillement labourée leur bras et leur sale gueules. Les cisailles taillaient vachement bien les doigts et les oreilles, du coup y’en avait un peu partout et le tracteur laissait de grandes traces rouges après sont passage. On s’en prenait plein la gueule mais c’était super, et on rigolait bien, surtout quand Serge a fait comme de la guitare électrique debout dans la remorque. M’sieur Crassard a pris le temps de faire de belles allées bien parallèles, comme dans les vignes.
Puis il s’est arrêté, «sortez de la et allez me barricader ces putain de fenêtre»..
Ce qu’on a fait fissa avec les planches et le marteau. On s’est foutu quelques coup sur les doigt mais la peur nous empêchait de hurler pour l’instant. Ca nous a pris bien 15 minutes, pendant que le tracteur finissait son boulot.
C’est bon! Serge a dit, cassos!! Les autres nous on ouvert la porte du réfectoire, et tout le monde est entré. «Attendez moi, les mecs!» merde! Alors c’était Danny qui courait vers nous couvert de sang et de morceaux de je sais pas quoi. Je sais toujours pas comment il a pu s’en sortir, mais on était quand même content. On a décidés de faire la fête avec les quelques barres énergisantes qui trainaient encore par terre et des bols de protéines. Ces enculés on foutu le bordel mais la télé et le magnéto marchent encore.
Le voisin est aller chercher 2 bouteilles de vins dans la remorque et tout le monde était bourré, même Francis qui avait pas bu.
Ce matin, Pascal a vomi et on a encore entendu des bras qui tapaient sur les planches…Putain, mais ils sont combien dehors?
Au fait, on en est à 3 explosions, 3 véhicules de fous et des scènes gores, j’aurais jamais pensé que la vie à la Ballastière serait comme un film d’action de la télé. Vu qu’on a l’air vachement doués pour ça, j’ai mis un système de votes pour savoir ce qu’on fait la semaine prochaine…

lundi 15 août 2011

Jour 63 - C'est la merde

Le 16/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h34

C’est la merde de merde, j’ai pas beaucoup de temps ce soir. Les enculés sont juste à coté.
Hier soir on est revenu assez tard de chez Monsieur Crassard. Comme d’hab on est rentrés par derrière mais on a trouvé qu’il y avait beaucoup de monde aux fenêtre du réfectoire. Les zombis semblaient énervés et faisaient beaucoup de bruit. Du coup Hermann a cogné au carreau en disant vos gueules et Danny a montré son cul pour faire rigoler les autres.
Puis c’est arrivé, alors qu’on regardaient la cassette de Espigoule à la télé, une vitre a explosée et foutu du verre partout, on a tous sursautés. Des dizaines d’enculés ont dégringolés à travers l’ouverture comme des asticots avant de se relever et d’envahir la cantine. Tout le monde a couru, Serge a essayé de prendre la télé, moi et Jean Bat les quelques barres chocolatées sur la table et on s’est bousculés dans l’escalier. Tous.
Jean Bat a fermé la porte de l’étage et on l’a bloquée avec l’armoire la plus proche. Celle du bureau de Daniel, ou je suis.
Tout le monde a paniqué et on a continué a foutre la maximum de meubles pour caler la porte.
On a pas dormis depuis 3 jours, les morts à la con font vachement de bordel en bas.
Bref, j’y retourne, on a fait un plan pour s’évader par les égouts. jvous tiens au courant dés que je peux.

lundi 8 août 2011

Jour 56 - comment on a sauvé Francis du sabotier

Le 09/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h55

La semaine s’est plutôt bien passée. Tout le monde était détendu vu qu’il y a avait eu distribution de barres chocolatées et chaque matin ont se prenait un bol de protéines pour avoir des muscles. Donc on buvait dans le calme, c’était pas très bon, mais on fixait la photo du mec ultra baraque sur le bidon de
5 kg.
Après on courait dans les couloirs, on se battait puis c’était l’heure de la télé, (enfin, les cassettes). On la mettait très fort pour couvrir le bruits des morts vivants qui semblaient s’exciter de jour en jour…eux aussi commencent à avoir faim on dirait, et, vu le nombre de survivants qu’on a croisé en ville, devait plus y avoir beaucoup à bouffer.
Enfin, j’en viens au fait de la semaine : le téléphone a sonné… On a pas compris ce que c’était au début, puis Serge a trouvé le téléphone dans le bureau de Daniel et a décroché. On s’est tous amassés devant la porte pour écouter.
Ca a duré un moment, Serge hochait de la tête à la personne au bout du fil et a dit d’accord avant de raccrocher.
«C’est la maman de Francis» il a dit.
Francis c’est un pensionnaire aussi, le seul qui a droit se sortir pour aller chez sa mère un week end par mois. D’ailleurs il était parti y’a un bout de temps.
«Elle dit qu’elle a pas de nouvelles de Francis et qu’elle s’inquiète, Daniel aurait du le ramener avec le camion y’a des semaines… elle pensait qu’il était punis»
On a tous réfléchis… Daniel est mort donc ca c’est normal… donc, Francis aurait du être la avec nous.
Quand est-ce qu’on l’a vu pour le dernière fois?… J’ai vaguement pensé à un truc nul… Ou Francis arrêtait pas de poser des questions…. Putain, ca y est j’ai dis : «Le sabotier !»
Le sabotier, c’est un mec qui fait des sabots à la campagne pas très loin. Chaque année ont y a droit avec Daniel qui nous y emmène dans le camion. Le vieux nous montre son atelier et nous explique tout un tas de truc sur le bois et son métier le plus beau du monde.
Et la dernière sortie c’était 1 ou 2 jours avant le début de l’invasion des enculés.
«On a du y oublier Francis, alors…» a dit Jean Bat. C’est vrai que le Francis on l’oublis souvent, vu qu’il et assez discret par rapport aux autres, ici. Lui il est plutôt la pasqu’il supporte personne et préférait dormir tout la journée. Du coup il a été placé au centre pour s’ouvrir aux autres et participer à des ateliers. Il aime surtout les trucs chiants et vieux. Sauf qu'il a un poster de "retour vers le futur" au dessus du lit. Ca doit être pour ça qu’il est resté chez le sabotier.
Bon j’vais rappeler sa mère, j’ai dis, on va chercher Francis ! Ca a fait vachement courageux de dire ça. Mais tout le monde savait pourquoi on étaient si motivés. C’est pasque la mère de Francis est super jolie, même pas encore une Milf.
J’ai cherché dans l’agenda de Daniel et j’ai composé son numéro,
«Allo, bonjour madame c’est Patrick le copain de Francis, ça va bien?»
«Ah oui, bonjour, alors vous avez des nouvelles de mon fils? Ou est votre éducateur?…»
«Daniel est mort, ils l’ont mangé, mais tout va bien. On sait ou il est, on va le chercher de suite, madame vous inquiétez pas.. »
«Mort? Mais qu’Est-ce que c’est que ces bêtises, passez moi le responsable!…ou est mon fils!…Je m’inquiète, dehors c’est de plus en plus mal famé, je n’ose plus sortir faire mes courses, des gens assez patibulaires trainent autour de chez moi. Des clochards ou des jeunes drogués, je ne sais pas, y’a un festival techno dans le coin? Jvous préviens, je ne veux pas que Francis fréquente ces gens la!»
«Calmez vous madame, on vous le ramène très vite, on est devenus des pros vous savez…
Bisous» et j’ai raccroché.
Cette fois tout le monde voulait venir, excités par nos derniers exploits. Alors Jean Bat a accepté de laisser sa voiture pour prendre le camion de service. Fais un peu chier pasqu’on le déteste ce car pourris, on a trop la honte quand on passent en ville. Bon la, pas grave, ya plus grand monde de vivants.
Hermann a trouvé les clef, J.B a pris le volant en soufflant et tout le monde est monté à l’intérieur. Pascal a ouvert le portail du garage et nous a vite rejoint. Le tas de ferraille faisait pas mal de bordel, surtout à froid. Du coup on a pas mal attiré l’attention des enculés avant d’atteindre les 50, puis direction la campagne et ce con de sabotier.
On du taper 3 ou 4 zombis tous mous avant de sortir de la ville. Pour passer le temps je regardais à la fenêtre, c’était assez désert, mais toujours ces maisons vides aux carreaux cassé ou aux toitures fumantes. Dans le camion tout le monde était calme, Serge avait ses chaussures de montagne et un piolet, Jean Bat des gants de karaté et moi une ceinture de à cartouches de chasse sans cartouches. On sait jamais, à la campagne y’a le club des chasseurs/pécheurs…
Bon jvous passe le reste du chemin, disons qu’au bout d’une bonne heure on a aperçu la baraque du vieux et sa pancarte «Sabots artisanaux ». Jean Bat a garé le camion et on est descendu et zyeutant les environs. Personne, ca va. La maison avait un petit auvent en bois et une petite porte encore marqué «ouvert» Hermann l’a poussée et on est entrés. C’était vide et rien n’avait bougé. Ca sentait le bois et la cire. Y’avait un comptoir avec des outils accrochés aux murs. Merde alors, yavait encore cette musique de fond à la con qui passait en boucle. Du flûtiau de crois…Chacun s’est dispersé un peu et je suis passé derrière l’établit pour aller voir dans la réserve. C’est la que j’ai trouvé Francis. Assis sur un tabouret à regarder en l’air.
«Francis?», j’ai dis. Et puis il a bougé et lança calmement un «salut les mecs!», «putain j’ai cru que t’étais mort, la, mais questu fais ici Francis?»
«J’attend»
«T’attends…dans le noir, comme ça?…putain t’es grave quand même, ca fais des jours que ta mère te cherche…comment t’as survécus tout seul? Et il est ou le vieux?..»
En trottant les autres nous ont rejoint et il a pris le temps de dire salut à tout le monde avant de se rassoir sur son tabouret et de raconter :
«Ben je discutait avec Jacques le sabotier et à un moment j’ai vu que yavait plus personne. Alors j’ai couru dehors mais le camion était plus la. Jacques m’a dit de pas s’inquiéter, qu’il allait me ramener au centre plus tard. On a discuté et il m’a fait à manger. Mais il a fait nuit et j’ai demandé si ont pouvait rentrer. Jacques a dit que non, sa voiture était en panne, alors que je devais dormir ici en attendant demain ou il appellerait un réparateur. Il me tardait le lendemain pasque je dormais avec lui et il sentait très fort en faisant des petits bruits. Le jour suivant le réparateur est pas venu alors j’ai décidé de rentrer à pieds. Jme suis caché dans un fossé quand Jacques est venu me chercher, surtout qu’il était au volant de sa voiture. A un moment il a été rejoint par 2 chasseurs, j’ai cru que c’était des amis à lui, mais en fait non pasque les 2 types lui ont croqué le bras. J’ai eu peur et j’ai couru vers l’atelier et j’ai fermé la porte. Le téléphone ne marchait pas alors j’ai attendu quelques jours. J’ai trouvé un placard ou Jacques rangeait ses boites de cassoulet et de coq au vin. C’est bon mais j’arrête pas de peter. La journée je m’occupait de l’atelier et j’ai eu l’idée de me fabriquer des tennis en bois. J’men suis pas trop mal sorti.
Pis un matin ça a frappé à la porte, j’ai cru que c’était Daniel, mais non, c’était Jacques, tout rouge et plein de sang, il collait son visage tout sale au carreaux et semblait pas très content. Normal j’ai pensé, je suis partis sans rien dire et il s’était fait agresser, alors j’ai ouvert. ..
Et alors? On a dis,
Alors il m’a attaqué, j’ai couru derrière la remise puis dans la cour du fond aprés la réserve. La jme suis planqué dans les toilettes de dehors et il s’est mis a tout casser en titubant beaucoup. Il a vomis du sang partout par terre en hurlant. J’ai entendu des chiens aboyer dans une cage puis ca s’est ouvert d’un coup, les cleps ont sautés sur Jacques et l’ont pas lâché…j’en ai profité pour sortir des chiottes et revenir a l’intérieur en fermant bien.
Voila, et vous êtes arrivés.»
Super ton histoire a dit Danny, et, il est ou le sabotier?
Ben dans la petit cour derrière, mais jcrois que les chiens ont tout bouffé, je le vois plus depuis tout a l’heure…
Effectivement on a regardé par une minuscule trou, les chiens s’étaient allongés et aucune trace de Jacques.
Bon, on doit te ramener, j’ai dit, ta mère te cherche… Allons y.
Tout le monde s’est engouffré en file indienne dans le camion, et j’entendais derrière moi un CLAC CLAC énervant, J’ai vu les tennis en bois de Francis. «Vire moi ça, s’te plait, c’est énervant» j’ai demandé. Il a un peu boudé et les a balancés.
On est rentré au centre pour téléphoner à sa mère. Francis était super content de retrouver sa chambre.
J’ai appelé, mais personne ne répondait. J’ai essayé toute la soirée, rien.
«Franciiiis!» j’ai gueulé, «Francis j’pense que ta mère est morte. C’est normal. Viens on va voir une cassette».
Ce matin on lui a tout expliqué : Daniel, Delphine, les enculés, les explosions, nos nouveaux amis etc, et, comme il faisait jour on a ouvert le store pour que Francis voit qui étaient les enculés.
Voila, c’est eux qu’on bouffés ta mère.

lundi 1 août 2011

Jour 49 - A fond la forme

Le 02/08/2011
Ordinateur de Daniel
00h16

L’autre matin donc, c’est Hellmut qui nous a réveillés avec de la musique forte. Il avait déjà mis les paras aux pieds et sa barre de muscu dans la main. On y va les gars, c’est la meilleure heure, il fait encore nuit et les enculés sont encore plus lents.
On a pris des sacs de sport réveillés Pascal qui dormait encore avec le mort et enjambés la fenêtre. Sur le toit, Helmut nous à amenés jusqu’aux échafaudages puis sur un immeuble d’a coté. Déjà le DECATHLON n’était plus qu’a quelques centaines de mètres. Mais il a dit je reviens en ouvrant une petite fenêtre ; la pharmacie, il devait faire les courses de «star shoot» . Très vite il est remonté et on a continué. Arrivé à une sorte d’entrée avec une porte en fer qui l’a fallut descendre et ça y est. Le magasin était la, de l’autre coté de la route avec son parking. Bon y’avais quelques morts mais pas tant que ça. Faut dire qu’ils doivent moins aimer le sport et la rando que la viande. Comme moi, tiens.
Et j’y ai pas manqué : il a fallut courir, foncer etc…bref comme d’hab. Sauf que cette fois on a fait des pauses pour attendre Hellmut, car même si les zombis étaient pas sur notre chemin, il tenait apparemment à tester sa barre de muscu. Il allait carrément les chercher à l’autre bout du parking pour les taper. On a pas osé l’aider, p’têtre qu’il l’aurait mal pris pasqu’il avait l’air de s’amuser un peu. Au bout d’un moment, quand y’avait plus que nous de debout dans le coin, il est revenu, a essuyé son arme dans un coin d’herbe et a ouvert une porte de service avec la bonne clef. J’ai bossé ici aussi, il a dit.
C’Était un grand vestiaire comme au sport. On s’aient assis un peu, et Hellmut semblait bien connaitre l’endroit car il a posé son sac et sa barre pour se mettre tout nu.
«Putain, aller y les mecs, après ça, une bonne douche, ça détend…» On était un peu gênés, surtout Pascal qui se déshabille jamais devant les autres à la douche, et puis avec les autres on l’a rejoint. Faut dire que au centre on y pensait jamais. Y’avait même une savonnette et du shampoing, on se l’ait tous passée en rigolant, c’était super bien. A la fin on a fait claquer les serviettes mouillées sur les culs et on s’aient rhabillés. Enfin, « juste le slip » a dit Hellmut en ouvrant la porte sur le magasin, « prenez ce que vous voulez!…»
J’étais jamais venu à DECATHLON, mais c’est vraiment bien. Y’avait plein de vêtements de plein de couleur, des survêtements, des chaussettes et des chaussures. On s’ait séparés dans les rayons un peu excités. Et la j’ai vu que le meilleur c’était pas les habits mais pleins de trucs qu’on voit jamais à LECLERC. Des masques de plongée, des trucs de chasse, des tentes et surtout le rayons de bouffes « déshydratées » et des énergisants. J’ai pris plein de barres avec des emballages fluos et Serge a rempli son sac de bidons avec des mecs super musclés dessus. Jean Bat restait au rayon sports de combat.
C’est à ce moment qu’on a entendu Pascal hurler. Ca venait des cabines d’essayage, on a tous filés voir. Pascal n’avait rien, il montrait une porte de cabine du doigt. Dedans y’avait une femme, genre « teen amateur » avec le gilet DECATHLON. Elle avait l’air de pleurer et ses mains tremblaient. « Il me semblait bien avoir aperçu quelqu’un, une fois » , a dit Hellmut… On est restés planter la, vu qu’on avait pas trop l’habitude des filles, et, encore moins qui pleurent. Jean Bat a dit alors qu’il fallait juste les prendre dans les bras et que ca passe. C’est-ce qu’a fait Hellmut, il s’est approché calmement et on a entendu la fille dire « Pitié, pitié…» avant qu’il lève sa barre et l’écrase sur la tête de la pleureuse. Elle pas gueulée, juste secouée les jambes pendant quelques secondes et c’était fini.
« Elle a essayée de m’arracher le bras », il a dit en fermant la porte avec le pieds. J’avais pas bien vu quand elle a tentée de l’attaquer, mais je devais pas avoir un bon angle.
 Bon, on y va , tout le monde a dit, et c’est-ce qu’on a fait.
Dans le vestiaire, Helmut a sorti un gros baril d’un coin et la fait rouler vers le magasin, en se retournant il a lancé : « Attendez moi dehors, j’fini un truc…» on est aller sur parking, désert et 10 minutes plus tard il est sorti en claquant la porte et nous a dit de s’éloigner un peu. ..
« Bon les gars, en souvenir, j’vais faire la photo de la semaine pour ton blog, Patrick, donne moi l’appareil.. »
Ce que j’ai fait, et il a dit de poser devant le DECATHLON. On est restés immobiles un moment, ca commençait à être long, j’avais mal aux bras, et puis BOOM! Tout a tremblé et on a senti une grosse chaleur dans le dos. Puis on a vu le flash de la photo, c’est bon, il a dit, c’est dans la boite.
Trop cool ce Hellmut, j’pensais pas que les trucs pétaient comme dans les films d’action et aussi facilement. J’commence à aimer ce nouveau monde et les nouvelles règles.
et c’est vrai que la photo est géniale. Les autres vont regretter de pas être venus!
Bon on est rentrés vachement content de la sortie. Dis au revoir à Hellmutt, même qu’on peut passer le voir quand on veut, pris la bagnole et roulé jusqu’au centre, en silence.
C’est beau la vie. On a partagé les barres énergisantes et les barils de protéines pour faire les muscles.
Ca va chier.