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lundi 23 janvier 2012

Jour 225 - La fin du monde c'est nous

Le 23/01/2012
Bureau de Daniel
23:43

Mes amis survivants, ce fut la guerre, le grand soir, la kermesse de fin d’année.
Heureusement avec l’aide d’une arme de destruction massive, Hell Destructo, nous avons vaincus.
Pourquoi on y avait pas penser avant, on avait plus eu de nouvelle de cet individu bizarre qui restait cloitré dans son bunker de 15 m2 au dessus de la boucherie du centre ville. Il nous fallait libérer Monsieur Crassard et cela en affrontant des écolos survivalistes armés jusqu’au dents… sur que Mr Hell avait ce qu’il fallait dans sa tanière. Un sympathisant sur internet nous avait conseillé d’utiliser des chiens enragés pour envahir le camp ennemi. On a bien cherché mais pas de chiens d’attaque dans les environs. Avaient ils fuient eux aussi les morts vivants? Et est-ce que ça existe un chien zombie?
Bref, lundi matin on s’est pointé devant chez Destructo.
Deux coups de klaxon, un peu d’attente et on a vu le bestiau débarquer. Même chemin tortueux pour monter jusqu’à chez lui, même silence pesant, il nous fixait calmement, attendant qu’on lui explique la raison de notre venue. Serge a pris la parole et à raconté notre histoire, Crassard, le tunnel et les survivalistes. Massacrer des écolos sembla beaucoup plaire à notre homme. Il se leva avant même la fin de la conversation pour se diriger vers le lit qu’il bascula violement. Dessous, une belle collection d’armes. Et surtout, une pleine caisse de ce qui semblait être de la dynamite. Des vraies! Comme dans le dessin animé avec le coyote trop abruti pour buter le bip bip.
J’ai vu les yeux d’Hermann s’allumer et empoigner fébrilement un des bâtons d'explosifs pour le serrer sur sa poitrine. Oui, faut que j’vous explique, Hermann a deux obsessions dans la vie. Les femmes en général (si possible pieds et points liés) et la dynamite. Depuis qu’il est entré au centre, il nous bassine presque tous les soirs avec le rêve qu’il fait depuis tout petit : enfoncer un bâton dans l’anus de quelqu’un pour voir ce que ça fait en explosant. Chacun ses hobbies, hein. Enfin voila.
«Servez vous» , qu’il a dit, avant de rajouter qu’il se sentait comme Gengis Khan avec une armée de mongols. Du coup j‘ai fait une photo souvenir.
«Y a sûrement du lait de soja et des biscuits björk à tirer chez ces connards de hippies végétariens» il a marmonné, avant d’enfiler un manteau en fourrure pour l’occasion. On a tout foutu dans le coffre de la bagnole, direction les enculés. On était remontés à bloc, en plus Destructo nous a avoué avoir lu l’art de la guerre, de Bruce Lee.
La nuit tombée, on a décidé d’attaquer. Tous étaient présents et surarmés. Enfin, surtout de dynamite. Chacun son tour, on s’est engouffré dans le tunnel un peu comme une portée de rats enragés en bouffant de la terre pendant une bonne vingtaine de mètres. Faut dire qu’on en a chié à creuser cette merde. Au bout, c’est Jean Bat qui a commencé a gratter lentement pour atteindre la surface. On l’entendait tousser à force de recevoir du gravier dans la gueule. Puis il a donné le top départ, les rats étaient entrés.
En sortant on s’est retrouvé en plein dans un potager, obligés d'arracher quelques plans de courgettes pour s’extraire du trou. On faisait peur a voir, tous, crados des pieds à la tête. On a avancé à plat ventre vers l’arrière de la maison jusqu’à atteindre une sorte de baie vitrée avec des panneaux solaires. On s’est plaqué contre le mur, y’avait de la lumière et deux ou trois personne à l’intérieur. En jetant un bref coup œil j’ai aperçu trois barbus, assis devant une cheminée, qui discutaient. Hell Destructo nous a fait signe de la main et s’est mis à grimper à la gouttière pour atteindre le toit. On a pas de suite saisi ce qu’il voulait faire et puis c’est quand il a sortit un explosif et l’a jeté dans la cheminée qu’on s’est dit, que c’était un type génial. J’aurais bien aimé pouvoir filmer ce moment magique. Mieux que le papa noël. La dynamite est tombé directement dans le foyer, le temps semblait arrêté… J’ai compté 3 puis 4 et Boum. Le sol a tremblé les vitres ont éclatées et des morceaux de bois et de corps humains ont été projetés à l’extérieur. Wouah! Qu’on a dit tous en cœur.
Sans attendre et malgré la fumée qui envahissait la pièce, Destructo entra par la nouvelle porte qu’il avait ouverte, et tira quelques coup de Kalash. On a suivit, en hurlant comme de vrais guerriers mongols. Ca courait dans tous les sens, des coups de fusil, des cendres et des débits partout, des barbus et des femmes paniquées qui gueulaient. Certains étaient armés, il fallait faire gaffe. Notre père noël en fourrure semblait pas mal s’en branler, il avançait paisiblement au milieu des décombres et abattait ça et là, le moindre hippie qui trainait.
Danny à réussi a balancer un bâton dans une pièce juste avant que deux types ne s’enferment derrière la porte blindée. Ca a fait un boom étouffé. Très vite, on a pris le dessus. On s’amusait bien mais il ne fallait pas oublier de trouver Crassard, non plus. Francis a trouvé une sorte de sas sous terrain avec une porte en métal et un petit volant dessus. Serge et moi on l’a dévissée et ça s’est ouvert. Bingo, on a pris une godasse en pleine gueule. C’était bien le voisin.
« c’est nous! Arrêtes! On est venu te délivrer » j’ai hurlé.
Pour une fois il avait l’air super content de nous voir. Jvous passe les empoignades et les retrouvailles de tarlouzes. Il nous a brièvement raconté que ces enfoirés le gardait prisonnier en cas de famine car il avait refusé de se convertir à leur secte de pédés et de cocos. Et surtout qu’il y avait plein de bouffe à leur tirer avant de partir. Dommage, le garde mangé était derrière la porte blindée. Celle que Danny avait fait peter. Tant pis, fallait se barrer, le bruit des explosions et la fumée allait attirer les zombis dans peu de temps. Jean Bat avait eu le temps de trouver les commandes du portail et on a pu s’enfuir en marchant au ralentit avec les flammes en arrière plan, comme à la télé.
Quelqu’un s’est inquiété de ne pas voir Hermann. Merde, ou était il ce con? Moi et Danny on a fait le tour de la propriété et on l’a rapidement trouvé prés du potager. Une femme en pleurs était attachée a une brouette en bois, accroupie, le pantalon baissé. Vous avez deviné ce qu’il y avait de planté dans son anus. Hermann était comme transe. Il craqua une allumette, mis le feu et nous rejoignit pour contempler son œuvre, voir, son expérience scientifique. Ce fut assez bref. On a réussit à éviter les morceaux et une fois la fumée dissipée on a observé le cratère laissé par l’explosion ainsi les bouts de corps humains encore fumants accrochés aux pieds de tomates. Hermann semblait heureux et apaisé. Tant mieux. Direction la bagnole, fallait se tasser un peu. Sur la route, on a aperçu quelques morts qui marchaient déjà vers la maison. Ils ont du flaire ces enculés.
Bref, ce soir c’est la fête, on ramène Hell Destructo dés demain. Il a bien voulu rester quelques jours au centre, mais préfère son Q.G et la solitude.
En tout cas il nous a dit de ne pas hésiter à lui rendre visite dés qu’il y a un peu d’action. En signe de fraternité il nous a laissé quelques bâtons de dynamite, au cas ou. J’ai préféré les planquer dans le garage, le plus éloigné possible d’Hermann.
Quand à Monsieur Crassard il était content de retrouver ses pâtés-maison et sa cave à gnole. Parait qu’il a promis de jeter son bocal à datura.
Cette semaine on va se reposer et se concentrer sur la recherche de bouffe, pasque la ça craint vraiment. Si quelqu’un à de la bouffe et lis ceci, merci de nous aider. On peut vous filer Danny en échange.

lundi 16 janvier 2012

Jour 218 - La grande invasion

Le 16/01/2012
Bureau de Daniel
23:01

On en chie grave les amis.
Suite au sondage lancé la semaine dernière, vous avez choisi de : Tout péter. J’vous cache pas que ça nous arrange, vu qu’on est super balaise pour détruire et mettre le feu aux choses depuis le début du chaos.
Seulement voila on ne savait pas trop comment les atteindre derrière leur mur barbelé ces enfoirés de survivalistes. Ils détiennent Monsieur Crassard depuis un moment. On ne sais pas de quoi ils sont capable, ça se trouve ils le torture ou l’ont déjà transformé en nourriture déshydratée.
Puis l’autre jour, j’ai reçu un mail. DrMills, qui nous conseillait de faire comme dans le film « la grande évasion » mais à l’envers. J’ai pas vu ce film mais apparemment ça parle de creuser un tunnel jusqu’à eux et de les tatane par en dessous. C’est-ce qu’on a fait. Chaque jour, en se relayant. A coups de piolets d’alpiniste et de pelles trouvés dans le garage du centre.
Et ben vous savez quoi? C’est vachement dur de creuser des tunnels… d’abord il a fallut trouver un lieu suffisamment éloigné pour qu’ils ne puissent pas nous voir. Puis traverser la première couche du terrain pleine de caillasses et ensuite avancer à coup de pioche et en se prenant plein de terre dans la gueule. Pendant que l’un creuse, l’autre récupère et vide les seaux de pierres. Le reste du commando fait le guet. On sait jamais si des morts se pointent jusqu’ici.
Par deux fois, Danny s’est retrouvé coincé après un éboulement. On l’a sortit à temps, tout rouge et en crachant de la terre. Ensuite Jean Bat à suggéré de mettre des bouts de bois pour soutenir un peu le plafond. Pas con. La galerie tiens le coup, et ça permet de s’y faufiler à plat ventre avec une lampe de poche. On est pas arrivé, manque encore quelques mètres. Y’a que Hermann, qui est pas motivé, il dit que c’est un plan de merde et préfère rester assis en faisant du yoyo avec un filé de bave. Faut dire qu’il est super fort, il arrive a frôler le sol et tout remonter d’un coup au bord des lèvres pendant des heures.
Bon reste à savoir ce qu’on fera un fois arrivé. On ne sait pas combien ils sont à l’intérieur… Mais j’ai confiance en notre don de destruction massive et nos bâtons pointus. Serge à pensé surgir comme des taupes dans leur Q.G, par surprise, en évitant les balles ou au pire les mordre à la gorge en pleine nuit.
L’attaque est prévue pour jeudi ou vendredi si tout va bien. D’ici, la, n’hésitez à vous manifester si vous avait des idées. Ou des armes. On va les marave ces écolos nazis.

lundi 9 janvier 2012

Jour 211 - Fin du monde 2012

Le 09/01/2012
Bureau de Daniel
23h43

Bon, on a retrouvé la trace de Monsieur Crassard.
On a roulé tous les jours et de plus en plus loin. Rien trouvé, sauf hier.
A une dizaines de kilomètres du centre, vers les marais, on est tombé sur plusieurs zombies sans la tête. Quelqu’un avait du les faire exploser à coup de carabine. On a décidé de suivre les corps jusqu’à arriver à une sorte de petit chemin boueux qui s’enfonçait dans la forêt. Jean Bat roulait doucement pour pas abimer le bas de caisse de la bagnole. Même que j’ai du descendre pour le guider à un moment pasque y’avait des branches qui rayent la peinture.
Au bout du chemin, on est tombé sur une drôle de baraque en forme de soucoupe entièrement clôturée d’un haut grillage de fil barbelé. Putain, je sais pas si c’est habité, mais ils sont vachement bien protégé.
Bref, on est descendu. Pas de morts vivants aux alentours. J’ai repéré une sorte de portail avec une sonnette. On a attendu, pas de réponse au début puis ya eu un bruit de parasite et une voix a dit, « barrez vous ».
On a tous sursauté, ça venait d’un haut parleur au dessus de nous.
« Bonjour monsieur, excusez nous de vous déranger, on cherche un ami, un vieux avec un béret qui râle tout le temps… »
La voix à répondue un peu énervée.
« vous êtes avec ce malade? il s’est pointé un soir entièrement nu et armé d’un fusil, je sais pas comment il a passé la clôture mais en entendant les poules gueuler je suis sortit et je l’ai trouvé en train d’essayer de baiser une de mes volailles…j’ai d’abord cru que c’était une de ces choses qui mangent les humains, mais il parlait bizarrement, alors on l’a assommé et enfermé… »
« ah », j’ai dit.
« et…. On peut le récupérer? On s’excuse pour lui, il le fera plus »
« Allez crever, notre communauté pas encore décidée de son sort… »
NOUS. Ca veut dire qu’ils étaient plusieurs la dedans.
« Vous êtes nombreux? On peut p’être s’arranger? »
La le mec est devenu hystérique. De ce que j’ai compris c’était une communauté de SURVIVALISTES. Que l’apocalypse de 2012 arrivait et que leur baraque était un bunker imprenable dernier bastillon du peuple élu.
Avant de rajouter qu’on avait attiré les morts jusqu’ici, et que si on était pas partis dans 5 minutes il nous abattrait. Au cas ou nous en doutions, deux types on ouvert une fenêtre et on tiré une rafale en l’air. Mitraillette je pense. On a pas fait les malins et jean Bat a suggéré de retourner à la bagnole. J’ai pris une photo, vite fait en repérage.
« C’est quoi ces mongols! » a demandé Serge. « Faut leur péter la gueule! ».
On est rentré, tamponner quelques enculés sur le chemin avec les basses à fond pour libérer le passage jusqu’au centre.
J’ai fait une recherche sur internet. Les survivalistes sont des mecs qui avaient prévu la fin du monde et qui ont construit des bunker avec leurs économies, remplis de bouffe et de p.q. ou des baraques protégées avec des panneaux solaires à la con. Ils ont pleins d’armes pour se défendre des méchants et des pillards. (ils avaient pas prévu les zombis par contre).
Voila.
Nous aussi on est des survivalistes sauf qu’on à rien prévu, rien à manger et pas de mitraillettes.
Ce soir y’a réunion au centre pour savoir ce qu’on fait.
Négocier avec ces mecs et libérer Crassard.
Devenir pote et profiter de leur protection et de la bouffe.
Ou les marave et tout Peter.
J’ai proposé aux autres de lancer un sondage sur internet, pour demander l’avis des autres survivants. Ca se trouve y’en a certains qui ont déjà eu à faire à cette situation. Ou des armes à nous prêter.
Si vous voulez voter ou nous aider, c’est en haut de la page. Merci.

lundi 2 janvier 2012

Jour 204 - Zombies 2012

Le 02/01/2012
Bureau de Daniel
23:56

Déjà la dernière fois on s’était promis de ne plus boire, ou du moins ne plus picoler l’eau de vie de Monsieur Crassard.
On a bien sur recommencé pour le nouvel an.
Cette fois on a fait la fête chez le voisin. Il était assez content d’avoir du monde. Pour l’occasion on a eu droit à du pâté de tête (tête de quoi, je sais pas) d’un cubi de rouge et bien sur, son alcool de poire.
C’est monté très vite et mes souvenirs s’arrêtent quand monsieur Crassard a sorti une vieille cassette de chansons paillardes avant de se hisser sur la table pour montrer son zizi. Puis plus rien. Encore une fois.
C’est le lendemain, après avoir vomi que j’ai remarqué les impacts de balles dans les murs et les bibelots éclatés un peu partout. Merde alors. Est-ce qu’on s’était battus? Y’avait il eu une attaque de zombis? Personne ne s’en souvenait… à priori, pas de traces de sang ou de cadavre. Il manquait toutefois quelque chose d’important. Monsieur Crassard.
On a fouillé dans la baraque, dehors, dans le jardin, personne.
Y’avait encore ses fringues sur la table de la cuisine, il serait pas parti à poil quand même… à l’extérieur les quelques morts vivants qui trainaient ne semblaient pas avoir bouffé quelque chose. Pas de sang frais sur eux.
J’ai regardé les photos dans l’appareil pour essayer de trouver des indices sur hier soir. Y’en a qu’une et c’est seulement le début de soirée.
Danny a soudainement eu une sorte de flash. Il s’est levé vers l’armoire et a sorti un bocal. « J’me souviens de ça, ca puait fort quand le voisin l’a ouvert… il a roulé une cigarette avec et l’a fumé. Moi j’en ai pas voulu pasque la fumée piquait les yeux …» ça ressemblait a de grandes feuilles verdâtres avec des boules épineuses pleines de petites graines. Jcrois que j’en ai déjà vu dans le jardin. Jean Bat qui s’y connais vachement bien, vu qu’il a été vendeur de drogue à Tijuana au canada, il a dit que c’était pas du cannabis. Sur le bocal y’avait une petite étiquette crasseuses avec écrit à la main : Datura. Connais pas.
Bref, peut être que la disparition du père Crassard est liée à ça…
« ou peut être que cette herbe est magique et qu’elle rend les gens invisibles une fois tout nu…p’être qu’il est la à nous regarder en rigolant et en secouant son zizi dans notre dos…». La théorie de Francis se tenait alors on a refouillé la maison cette fois en agitant les bras dans le vide pour tenter de le toucher. Mais rien. Bon, va falloir aller inspecter le quartier, il est forcement quelque part et peut être même en danger, qui sais.
Aujourd’hui on a rien trouvé, je vais me coucher, demain on reprend les recherches.

lundi 26 décembre 2011

Jour 196 - Le dernier Noël du monde

Le 26/12/2011
Bureau de Daniel
23:54

Putain, noël de merde. Jme suis réveillé seulement ce matin. Jean Bat nous a filé des coups de pieds. On est lundi quand même. On a tous vomis en se levant. Avec du plâtre dans la bouche et le front qui fait mal.
En prenant la douche j’ai eu quelques souvenirs, la musique, la chenille, Monsieur Crassard et son eau de vie à la poire. Une cagette entière qu’il a posait sur table gueulant joyeux noël.
Jme souviens du repas, les boites de thon et de cassoulet, Mr Crassard qui remplissait nos verres. Pascal qui chantait. A un moment y’a Jean Bat qu’a proposé de faire une virée en bagnole avec la musique. On écoutait ça : LIEN On a dégommé quelques zombis, puis Hermann a voulu mettre le feu à des voitures abandonnées. Très joli. Puis jme rappelle avoir débarqué dans une maison, casser des trucs et avoir allumé le gaz. Après plus rien et finalement une grosse boule de feu, dans la nuit.
Ca c’est rien, il reste des mystères. Ce matin en se levant, c’est-à-dire en décollant notre visage du lino du réfectoire, on a tous contemplé la pièce en titubant encore un peu. Y’avais des tables cassées, du vomi dans les coins et même dans une bouteille fermée avec un bouchon. Danny sentait l’urine des pieds à la tête et y’avais des dessins marronnasses sur les murs peints à la main ou apparemment directement avec les fesses.
Mais le pire c’était encore ça. Une zombie femelle gisait la, attachée avec des tendeurs, en position accroupie sur le canapé. Son crane était fracassé et son pantalon baissé. Merde. On s’est tous regardé avec nos yeux tous rouges et en se frottant les tempes. Jsais pas. Comme si des mecs étaient venus foutre le bordel chez nous pendant qu’on dormait et nous forcer à faire des trucs bizarres. La jme suis souvenu que ça faisait 6 mois que tout a commencé, c’est-à-dire Daniel et Delphine morts, et donc plus de médocs obligatoires.
Pt’être que finalement les morts vivants sont pas plus dangereux que nous.
Voici une photo prise par Mr Crassard pendant la chenille et à seulement une bouteille de poire.

lundi 19 décembre 2011

Jour 189 - Comment fêter noêl pas cher

Le 19/12/2011
Bureau de Daniel
23:55

C’est noël ce week end. (Fini la diarrhée, grace aux conseils de DrMills) Et on a bien l’intention de le fêter. Rien à foutre de ces enculés dehors. J’ai invité Monsieur Crassard, le voisin, qui ramènera son alcool de poire. Jeudi on a fait une mission pillage au LIDL et dans quelques baraques abandonnées du coin. Résultat : des boites de cassoulets cabossées, du chocolat en plaque à la date quasi pas dépassée, du thon, même de la confiture de prune. Serge a déniché du pâté de foie, ça fait comme du foie gras il a dit. Parfait. Pour ma part j’ai essayé de piquer en cachette quelques cadeaux a mettre sous le sapin. Restait plus grand-chose mais j’ai pu avoir la 3eme saison en dvd de Joséphine ange gardien, le dvd des animaux qui parlent, le disque de Steve Estatoff et quelques paquets de chewing gum. Tant pis faudra se battre pour cadeaux, mais ça nous occupera une bonne partie de la soirée.
On a tout foutu dans la bagnole a Jean Bat, musique à fond et direction le centre pour commencer la décoration de noël.
C’est Danny et Francis qui ont fait le sapin, j’ai fait une photo pour vous.
Sauf que maintenant on en a plus. Hier, on a branché la guirlande que Jean Bat avait réparée. Ca faisait super joli dans le noir. Vers minuit, quelqu’un a gueulé, ca sentait le cramé dans le réfectoire. On est tous descendu en slip, le sapin était en feu. « Bordel, ça doit être la guirlande électrique » a dit Jean Bat. Les flammes devenaient vachement haute et bientôt c’est le bâtiment qu’allait prendre. Serge et moi on a couru remplir des pichet d’eau pour les balancer sur le sapin. Tout le monde paniquait en criant putain, putain… dans le chaos j’ai appris que le plastique quand ça brule, et bien ca fait beaucoup de fumée et que ça pique les yeux et la gorge. On y voyait que dalle à force et j’ai entendu quelqu’un vomir. Puis on a entendu un grand bruit de verre cassé. La fenêtre… La fumée s’est un peu dissipée, c’était Pascal qui venait de balancer une chaise à travers le carreau. Il toussait et avait les yeux tout rouges. Pas con, comme idée, quoique… d’un côté si, vu qu’on a rapidement vu des zombis se battre le droit d’entrer. L’odeur du plastique brulé semblait pas les gêner, au contraire ils s’agrippait un vers brisé de la fenêtre avec leurs mains déjà bien faisandées et nous fixaient de leurs yeux d’alcooliques. Certains claquaient des dents mais pas parce qu’ils avaient froid. Ils voulaient surtout notre petit cul et nos tripes. Pascal a réagit assez vite pour une fois et il commençait a fracasser les pieds de sa chaise sur les cranes puants. Efficace mais il allait vite s’essouffler et laisser rentrer ces enculés.
« La musique! Va chercher la chaine! » a hurlé Jean Bat. Danny a foncé à l’étage. J’ai préféré y allait aussi vu que le Danny a l’habitude de laisser tomber les choses. Il a arraché tous les fils en tirant sur le poste et par chance on ne l’a pas lâché dans l’escalier. Il a fallut trouver une prise, rebrancher les câbles dans le bon sens. Pas facile quand tout le monde vous hurle dans les oreilles de se bouger le cul. Un des zombis avait réussit a passer et se trainer au milieu des débris de verre. Francis faisait du mieux qu’il peu en le tabassant avec les coussins du canapé.
« Ca y est, j’ai dit, je met laquelle? » personne m’a répondu donc j’ai envoyé au hasard du PAT BENESTA. Les basses et le volume à fond.
Ahah! Toujours aussi radical. Les murs tremblaient et les morts vivants aussi. Ils ont reculés des les premières vibrations de ce tube planétaire. LIEN ICI. Même celui qui était entré reculait en gueulant comme fond les muets ou les mongols. Ils semblaient vraiment souffrir ces tapettes de zombis. Bref, avant même que le morceau finisse, on avait ramené une table de cantine et de quoi la clouer pour boucher la fenêtre. Du travail de pro. Un jour, quand tout ce bordel sera fini, j’écrirait un livre pour raconter tout ça. Je serais vachement riche et connu, je serai invité chez Michel Drucker et j’aurais un Hummer pour aller faire les corses avec du Pat Benesta à fond et des filles aux gros titis qui font couler du champagne sur leurs seins.
Enfin… si y’a encore des gens en vie pour acheter mon livre… et aussi si Michel Drucker n’est pas un zombie…
Bon, ca me fait mal au crane, jvais les aider les autres à nettoyer. Vivement noël.

lundi 12 décembre 2011

Jour 182 - Scatman world

Le 12/12/2011
Bureau de Daniel
23:58

Putain, jvais faire court, on est tous malades à crever. Vous allez voir, c’est passionnant.
La semaine on a bien glandé. Y’avais de la bouffe, du Pat Benesta la journée plus quelques caillasses balancées à la fronde sur les enculés de dehors, enfin le soir, la cassette de TATAYET qu’on connait par cœur.
C’est con qu’on en fait plus.
Hier on s’est aperçu que c’est bientôt noël. D’habitude c’est Daniel qui organise tout. Les ateliers fabrication de décors pour le sapin, la sono pour la fête et le karaoké et bien sur se déguiser en père noël. (même si on sait très bien que c’est lui à cause de ses basquettes).
Bref, hier on a pris la voiture pour aller à LIDL. Le magasin avait déjà été pillé et il ne restait que quelques boites de cassoulet, de céréales avec le panda dessus qui fait peur à Francis et une bûche de noël. On a pas pu tenir en rentrant et on a décidé de manger la buche « arôme chocolat » le soir même. J’ai fait les parts et chacun à savouré ce « roulé de noël » comme y‘a marqué. C’était la fête.
20 minutes plus tard on se battait pour aller aux chiottes. Hermann et moi on a même du utiliser les lavabos pour se vider comme un poulet. Depuis hier donc on survit entre les maux de ventres et les odeurs de vomis et de merde. Je crois même avoir inventé de nouvelles couleurs.
Cet enculé d’hermann s’est enfermé dans les toilettes avec sa couette, Francis et Pascal gémissent la tête dans l’oreiller et moi, Jean Bat et Serge on s’est installé en haut sur le rebords de la fenêtre. Vous me croirez si vous voulez, ben les morts vivants viennent même se battre notre vomi… c’est vraiment des dégueulasses.
Y’a que Danny qui va bien. Encore une fois c’est assez étrange… il échappe à la transformation après 2 morsures de zombis et ensuite à la bûche empoisonnée… serait-ce l’élu? Comme dans Matrix?
Bon, je peux pas rester longtemps assis devant l’ordi, alors je vous dis à la semaine prochaine. (Si quelqu’un sait quel médicament prendre ou quoi que ce soit, n’hésitez pas...) j’aimerai mieux crever en héros un flingue à la main devant milles zombis que dans mon caca.

lundi 5 décembre 2011

Jour 175 - comment se débarrasser d'un voisin trop bruyant

Le 05/12/2011
Bureau de Daniel
23:12

Bon, cette semaine on en a pas branlé une. Déjà pasqu’on étaient plus détendus avec notre nouvelle arme sonore et que j’ai passé mes journées sur internet a essayer de contacter d’autres survivants. (si possible des filles). J’me suis inscrit sur « meetic » comme me l’avait conseillé Jean Bat, mais on dirai qu’il n’y a plus personne.
Ah si, avant-hier, des gens sont encore mort et y’a eu une autre explosion etc… on finis par s’habituer à ce genre de chose depuis le temps.
Je vous explique, car Francis et Jean Bat sont quand même super fières.
Voila, la semaine dernière on s’inquiétait de voir des véhicules roder autour du centre. Et un matin on a découvert camions pourris garés dans le jardin et une sorte de campement. Le tout entouré de flambeaux.
« C’est quoi cette merde » a dit Hermann. On a d’abord pensé à des gitans, mais y’avait pas de poules. Puis à des témoins de Jéhovah mais ils étaient pas en costard. Alors Serge a lâché le mot : c’était des HIPPIES.
Et c’est pas le pire, car l’une d’eux est venue nous parler, une femme toute maigre avec une veste en laine et les cheveux gras. Elle parlait très fort en touchant ses cheveux crados. Des HIPPIES végétariens qui souhaitaient « vivre en harmonie avec les morts car c’est nous qui les avons créés à cause de notre consommation de viande et d’aliments génétiquement modifiés, que c’est le résultat d’une société basé sur le capitalisme et il est possible de les nourrir avec du tofu » .
J’ai rien compris. En tout cas ces clodos herbivores avaient squatté notre terrain et nous demandaient même à manger. Comme on est taquin, on les a envoyés chez le voisin Mr Crassard car il possédait un grand potager… on riaient en cachette car Mr Crassard devait déjà être en train de charger ses fusils. Il déteste par-dessus tout, DEUX choses : les gens de couleur et surtout les gauchistes.
En les observant j’ai cherché à comprendre comment ces tarés avaient réussis à survivre… c’est vrai, tenter de faire ami-ami avec des zombis c’est du suicide. Puis j’ai compris le soir venu, lorsqu’on a arrêté la musique. Les flambeaux. Y’en avait des dizaines plantés à espace régulier tout autour de leurs camp. Le feu éloignait aussi les morts vivants. Pas con le beatnik. Vers minuit, ils ont allumé un grand feu et jouaient du djembé tous en cœur. Les zombis se tenaient la à quelques mètres comme hypnotisés. Putain, ces cons la peuvent pas aller bouffer leurs cervelles qu’ils cessent ce bordel! Serge était furieux. Comme le voisin il déteste les HIPPIES, pasque lui c’est un rockeur avant tout. Alors avec Jean Bat et Francis ils sont aller chercher des boulons dans le garage et la fronde de pêche de Daniel. Au début ils se sont battus pour tirer en premier, mais comme J.B a été chasseur en Australie c’est lui qui à commencé. Il a raté de peu la tête d’un chevelu et c’est le rétroviseur du van qui a prit. Francis a faillit se crever un œil et enfin Serge a touché une femelle en plein front. Même d’ici on a entendu le POC!. J.B a continué, dans le mille encore une fois, et sur la même connasse. Re- POC!… la victime a voulue se lever, elle a titubée et s’est écroulée dans le feu. Ca a du la réveiller car elle s’est débattue avant de commencer une drôle de danse en hurlant. Les autres ont paniqués. Surtout quand la torche humaine a foncée dans les tentes. Ca brule bien, la laine dis donc. Le camp a vite pris feu à son tour, ainsi que d’autres HIPPIES et bien sur les véhicules. D’où l’explosion dont jvous ai parlé. C’est aller très vite. Certains ont fui a travers les flammes emportant avec eux les flambeaux. Vous devinez la suite. Ces charmants zombis ont attendus patiemment que s’éteignent les flammes pour venir festoyer avec les restes de viande de HIPPIES cuite à point.
Serge a tenu à immortaliser cette soirée avec une photo.
J’ai de plus en plus de mal à comprendre le peu de survivants qu’on peut croiser.

lundi 28 novembre 2011

Jour 168 - Le tuning sauve le monde

Le 28/11/2011
Bureau de Daniel
23:25


Comme je vous l’ai raconté la semaine dernière, notre nouvelle arme anti-zombis marche du tonnerre! La musique de Pat Benesta, notre sauveur tourne en boucle presque toute la journée. On éteint les enceintes la nuit et, la, les enculés rappliquent aussitôt et on s’endort avec le bruits de leurs hurlement et des coups sur les fenêtres. Monsieur Crassard râle un peu et il dit que c’est de la musique de tapettes et de drogués. En échange on lui a rapporté de la gniole trouvée dans la cave d’une maison voisine. Car oui, depuis on peut sortir pratiquement quand on veut. On prend la voiture à jean Bat et on roule, coffre ouvert avec sa puissante sono à plein volume. Les morts vivants s’écartent sur notre passage. Jean Bat il dit que c’est comme moise avec la mer rouge. Bref, souvent après on a les oreilles qui sifflent mais on est quand même content.
Du coup hier après midi on a fait plaisirs à J.B. Et en même temps c’est utile. On est allé à « Kick tuning » la boutique préférée de Jean Bat. A 4 km sur la nationale. On pouvait pas tous rentrer dans le bolide alors y’avait juste moi, Serge, Francis et J.B. Pour la route on a mis la 7. Un super remix. écoutez moi ça . Arrivé devant, on a laissé tourner la sono pour préparer notre fuite si ces connards se pointent. C’était fermé mais Serge à trouvé un gros pneu sur le parking. Il l’a lancé de toute ses force avant de rebondir sur le plexiglas et a manqué sa tête de quelques centimètres. Ensuite il trouvé un pilier, (on l’a laissé faire pasqu’il voulait se venger) et a fracassé la porte pendant 5 bonnes minutes, tout rouge. A l’intérieur, personne, pas de survivants apparemment. Jean Bat marchait au ralentis avec les yeux qui brillaient. Je crois même que devant le rayon accessoires sono il a pleuré. Bref, il savait exactement ce qu’il nous fallait, il avait préparé sa liste dans la tête depuis toujours. On a dégoté un chariot dans le garage et foutu tout ce que J.B nous donnait. Des amplis, des enceintes super lourdes, des fils et pleins d’autres trucs chromés. J’ai surpris Francis dans un rayon se remplir les poches de sapins parfumés. Mieux vaut ne pas se poser de questions.
On a laissé Jean Bat vérifié la cargaison et Serge a trouvé le rayon motos.
Il a essayée une paire de bottes un peu trop petites - « mais pas grave », un blouson en cuir et des mitaines noires. « Je suis l’aigle de la route! » il a dit devant la glace. Trop la classe. Moi j’ai choisis une nouvelle paire de lunettes, des autocollants avec des flammes pour le bus et pleins de calendriers avec des femmes à poil sur des voitures.
Dehors, toujours personne, tant mieux. Car c’est la que la musique s’est arrêtée. Putain, plus de batterie à dit J.B. C’est vrai que ça tire beaucoup tout ce matos. On a pensé à en prendre plusieurs pendant que Jean Bat changeait la sienne. Pas cons.
On s’est entassé avec le borde la l’arrière et on a repris la route dans un dérapage à peu prés contrôlé. On était invincibles!
Les autres étaient super content des calendriers. Serge aussi, quand il a pu enfin enlever ses bottes.
Y’a que Hermann qui semblait inquiet. Pendant notre virée à l‘extérieur, il a dit avoir aperçu trois voitures passer et ralentir devant le centre. Bizarre. Des survivants? On va surveiller ça.
En attendant, matez moi un peu ça! Jean Bat a fini tout à l’heure, c’est pas la classe, hein?

lundi 21 novembre 2011

Jour 161 - Pat Benesta for ever

Le 21/11/2011
Bureau de Daniel
23:15

Ouah! Les amis, vous ne devinerez jamais ce qu’il nous est arrivé…
Bien sur, on a retrouvé Hermann, oui, mais c’est pas tellement ça la bonne nouvelle. Jvous raconte vite fait pasque depuis notre retour c’est la fête au centre. Voila, on a roulé un peu sans trop savoir ou aller. A un moment on a vu une grosse fumée au loin. Si un truc cramait, y’avait de grande chances que ce soit Hermann. Du coup on a suivi les signaux. Pas manqué, c’était une bagnole qui brulait. On a donc stoppé le bus et regardé aux alentour. Rien, pas même un zombie à la con. On se trouvait dans un petit lotissement apparemment calme. Enfin pas tant que ça car en écoutant bien ou pouvait entendre un bruit régulier. Comme si quelqu’un tapait en rythme. Jean Bat a ouvert les portes et on a pu tendre l’oreille. «C’est de la basse» à dit Serge. Oui, ça ressemblait au son de la stéréo du bolide à J.B. Putain qui est-ce qui pouvait écouter de la techno en ce moment?
C’est la qu’une fenêtre s’est brusquement ouverte et on a vu Hermann apparaitre au 1er étage d’une baraque. «Hey! Les gars! Vous devinerez jamais!…Montez!» on entendait pas très bien avec la musique. On est entré dans le jardin de la baraque en question et la porte s’est ouverte. Merde alors, une petite vieille en blouse a fleurs se tenait la. Entrez vite qu’elle a dit. Ce qu’on a fait, à la queue leuleu, un peu timides. Hermann nous a rejoint avec un grand sourire. «Alors, les mecs, vous avez vu mes signaux de fumée?…eheh, pas mal hein, c’est la caisse du voisin, et madame Benesta l’aime pas beaucoup. Il a essayé de la mordre l’autre jour… venez j’vais vous présenter quelqu’un…» et on l’a suivi dans l’escalier.
Benesta… je connais ce nom, jme suis dit. Et en entrant dans la chambre j’ai tout de suite compris. J’étais chez le maitre. Le king. Le roi de la musique, Pat Benesta ! Le vrai! Putain, je savais qu’il était du coin, mais quand même, à quelques kilomètres seulement du centre! On y croyait pas, et c’est avec les mains qui tremblaient qu’on a salués ce demi dieu.
Y’avait des cd de Benesta dans tous les coins, deux ordi et un synthé posé sur un bureau. Ouah, c’est exactement comme je l’imaginait. Il parlait pas trop car il était occupé a jouer sur son ordi. Normal, un géni doit savoir se détendre entre 2 compositions. Hermann nous a expliqué qu’il s’était fait renversé par une voiture. Rien de grave. Et la mamie qui conduisait l’avait ramené chez elle pour le soigner. Cette mamie se révéla être la mère de Benesta… ca n’arrive que dans les films les trucs comme ça. Il se trouvait que la dame n’avait plus toute sa tête. Jsais même pas si elle savait pour les morts vivants. Il lui arrivait d’en écraser un ou deux en allant faire les courses. Par chance, il ne devait pas y en avoir beaucoup par ici. En fait, une fois par mois elle roule jusqu’à l’épicerie du coin et laisse l’argent sur le comptoir. La cuisine est pleine a craquer et la chambre (enfin le studio) de Pat aussi.
«Tes amis vont bien rester a diner?» a demandé la vieille dame. Pat a pas répondu, mais nous on a dit oui. J’arrêtais pas de le regarder, toutes ces heures a écouter en boucle les meilleurs morceaux de techno jamais réalisés, et jme trouve tout à coup devant son créateur… Bref, on s’est un peu détendu en mangeant et Pat nous a même rejoint. Il a répondu a quelques une de nos questions et en remontant, à la fin du repas, il a accepté de faire une photo souvenir…La classe!
Bon on a réussis a se faire inviter pour la nuit et on a pu dormir dans le salon. Au matin suivant, on a eu chacun un cd dédicacé.
«Au fait» , j’ai osé demandé, «comment se fait il que vous ne soyez par envahis par les zombis ici?… nous c’est la merde au centre…»
«La musique…» il a marmonné…
«…à partir d’une certaine fréquence de basses, la musique les fait fuir… J’en est foutu plein mon dernier album, vous n’avez qu’a essayer»
Merde alors, ce mec est vraiment un géni.
Ensuite il a dit qu’il avait des trucs à faire est s’est remis au travail sur son lit.
On va y aller, j’ai dis. On a salué une dernière fois l’Artiste et la vieille dame nous a donné un gros sac de nourriture. Direction le centre en serrant mon cd dédicacé sur le cœur.
Les enceintes du bus étaient pas assez puissantes, du coup on a pas pu se servir de la musique. Jean Bat a garé le bus juste sous la fenêtre du 1er étage et on a grimpé sur le toit pour l’atteindre. Content d’être rentré.
Ce soir c’est la fête, ya du cake au raisins et des chipos. Tout a l’heure on a installé les enceintes de la chaine stéréo à la fenêtre et lancé le cd. Le King avait raison. Le son au maximum, on a vu ces enculés pousser des gémissements et reculer lentement… j’ai cru pleurer, mais jme suis retenu devant les autres. On avait enfin une arme efficace contre les zombis. Les basses de Benesta. Sauf qu’a un moment donné le voisin, monsieur Crassard est sortit et nous a menacé en tirant 2 coup avec son fusil pour qu‘on arrête le bordel. Ok, bon, demain on ira lui rendre visite pour lui expliquer. Jvous laisse, ce soir on a bouché les éviers avec du P.Q et laissé couler l’eau pour faire une gigantesque piste de glissade dans le couloir. En courant bien depuis l’escalier et se jetant sur le ventre on peut atteindre le mur des toilettes.

lundi 14 novembre 2011

Jour 154 - Pas encore morts

Le 14/11/2011
Bureau de Daniel
23h30

Ca fait une semaine qu’on a pas de nouvelles d’Hermann. Une semaine qu’il a découpée la vioque dans la cantine avant de se couvrir de ses boyaux et de sortir comme ça, au milieu des zombies.
En temps normal, quand Hermann disparaissait dans la nature, on s’inquiétait plutôt pour les autres, qui pourraient croiser sont chemin… mais la c’est différent, les enculés qui trainent dehors sont vachement plus dangereux et aussi affamés que nous.
Du coup, on a pris une grande décision ce soir, on part chercher Hermann avec le bus. De toute façon on a plus rien à manger et si on reste ici on risque de s’entretuer, voir se manger aussi. Et puis y’en a plein le cul de ces enculés. Obligés de rester enfermés alors que c’est eux qui devraient avoir peur de nous. C’est vrai, c’est nous les cas sociaux du centre qui faisaient peur aux autres avant.
Difficile d’atteindre le car cette fois ci. Un sprint ne suffira pas, car ces nouveaux morts vivants sont super rapides.
Jean Bat a proposer de les attirer de l’autre coté du bâtiment. En premier avec Danny, puis ce dernier à proposer d’utiliser la carcasse de la morte. Pas con. Mais Est-ce qu’ils se mangent entre eux? Hein?… du coup on a fait un test. J’ai chopé la bassine avec les restes et tout balancé par la fenêtre. Radical. Ces enfoirés se sont jetés dessus. D’en haut on aurait dis des fourmis autour d’un sucre. Sauf que les fourmis ne t’arrachent pas les tripes en grognant… du moins pas encore.
J'ai pris une photo.
Alors voila, il est presque minuit, les autres m’attendent pour balancer le cadavre et foncer de l’autre coté pour atteindre le bus. Les premiers arrivés auront les places du fond.
J’ai fait un cd pour la route, avec ma chanson préférée pour les moments tristes. Sûr que y’en a qui vont pleurer en regardant le paysage défiler à la fenêtre, au ralentit, comme dans les films.
Lien chanson .
On a déjà une piste, Serge a vu une fumée au loin, vers Galgon. P’têtre que c’est Hermann qu’a brulé encore un truc.
J’vous tiens au courant en rentrant… enfin on verra.

lundi 7 novembre 2011

Jour 147 - Des boyaux de la chair et de la peau

Le 07/11/2011
Bureau de Daniel
23h49

Bon, cette semaine y’a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c’est que notre plan pour se faufiler à travers les zombis a marché. La mauvaise c’est qu’on est sans nouvelles de Hermann.
L’autre matin on a donc choisi une victime parmi les morts vivants. Une handicapée qui se trainait au sol avec ses deux bras encore valides. On a attendue quelle s’approche de l’entrée et j’ai balancé un gros parpaing depuis le toit. Du premier coup. La tête a fait SHLOF et puis son corps a arrêté de gigoter tout net. Rapidement les autres l’ont empoigné et rentré à l’intérieur. Je suis descendu. Putain, elle puait déjà la conasse. Elle devait avoir genre 70 ans au moins. Serge a prit les choses en mains, vu qu’il avait fait un stage à la boucherie d’une semaine. Il a accroché ses jambes avec de la corde de spéléo et on a tous aidé à hisser la vieille à la poutre du réfectoire. Il nous a bien fallu une heure pasqu’on la fait tomber plusieurs fois. On a fixé, fait un nœud et voila. Elle pendait la tête en bas, les bras ballants au dessus d’une grosse bassine trouvée dans la cuisine. Sa tête pissait le sang et remplissait doucement le récipient avec un bruit de pisse.
« faut l’ouvrir » a dit Serge. Mais personne a bougé. Sauf Hermann, qui avait déjà un couteau de cuisine dans chaque main. « c’est comme un lapin » qu’il a lancé avant d’arracher sa chemise de nuit et de tapoter le corps comme pour choisir les meilleurs morceaux. Et puis PAF! Il a planté le couteau dans le bide juste en dessous du nombril. Ses nichons tous ridés on tremblé un peu, et puis il a descendu la lame en forçant bien. Jusqu’en bas. Ca a tenu un moment et puis l’entaille s’est doucement élargie et tout est sorti en faisant SPLOSH! dans la bassine. Intestins, boyaux, estomac, on savait plus trop. C’est assez impressionnant de voir que tout ça tient uniquement dans notre ventre. Le pire, après, c’est l’odeur. Un mélange de bête crevée et de merde. On a tous reculé et Francis a trouvé l’idée de se scotcher un kleenex vert parfumé à la menthe sur le nez. Pascal a vomi, lui. Tapette. Comme le récipient était déjà bien plein, le sang a giclé partout sur le sol. Heureusement, Jean Bat avait prévu des bâches en plastique, maintenant toutes tachées. Hermann aussi était bien cradossé, mais ça semblait pas le déranger. Il se mouchait avec l’avant bras comme fond les mécanos quand il ont les mains pleines de cambouis. Il avait presque l’air cool et détendu comme ça. « Coriace la salope » qu’il a dit avant de planter le couteau dans le cadavre et de pousser la bassine vers nous avec le pied. « V’la tout ce qu’il nous faut… y’en a pour 2 ou 3 personnes à tout casser »
Ah oui. C’est vrai que le plan était bien de se couvrir des restes. Les plus dégueux tant qu’a faire… Merde, j’ai pensé, pas moi. On s’est tous tourné comme d’habitude vers Danny, lui qui était si volontaire, mais ce salaud s’était déjà barricadé dans sa chambre.
« Ok, je vois, les mecs » à sorti Hermann, « que des tarlouzes, comme d’hab » et il a dit qu’il y allait tout seul. Exceptionnellement, la, je voulais bien être une tarlouze et éviter de m’enduire de tripes et de boyaux.
Quand il a planté ses mains dans le tas, le bruit a fait revomir Pascal. Ca faisait un peu comme quand on touille une assiette de nouilles trop cuites. L’odeur était encore plus forte. Il a tiré une bonne poignée et s’est barbouillé avec. D’abord la tête, le visage et puis le reste du corps. Comme une sorte de boyau pendait un peu trop, il a enroulé autour du cou, comme une écharpe. Sa figure était toute rouge et on voyait plus que ses yeux blancs et son sourire. Il avait l’air assez fière en se regardant dans la glace. D’habitude Hermann est quelqu’un qui sent pas très bon, mais la, c’était pire que tout. Vivement qu’il sorte de la, j’ai pensé. Ce qu’il a fait, en laissant des traces à chacun de ses pas. Il est sortit discrètement, on a fermé la porte et couru à l’étage pour observer.
Génial, Les autres zombis l’ignorait pour l’instant. Il se dandinait et passait à quelques mètres seulement des enculés sans se faire repérer… Le plan marchait du tonnerre. J’ai demandé quel était le plan, d’ailleurs. Les autres on dit que c’était de traverser sans se faire voir l’armée de zombis. Ok. Mais après, ça on avait pas encore réfléchi. Bon, espérons que Hermann trouve la suite. Nous trouver à manger, par exemple…
Bref on l’a regardé s’éloigner, encore et encore jusqu’à atteindre le coin de la rue et puis plus rien. On attend depuis 2 jours quand même. Je m’inquiète. Et pas uniquement pour le cadavre qui pend dans la cantine et qui commence sérieusement à fouetter malgré les mouchoirs à la menthe.

lundi 31 octobre 2011

Jour 140 - C'est Halloween

Le 31/11/2011
Bureau de Daniel
23h54

Aujourd’hui c’est halloween. Enfin avec la présence de ces monstres, la, dehors, c’est tout les jours la fête des morts. D’habitude au centre on décore le réfectoire et on se déguise avec des vêtements que Daniel achète à la foire fouille.
Bref on avaient pas trop le cœur à la fête cette année. Surtout que, comme jvous l’ai dis la semaine dernière, une nouvelle race de zombis s’est pointée. Plus rapides, plus méchants et peut être moins cons que ceux qu’on avait au départ. Y’a qu’a les voir en bas qui essayent même de s’agripper au mur qui a s’arracher les ongles. Plus question de sortir comme avant en les évitant au pas de course. Fallait tout de même trouver un moyen, car on recommençait à être à court niveau bouffe.
Hier Pascal a essayé d’ouvrir la porte de service, ces enfoirés nous ont repérés depuis le jardin et se sont rués sur nous, j’ai juste eu le temps de prendre la photo, pour vous montrer… impressionnant comme ça galope vite ces enculés de morts vivants.
Enfin, cet après midi, Serge a eu une idée. Comme ces halloween, pourquoi pas se déguiser en zombie et se faufiler à travers eux, ni vu ni connu jt’encule. Pas mal. On a décidé que ce serai Danny, car « c’est le meilleur et tout » , on lui a dit.
Il a enfilé des fringues sales à Hermann qu’il a fallut déchirer un peu. En fouillant dans le sac d’une des pétasses venue en bus, on a trouvé du maquillage. C’est Francis qui s’en est chargé. Du noir sous les yeux, du rouge un peu partout et voila. Dans le noir ça devrait passer. Le Danny semblait pas très rassuré mais âpres quelques encouragements on a réussi à le pousser dehors. Ca n’a pas durer longtemps, il a fait le morts qui marche super bien pendant 1 minute, puis un de ces type l’a de suite fixé de son dernier œil et s’est mis a roter en montrant les dents. Danny a arrêté de faire le zombie et nous a rejoint en hurlant. On a ouvert, Danny a réussi a passer la tête et s’est écroulé en travers la porte. Merde, l’enculé de borgne lui avait chopé la jambe et entamait de grignoter son tibia. On a tiré Danny par les bras pendant qu’il gueulait de plus en plus fort. A force de filer des coups de godasses dans la gueule du zombie, il a fini par lâcher et Jean Bat a pu claquer la porte.
Danny se calmait pas, normal, il avait une sacrée morsure à la cheville, on aurait dit celle d’un gros chien. Bon, c’était pas la première fois, il s’était déjà fait niaqué le cul au début. On avait eu peur qu’il se transforme lui aussi, mais rien. Par sécurité on l’a quand même enfermé dans le garage. Ca fait déjà une heure, toujours rien, il ne hurle plus, il siffle. Bizarre ça quand même. Tout ceux qui se fond croquer et deviennent aussitôt l’un d’eux. Et pas le Danny…
Bref, je rejoins les autres, cette fois c’est sur un forum d’internet que j’ai trouvé un nouveau plan. Parait que pour pas se faire repérer par les morts vivants, il faut se couvrir de leurs odeur… soit, étriper l’un d’eux et bien étaler le jus et les restes sur toutes les partie du corps. De cette façon, il ne peuvent plus renifler la viande fraiche et on passe inaperçus. C’est un peu dégueu mais, heureusement, jpense que Hermann sera volontaire, c’est son genre de truc, ça.

lundi 24 octobre 2011

Jour 133 - Les visiteurs

Le 24/10/2011
Bureau de Daniel
23:58

C’est la fête à la maison. La j’vais dire au revoir à nos visiteurs surprise. Désolé.
Sont arrivés hier après midi. Alors qu’on était sur le toit avec serge à balancer des tuiles et des briques sur le crane des enculés, on a vu un bus énorme débarquer. Il est passé devant, puis à pilé. Le genre de bus comme dans les films américains, avec 2 étages et les vitres teintées. Jsuis aller chercher les autres et on a fait coucou.
Le car est resté un moment immobile avec le moteur allumé puis il a foncé vers nous en dégommant quelques morts vivants. Le part choc les faisaient carrément éclater en bouillie. Faut dire qu’il roulait super vite, mais il a pilé d’un coup en faisant plein de poussière. Les portes avant se sont ouverte avec un gros PSHHH… y’avait même de la fumée qui sortait de l’intérieur. Un des zombis a réussi à s’approcher de l’ouverture et puis PAN! Il a été éjecté de deux bons mètres en arrière, la tête amputée…
Cool, ça dis donc j’ai pensé. J’usqu’a ce qu’on assiste au spectacle de la semaine! 3 ou 4 type, genre bien baraqués, cranes rasés et sapés de noir on déboulés. A eux seuls ils ont défoncé le peu de connards qui s’étaient amassés un peu trop prés. Z’avaient des tatouages, sur leurs bras et des santiags. Danny tapait dans les mains et sifflait comme au stade de foot. Le ménage fait, 3 autres gars sont descendus. Un moustachu avec un chapeau. Un petit blond mastoc avec la nuque longue et un autre plus maigre qui fumait. Ils avaient l’air étrangement calme…pourtant fallait jamais trainer dehors comme ça.
« Salut » à fait le moustachu avec la main. Comme ils avaient l’air sympa et drôlement cool, on a ouvert la porte d’en bas et hop, tout le monde s’est retrouvé dans le réfectoire, comme d’hab. à se regarder.
Hormis les 4 types en noirs qui se tenaient dans un coin en rigolant, les 3 autres se sont tout de suite mis à l’aise. Le plus grand qui ressemblait à un cowboy a posé une bouteille d’alcool sur la table et a dis quelque chose. On a rien compris. Ca devait être du patois comme monsieur Crassard ou de l’anglais. (les films ou il faut lire les dialogues en dessous). Heureusement Jean Bat nous a aidé. Apparemment c’est des musiciens. Vu la taille du bus ils doivent être vachement connu dans le coin et faire plus que le bal du 14 juillet de Galgon. Bref, jamais vu. Peut être ils viennent de la ville. Après il a expliqué avec pas mal de gestes qu’il voulaient emprunter de l’essence à notre bus qui était dans la cour. On a dis d’accord, mais pas tout pasquon sait jamais, hein.
Puis ils ont allumés des cigares, ouvert d’autres bouteilles d’alcool fort. Pascal était aux anges et les autres aussi d’ailleurs, on pensait plus à l’extérieur mais juste à rigoler avec ces mecs venus de j’sais pas où qui ressemblaient à des personnages de films en VHS. Serge a prêté sa guitare (et ça c’est très rare car la dernière fois que Daniel l’a fait tomber, il a fallut le recoudre au bras à l’hôpital, et Serge s’est fait salement punir). Le cowboy moustachu jouait bien et très fort. Ca a excité tout le monde et jme souviens que beaucoup ont vomis. Après plus rien.
Ce matin ils ont dis qu’ils allaient partir pour « le concert de la fin du monde » a traduit Jean Bat.
Bizarre quand même, quand beaucoup préférerait se barricader ou trouver de la bouffe. Doivent être fous j’ai pensé, comme pas mal de vivants en ce moment.
On a tout de même fait une photo avant tout a l'heure, au cas ou ils soient connus plus tard. (J’en ai une avec jean pierre Papin aussi, pour de vrai) j’espère les vendre dans le futur.
Alors, comme jvous disait, j’y retourne dire au revoir pour de bon, peut être que vous les croiserez si vous lisez ceci.

lundi 17 octobre 2011

Jour 126 - Les Zombylettes

Le 17/10/2011
Bureau de Daniel
23h55

Je suis pas sur, mais je crois qu’on a encore fait des conneries. Mais c’est pas entièrement de ma faute, c’est un peu les autres aussi.
Du coup tout le monde m’en veut un peu, c’est pour ça que ce soir je fais vite pour aller rejoindre les autres trouver un plan. Encore, oui, mais cette fois c’est pour nous débarrasser de nouveaux ennemis…
Je les ai appelés les « Mobylettes ».
Bon voila ce qui s’est passé. On a passé la semaine a se préparer à cette nouvelle race de morts vivants qui courent. Ils viennent de la grande ville il parait. Bref, on a pillé quelques baraques du quartier pour refaire le stock de bouffe et voté a l’unanimité pour la fabrication de cocktails Molotov. J’usque la ca avait été super efficace. (Merci aux lecteur pour le conseil). On a donc envoyé Danny siphonner un peu d’essence du bus. Deux bidons plein, on en avait plus qu’il ne le faut. En trottant, j’avais trouver sur internet comment fabriquer du Napalm (la encore, merci au lecteur…bravo, ça nous a bien mis dans la merde). La nuit suivante j’ai porté les bidons en cachette dans le garage et je les aient remplis de polystyrène que j’ai arraché au plafond. J’en ai mis la dose, putain.
Le lendemain j’ai fait la surprise aux autres, les réservoirs étaient a présent plein d’une pate visqueuse blanche. Ce devait être ça le napalm…
« Vous inquiétez pas, j’ai dit, j’ai un nouveau plan, rappelez vous dans Braveheart, la bataille avec les enculés, ou Mel Gibson et les gentils ils étale du truc inflammable dans le champs et après quand les méchants arrivent il tire une flèche en feu et BrAouf! Ces cons là brulent avant même de donner un coup d’épée!… c’est pas génial, ça! »
Tout le monde n’a pas eu l’air enchanté, ou alors c’est qu’ils avaient pas compris ou vu le film. Bon tant pis, de toute façon c’était déjà fait, hors de question d’aller pomper plus d’essence dans le bus, on pourrais en avoir besoin.
Samedi, avec l’aide des Devils et leurs mobylettes, on a vidé la préparation sur tout le jardin, pas trop prés non plus du centre, pasqu’on est pas cons quand même. Les zombis n’étaient pas trop nombreux ce jour la, et la bande a rapidement vidé les bidons entièrement. La vache, ça puait ce truc. Pascal a même reniflé les container et il est resté toute la journée immobile dans son coin a rigoler.
Le plan était simple. Les Devils devaient camper à l’entrée du village pour guetter l’arrivée des enculés. Dés qu’ils les aperçoivent, il roulent jusqu’ici pour les attirer dans le gazon. La, ils dégagent vite fait et nous on lance la flèche enflammée et ils brulent tous. On a gagné. On fait la fête.
Ca avait presque marché…
Dimanche matin, vers 10h on a entendu les moteurs des mobs et les Devils qui hurlaient en fonçant vers nous. On étaient déjà postés aux fenêtre. La flèche était prête, en fait j’avais entouré un slip autour d’un bâton pointu que je lancerai tout simplement. J’avais l’air super cool avec, et j’avais même un cigarillo piqué à Daniel comme Snake dans « Los Angeles 2013 » . C’est la qu’on a vu les fameux morts qui courent vite. Putain, une vraie meute d’enculés. Ils collaient les Devils de très prés même… J’ai brandis ma torche, prés à faire feu, les autres me regardaient, inquiets ou en admiration, J’ai cherché le briquet dans ma poche…Merde, je le trouvait plus ce con…Les motards étaient la, j’ai commencé à paniquer, on entendait déjà les zombis grogner. Putain de briquet! J’ai gueulé, avant de jeter machinalement mon cigare pour me servir des deux mains.
C’est bon? Vous avez deviné… La clope à atteint le jardin, en bas et BrAouff! Je suis resté immobile un moment avec ma flèche et le briquet dans les mains. Les Devils n’ont pas eu le temps d’aller bien loin, ils ont pris feu aussitôt. De grandes flammes montaient jusqu’à notre niveau et ça sentait pas très bon. Certains on réussis à s’éloigner sur leurs mobylette de quelques mètres avant de tomber carbonisés. Les Morts vivants n’ont pas tarder à leur tomber dessus, quitte à s’enflammer à leur tour.
Voila. Ca a du leur faire plaisir de manger chaud pasqu’ils faisaient même pas attention à nous. On a fermé les fenêtre doucement et chacun est descendu dans le réfectoire pour penser à ce qu’on avait vu. Le soir même, on a entendu des bruits de moteurs… Impossible, ils étaient tous morts… Des survivants?… Presque, car on regardant par la vitre on a vu quelques uns des Devils debout et enfourcher leurs bolides. Z’avaient une sale gueule, leurs vêtements et leur casque avaient fusionnés avec leur peau calcinée. On voyait bien leurs dents blanches qui claquaient comme pour dire j‘ai faim. Il roulaient, au milieu des autres enfoirés, mais eux, semblaient savoir qu’on étaient la et nous fixaient avec le peu d’yeux qu’ils leurs restent… Putain, en plus des zombis lents, on en a des rapides et même montés sur mobylettes… Cette fois j’ai choisi de fermer ma gueule pour le plan de la semaine prochaine. On verra bien.

lundi 10 octobre 2011

Jour 119 - 103 spx for ever

Le 10/10/2011
Bureau de Daniel
23h49

Putain, j’ai la crève. Et même de la fièvre. J’fais des rêves bizarres mais ça j’aime bien, on dirait qu’on a pris de la drogue. Peut être que je vais faire plus de fautes que d’habitude, mais quand on est entouré de connards et de zombis, La langue Française, je l’encule.
J’ai du mal à y croire mais finalement on est devenus potes avec les Devils. Ces enculés en 103 SPX de toujours.
J’vous raconte : Ils sont revenus avec leurs mobylettes nous provoquer samedi matin. Ces cons s’amusaient à attirer les morts vivants en faisant des aller retours pétaradants. On avait prévu le coup, Jean Bat a retrouvé la fronde de Daniel dans ses affaires de pêches. Danny, qui est bon viseur s’est planqué sur le toit et a pris son temps. C’est un de la bande, pas le chef qui a pris la bille en pleine gueule. Dans l’œil exactement. Il a hurlé et lâché sa mob. Du sang coulait, enfin, le cul de Hermann était vengé. Les autres se sont affolés et on roulé vers le blessé. J’ai vu John qui paniquait aussi. Bravo Danny, t’es le meilleur. Ces idiots semblaient avoir oublier les zombis qui s’avançaient lentement mais surement vers eux. Tous occupés à ramasser leur copain. Bande de pédés.
C’est qu’on a entendu des coups de feu venir de l’autre coté de la route, Monsieur Crassard. Il fonçait vers nous, à pieds, une carabine dans chaque main. Il avait l’air décidé et furieux pour sortir comme ça en gueulant des trucs incompréhensibles. Il avait beau descendre des zombis au passage, c’est vers le petit groupe des Devils qu’il semblait en avoir. Il a chopé le chef rouquin par le col de son blouson et lui a balancé une gifle. Tout le monde a abandonné sa monture et a couru vers le centre menacé par Crassard et son fusil.
«Ouvrez!» qu’il a dit, tout rouge, en filant des coups de crosses aux morts qui commençaient a les entourer. «Laissez les crever!» a proposé Hermann. Normal, j’ai pensé, mais y’avait quand même le voisin avec eux et on pouvait pas faire ça.
Francis est descendu et a fait entrer la bande.
7 salopards dont un qui pissait le sang et pas que de l’œil, vu son bras, il avait du se faire mordre dans la bagarre. Mais le père Crassard a vite remis les choses au calme. Putain il était furieux.
«Bandes de petits cons! Qu’esque vous branlez! Ca roule en mobylettes qui font un bordel monstre, ca joue les rebelles alors que dehors y’a de plus e plus d’enculés qui veulent notre viande!… John, j’te connais depuis tout p’tit, je connais bien ton père, le ferrailleur…j’imagine qu’il est mort. Et vous, tas de mongols, ca fait des années que jme farcis vos sales gueules en face de chez moi, et jvous aime bien pourtant. Alors, vos guelfes! Tous autant que vous êtes. Jcrois bien que vous êtes tous aussi cons les uns les autres, alors faites la paix sinon jvous plombent un part un, c’est compris?»
Puis la il a armé le fusil.
La paix, c’est pas mal non plus. Bon, jvous passe les détails, on a boudé un moment puis certains ont discuté, et on s’est mis d’accord sur un truc, nos gouts musicaux ; Pat Benesta est le meilleur.
Bref. De ce que j’ai retenu, le rouquin à avoué qu’ils étaient à court de bouffe eux aussi, et avaient survécu en chassant et en s’abritant dans les palombières du coin.
On s’inquiétait aussi de l’état du borgne qui avait été mordu. On savait bien ce qu’il aller arriver, devenir l’un d’eux et donc un danger pour nous. Les autres l’appelait «Cousin» c’était le mécano du groupe. J’ai remarqué que John essayer de cacher quelque chose. Il chialait, le con. Tout le monde savait qu’il fallait le foutre dehors ou lui fracasser la tête vite fait.
On les a laisser discuter entre eux, même Monsieur Crassard se tenait à l’écart. Puis il sont venus vers nous. John tenait Cousin qui avait maintenant une sale gueule et a demandé d’ouvrir la porte.
«C’est mon ami, il va crever et je lui ai fait une promesse… mourir libre sur son 103...» J’ai pas compris tout de suite et puis John a trainé son pote dehors et l’a foutu sur sa bécane avant de lui scotcher les mains au guidon torsadé. Le cousin a démarré sa mobylette, jeté un dernier regard vers nous et roulé vers le soleil couchant. On est resté la un moment, dans le silence, juste le bruit du pot d’échappement.
Il a filé droit devant puis s'est planté à 50 metres dans le fossé, la roue tournant encore dans le vent. On a fermé la porte. 
Les 6 derniers salopards se sont un peu plus livrés. (Demain, il retourne chez eux de toute façon). Ils avaient en fait de très mauvaises nouvelles. Après un périple de 30 km jusqu’à la grande ville, il ont découverts d’autres races d’enculés. Les morts vivants étaient étonnamment vivaces et rapides, parait même qu’il courent et arrivent a grimper les murettes et les escaliers… rien a voir avec ceux d’ici. Peut être à cause de leur alimentation, ya forcement plus a bouffer en ville qu’ici…
Enfin, on les a laissé dormir ici cette nuit, difficile de trouver le sommeil maintenant. On entendait encore le 103 de Cousin pétarader au loin. Puis vers minuit, plus rien. Juste le bruit habituel des zombis. Pour l’instant si lents et du coup presque sympathiques avec ce qui nous attendait...

Le lendemain, on a fait un pact avec les Devils.
Du coup ils nous ont laissé essayer leurs mobs, Jean Bat a pris cette photo avec le portable. La classe.

lundi 3 octobre 2011

Jour 112 - Anarchie à la Ballastière

Le 02/10/2011
Bureau de Daniel
23:58

Putain.
La semaine avait bien commencée. Après nos vacances en bus et la bouffe qu’on a pu récupérer des féministes ont commençaient à aimer notre nouvelle vie de survivants de la Ballastière.
Mais j’ai l’impression que tout ça s’arrêtera jamais.
J’vais faire vite, Je prend mon tour de garde dans 15 minutes. Pourquoi? Même pas pour les morts vivants, eux ça va, on est habitués à leur présence.
Hier, de nouveaux enculés sont venus foutre la merde. Des vivants, comme nous. Une bande de «pillards» comme on dit dans les films sur les zombis. (merci aux gens de internet pour l’info).
Apparemment le manque de nourriture ne concernait pas que nous dans le coin. Les enculés morts cherchaient de la chaire fraiche et des connards vivants des conserves rouillées ou tout ce qui n’était pas encore périmé.
Et pas n’importe quels connards ceux la, on les connaissaient bien.
Les «devils» de saint denis de piles. Une bande d’anarchistes en 103 SPX. On a entendu leurs mobylettes arriver de loin. Ont a reconnu le bruit de leurs pots trafiqués. Ca fait des années qu’on se détestent. Ils venaient nous faire chier lors des sorties poneys obligatoires en nous doublant avec leurs mobs ou venaient faire des BURNS sur la pelouse ou nous traitant de mongols.
Bref, hier matin on les as vu parader au milieu des zombis armés de battes et de carabines à plombs. Merde, alors, c’est le chaos, la fin du monde, plein de morts et faut que ces enculés soient encore en vie! Comment ils ont fais?… sur, ils se sont réfugiés dans leurs palombières, perchés dans les arbres et ont bouffé du lapin et des grenouilles.
Le chef c’est Jonathan, on était ensemble en primaire, mais depuis il se fait appeler John. Toujours roux avec des taches de rousseurs. Il a même eu droit à la boucle d’oreille avec la croix de jésus en cm2. Il a pas changé. En tout ils étaient 7 avec le même blouson en jean marqué «devils» au Blanco dans le dos. Ils ont fais vrombire leurs moteurs tout en slalomant entre les zombis pour attirer notre attention.
«Quesque tu veux connard!» j’ai dis à la fenêtre.
«Ahah, salut les mongols, il a dit, on veut tout, votre bouffe, l’essence et des filles…»
«Y’a plus de filles»
C’est la que hermann a montrer son cul en leur hurlant d’aller se faire enculer.
On a pas vu le coup partir, un des «devils» à chargé sa carabine et a tiré. En plein dans le cul. Hermann a gueulé avant de se rouler par terre. Homme à terre, merde, fallait réagir vite. On l’a transporté sur la table du réfectoire et baissé son froc. «Faut extraire la balle…j’ai vu ça dans un film, faut une pince et de l’alcool» j’ai dis. Serge m’a aider avec la pince coupante à fouiller dans la fesse, et Danny a filer l’alcool a 90 à Hermann. Ca devait faire mal car il gueulait comme une tapette. Du coup il a fallut faire une anesthésie totale. Serge est aller chercher un balai et l’a cogné dur derrière la tête. Il a pissé le sang et hurlait encore plus fort. Impossible d’opérer, pour moi, le sujet gesticulait trop et son crâne saignait. Bon, j’pouvais pas travailler dans ces conditions. Serge et moi avons décidés d’utiliser la bonne vieille méthode. Comme pour les bagarres de coussins pour les nouveaux. Une housse d’oreiller lesté de grosses chaussures de chantier. En prenant bien de l’élan ça t’assomme direct.
Hermann est tombé. J’ai pu sortir le plomb du cul. Pascal a vomis, et on a scotché tu P.Q sur le trou.
Les «rebelles» ont promis de revenir. Ok, on est prêt. Chacun à son tour de garde, en attendant de trouver une idée pour riposter.
J’avoue que j’ai encore plus de haine envers ces batards avec leurs autocollants «A» de Anarchie sur leur mobs à la con que les zombis pourrissants à pieds.
Ca va être le grand soir,
Souhaitez nous bonne chance.

lundi 26 septembre 2011

Jour 105- Les vacances de la mort

Le 26/09/2011
Bureau de Daniel
23:59

Super voyage en bus. On est donc partis mardi matin sans trop croiser d’enculer. 2 heures de route quand même, on étaient jamais aller aussi loin. Tout le monde était excité par la sortie et chantait en tapant des mains. Quand Danny s’est mis à hurler «chauffeur si t’es champion…."  Jean Bat à pilé et à dit vos gueules c’est moi qui conduit et il a mis sa cassette de Pat Benesta. On l’a écoutée en boucle pendant tout le trajet et on sifflait le super refrain toute la journée après. Je vous l’ai mise ici, pour vous faire écouter.LIEN
Pascal qui battait le rythme avec la tête a vomis dans son sac et on a du ouvrir les fenêtres.
Ah oui, jvous ai même pas dis ou on allait. Après avoir discuté, voté, on a choisi un truc ou on pourrais s’éclater sans qu’on nous dise quoi faire, un truc de gueudins, no-limit. ..
Et on est tombés d’accord sur le parc WALIBI !, tout le monde a fait : bip! Bip! Ouaaiiis!…
Et le bus à foncé. Bon malgré la fête à l’intérieur du bus et l’ambiance de folie, c’était assez bizarre de voir le dehors. Même à des kilomètres du centre c’était pareil. Routes désertes, villages abandonnés, des voitures cassées ou ouvertes avec personne à l’intérieur. Les seuls personnes qu’on a vus, et bien c’était des morts qui se retournaient péniblement au passage du car. Serge et Francis ont gueulés à un moment «venez voir! Venez voir!» alors jme suis collé à la fenêtre avec les autres. Jean Bat a ralenti pour voir lui aussi. Putain, c’était une école. De primaire apparemment pasqu’on on a vu une centaine de gamins zombis agiter leurs petits bras a travers le grillage de la cour de récréation. D’autres essayait comme ils pouvaient d’attraper un ballon mais ils se cassaient la gueule par terre. Ca semblait mignon de loin, mais en y regardant bien on voyait les même yeux vides, les membres arrachés et leurs petits blousons tachés de sang. Dégueulasse. Jme demande encore ou étaient les professeurs.
Bref, on les a dépassés et a repris les chansons. Ces connasses de gonzesses avaient laissées de la bouffe dans le bus et on a pu manger un peu à midi.
1 heure plus tard on est arrivés. Jean Bat a pris le micro du conducteur et dit «Walibi! Le parc Walibi! Tout le monde descend!» on a remis nos claquettes et casquettes puis jeté tout de même un œil dehors, pour voir. Personne. Les grilles d’entrée étaient juste devant nous. On a admiré un moment l’enseigne géante avec le kangourou rigolo et la porte s’est ouverte, «on y va les gars!» à lancé JB et on a foncé. Pour une fois s’était pas pour fuir, mais bien pasqu’on étaient content. Les grilles étaient fermées, du coup on a enjambés sauf Francis qu’on a du aider. Ouah! C’Était mieux que sur la brochure dans le bureau de Daniel, la grande roue, les toboggans géants, les radeaux et plein de boutiques avec des frites.
On a choisi de grimper en haut des toboggans en premier. On s’est tous groupés en haut et c’est moi qui me suis lancé. J’ai eu vachement mal au cul pasque j’ai compris après que y’avait pas d’eau pour glisser. Alors on est redescendus. «C’est quand même bizarre qu’il ny ai personne, non?» j’ai dis… et effectivement, aucun manège n’avait l’air de marcher. On a mangés quelques frites froides et plein de chichis tout mous. C’Était assez étrange autant de silence dans un parc d’attraction… même pas un cadavre planqué quelque part.
«Je sais» cria Hermann, on a qu’a remettre le courant nous même, dois y avoir une salle quelque part avec un bouton…» Ca c’est une super idée on a pensé on a répondu avant de se mettre en route à la recherche du local et du bouton ON. Très vite on est arrivés au niveau de la piscine aux dauphins, en s’approchant des estrades on a compris pourquoi les gens avaient disparus…ils étaient tous la, à flotter dans le grand bassin. Des milliers de morceaux de corps différents. La plupart grignotés par je sais pas qui. L’eau était bien rouge et y’avait des oiseaux qui picoraient ce qu’ils pouvaient. Dans un coin on a reconnu le dauphin, sur le dos qui flottait au milieu des bras et des jambes. Bon on a continué à marcher. En y repensant, c’est vrai que j’avais remarqué un détail…les morts la, y’avais que des morceaux d’adultes…normalement dans les parcs, y’a surtout des enfants, non?…P’tetre qu’ils étaient tous punis…
Bref, on a finis par trouver. J’uste à côté de l’attraction des radeaux qui descendent la cascade. Un genre de bunker peint en jaune avec plein de machines dedans et les vestiaires des employés du parc.
Ca puait fort, un réchaud à gaz était posé sur un banc et un matelas pourrissait dans l’entrée. Merde, y’a ptêtre quelqu’un de vivant. En passant dans la seconde pièce on l’a vu. Un mec en slip était pendu à un tuyau. Avec un fil électrique exactement. Il devait être la depuis quelques jours vu que y’avais des grosses mouches bleues et ça fouettait pas mal. Au moins, il a survécu aux zombis. C’est Danny qui a vu le mot épinglé à son corps. Il y avait écrit au feutre rouge: «N’ouvrez pas».
N’ouvrez pas quoi?… «le bide!, faut ouvrir son ventre et trouver la clef! Jai vu ça dans le film, la! Et comme ça on auras le jus pour faire marcher les manèges!» à beuglé Hermann en s’agitant dans tous les coins pour chercher un couteau ou un truc coupant.
Puis Danny a trouvé un bouton rouge et à appuyé dessus. Les machines se sont misent a trembler puis un bruit vraiment énervant nous a obligé a quitté la pièce pour le vestiaire. Ca a vibré dans tous les sens et dehors on a vu les ampoules s’allumer et une musique à la con démarrer. Même la grande roue s’est éclairée pour grincer à nouveau. Merde alors, on avait réussis à remettre l’ambiance à Walibi!.
On s’est tous félicités en tapant dans les mains puis Serge a regardé les radeaux et la cascade. 2 grosses portes en plastique-bois se sont ouvertes pour laisser défiler des dizaines de barques qui en fait tournent en rond. Sauf que dedans y’avais des sortent de petits hommes pourrissants qui gueulaient comme des caniches. Enculé, des dizaines et des dizaines de mioches zombis dévalaient vers nous entassés sur ces radeaux à la con. Semblaient pas content ou affamés pour des gamins de 8 ans. Une fois les petits bateaux arrêtés, ils ont trottinés jusqu’au local et frappés de leurs petites mains à la fenêtre. J’ai pigé alors les mamans et papas morts dans la piscine du gentil dauphin et le pauvre homme pendu.
Vacances pourries.
Bon on est resté un moment à se regarder comme des cons en claquettes, Hermann a dis qu’on en avait rien à foutre de ces petits cons et qu’on devait les marave. Sauf que si un seul d’eux nous mordait, on l’avait dans le cul. Y’a que Danny qui s’est fait morde une fois et il n’a rien. Mais lui c’est normal, il a jamais eu la grippe, ni la chiasse une seule fois.
C’est la que j’ai choisi d’être le héros, grâce à une super idée qui m’est venue de nulle part, en voyant un vestiaire ouvert avec le costume du kangourou Walibi qui pendait.
Francis va mettre le costume qui est assez épais pour se protéger des morsures et nous sortir d’ici pour rejoindre le bus.
Tout le monde à voté oui. Sauf Francis. Mais en lui montrant la fenêtre et ses merdeux affamés, jlui ai dis que c’était ces enculés qui avaient tués sa mère ya quelques semaines. Il a fixé le vide un moment puis il a enfilé le costume calmement avec un regard qu’on connaissaient pas. Il a enfilé la tête de kangourou, puis a demandé d’ouvrir la porte. On a assisté au spectacle comme à la kermesse. Au début, pas à l’aise dans son costume, il s’est laissé envahir par ces petites choses aussi hargneuses que des tiques, mais heureusement, les mains étaient en plastiques très dur pour imiter des pattes d’animal et les pieds étaient de grosses chaussures rigolotes très lourdes. Ce fut magique. Mieux que le spectacle du dauphin. Le kangourou walibi balançait ses grosses pattes dans la gueules des mioches, avec l’élan et le poids ca les faisaient valser super loin. Une fois à terre la bête levait ses grosses chaussures et claquait leur crane sur le sol d’un seul coup de talon. Jpensais pas que c’était aussi fragile une jeune tête, on aurait dis des melons trop murs.
Ca a duré quoi, 15, 20 minutes et bientôt il ne restait plus que quelques carcasses tremblotantes de marmots incapables de bouger.
Le costume en sang et les chaussures de clown trop grandes, Francis est venu nous ouvrir. Il a enlevé la tête en peluche et a dit en sueur, «ça va bien, la »
Cassos au bus, on rentre. Arrêt pour faire le plein de sucreries et tout aux stand qui maintenant clignotait. Francis tardait derrière avec sa tenue de kangourou. A mon regard il a senti qu’il devait l’enlever. Puis les poches pleines de bonbons et de gaufres on a rejoint les grilles.
Seulement, voila, ces putains de lumières dont la grande roue ont du attirer toute la sale race du coin. Des dizaines de zombis se ramenaient au Walibi, et c’est que le début. Bon on a enjambés les grilles, vite fait en évitant d’y laisser un testicule dans la précipitation et aidé, encore, Francis à traverser.
Le bus, Jean Bat a cherché les clefs dans sa poche, pas de chance ces batards titubaient vers nous comme des clochards avides d’alcool ou de notre cul surtout, ca s’est ouvert tout le monde est entré, j’ai juste eu le temps de prendre une photo souvenir. Porte fermée, les connards aux carreaux. Jean Bat a mis le moteur en marche. On a sentis le bus en écraser quelques uns, plus le bruit de leurs tête sur la pare choc. Direction le centre. On etaient content de retrouver nos lits et la Ballastiere. Même le bruit de ces enculés aux fenêtres me bercent.
A bientôt, je vais me coucher,