Le 18/07/2011
Bureau de Daniel
23h45
…La suite:
Alors, oui, le supermarché était devant nous, entouré de pleins d’enculés morts. Fallait qu’on atteignent l’entrée, mais hors de question que Jean Bat abime sa voiture. Donc il a roulé doucement vers les zombis qui barraient l’entrée et les a lentement fait tomber un à un avec le par choc…ça marchait en plus, ils étaient assez mous et faisaient boum boum sur le capos en essayant de résister. Du coup J.B faisait des allers retours, puis des marches arrières - marches avants pour les écraser une fois à terre.
De temps en temps, il jetais un œil par la fenêtre pour vérifier si la calendre tenait le coup. Super, sauf que y’avait plein de sang et nous aussi on avaient envi de participer.
J’ai alors chopé le volant pour rigoler et Hermann a essayé en même temps de passer devant, Jean Bat à gueulé et la bagnole a prie de la vitesse. Les morts ont volés et puis avec tout le sang on a pas vu la vitrine. Les portes ont éclatées sur le pare choc du bolide…tout le verre est tombé sur le capot avec beaucoup de bruit. Putain, merde, J.B va devenir fou. Alors sans réfléchir on a ouvert les portières et fuit dehors. Enfin dans le magasin du coup.
On a couru vite car y’avait encore des morts vivants qui s’engouffrait dans l’ouverture et Jean Bat qui hurlait. Même qu’il en a assommé un en ouvrant la portière pour nous poursuivre.
Devant nous yavait la grande allée marchande et les caisses à gauche. Mais tout à coup, 5 ou 6 personnes pas zombis ont surgies d’une boutique en gueulant Putainnn!
Merde, qui c’est ça? Alors dans la panique on les a suivis. Le Leclerc n’en finissait pas, ptain! Jusqu’à ce que une porte s’ouvre marquée «interdit» et qu’on y entre tous, y compris Jean Bat trop essoufflé pour nous gueuler tout de suite.
On a tous mis un moment a récupérer en se regardant… On étaient dans un petit couloir, surement un accès privé du magasin, yavais moi, serge, Herman, J.B et ceux qu’on avaient suivis : En fait 3 mecs une fille et un gamin. L’un d’eux s’est avancé et a hurlé sur moi, longtemps... J’avais laissé mon flingue dans la voiture donc je l’ai frappé fort du poing pour qu’il tombe et se calme. Il a disait un truc comme ça :
«Bande de connards! Vous débarquez ici en défonçant tout! Vous faites entrer ces monstres! Ca fais des mois qu’on est ici, pénards on a perdu 2 hommes en sécurisant ce magasin, tout était ok avant que vous arriviez, putain!»
Il a dis bande de connard, hein, il méritait.
Du coup les autres faisaient plus les malins, et on les a suivis dans le couloir jusqu’à une pièce avec plein matos et d’écrans télé. En fait ca montrait les rayons de bouffe . La femme se tenait dans un coin avec le petit garçon plus les mecs qui essayaient d’avoir l’air méchants. Hermann fixait la fille avec son front qui sue. Jean Bat se calmait dans son coin en faisant craquer ses doigts et serge fixait un truc. Un carton plein de bouteilles avec des chiffons dessus. Des cocktails Molotov (des gens de internet m’ont appris le nom) . Serge adore le feu, et jsavais qu’on avait donc plus beaucoup de temps, pasque Serge il vit a fond ses passions, surtout celle la.
«Z’avaient d’autres armes comme ça?» j’ai dis en montrant les bouteilles,
«Heu, non,» a dis un des mec,
Et la fille a dit, «on est la depuis le début, on s’est débarrassé des zombis, mon mari est mort en sauvant mon fils, ce magasin est le notre» Pis elle a serrée le mioche dans ses bras, ça devait être lui. Il avait des lunettes avec un scotch sur l’œil droit.
«On est venu faire les courses c’est tout» j’ai dis. C’est vrai en plus. Des saucisses, des piles et c’est tout.
Et puis l’autre a continué a gueuler, le mec avec le nez en sang, ca lui suffisait pas.
«Et comment vous allez faire! On est cloitrés ici! Les zombis sont entrés, on a plus accès au magasin, on est foutus» je l’ai re-tapé au même endroit, ta gueule, je savais pas quoi dire et il m’empêchait de réfléchir.
J’ai regardé un peu plus prêt le local, y’avait des matelas au sol, quelques cartons de biscuits, une hache et les bouteilles incendiaires… «On pourrais les remettre dehors, si vous l’avez déjà fait?»…
Impossible, a répondu un des mecs, ils sont trop nombreux maintenant et on ne peut pas risquer de perdre un des nôtres…
«Faut les cramer!» a lancé Serge en s’approchant des bouteilles. Pas faut, on pourrait les faire fuir avec le feu, ça marche sur bêtes sauvage j’ai vu à la télé, pourquoi pas sur les zombis.
«Y’a une échelle de secours, ici, a montré la femme, on peut atteindre un bureau de surveillance qui donne au dessus des rayons principaux.. En passant par la on pourrais actionner les grilles des caisses et condamner ainsi le magasin…»
J’ai rien compris, alors j’ai dis oui et on a commencé à grimpé.
En haut Jean Bat a regardé la femme et le gamin et a dit en baissant ses lunettes : «On reviendras, p’tit»…
Trop cool ce J.B, il a tout le temps de bonne phrases à dire.
Bon, c’était vrai, on s’est retrouvé sur un genre de passerelle qui longeait tout le magasin avec au bout le bureau de surveillance. Putain c’est super haut j’ai pensé, on voyait les morts vivants qui se bousculaient dans les rayons, je sais pas si c’est moi mais je les trouve du plus en plus moches.
Puis c’est la qu’on a entendu un grand bruit de truc cassé et de grandes flammes. On a regardé Serge qui préparait une autre bouteille. Le con, il était aux anges et rigolait comme un fou. Merde, j’ai dit, ou il a trouvé ou ce briquet?… il a eu le temps d’en balancer une autre avant que Hermann ne l’empoigne.
«Donne moi ça, il a dit…» avant d’allumer et de jeter un cocktail à son tour. Il en restait plus qu’une en plus, alors j’ai foncé dessus et pris le briquet. J’ai enflammé le chiffon et visé un des enculés d’en bas : Braouf! Ça a fait sur les nappes de fêtes et les serviettes en papier. C’est vrai que c’était joli. On aurait du en prendre plus.
Par contre le feu grossissait un peu vite et ya même un de ces cons-morts qui se baladait en torche humaine un peu partout.
Faut qu’on se casse vite fait, j’ai dit, on commençait à respirer la fumée bien noire qui piquait les yeux.
Retour à l’échelle, on a pas réfléchis, on a encore couru mais cette fois vers la sortie, en passant on a ignoré les mecs et la fille avec son gamin, juste entendu «mais quesque vous avez fait!» et on s’est jeté dehors. Pas trop de morts vivants heureusement, ils s’étaient amassés dans le magasin pour voir le spectacle. Maintenant le feu avait gagné tous les rayons et s’en prenait au bâtiment entier, pas le temps, on a vite rejoint la voiture. Jean Bat à jeté un œil aux rétros et on a démarrer. Franchement, j’en ai plein le cul de courir tout le temps. Le bruit du moteur à attiré quelques uns d’entre eux, donc a vite reculé vers l’extérieur, marche avant et on étaient partis. Tant mieux pasque ca à pété fort la dedans, je sais pas ce que c’était, mais ça a du faire mal. De loin, c’était gigantesque, comme dans «piège de cristal» à la fin, alors j’ai demandé à J.B de s’arrêter 2 minutes pour me prendre en photo. La classe, hein?
Aller, cassos.
Sur la route on voyait la fumée encore de très loin.
En rentrant au centre, (toujours en courant, putain) tout le monde nous a acclamés, sauf qu’on a du expliquer qu’il n’y avait rien à manger, ils ont fait un peu la gueule, mais après on a eu l’idée de monter à l’étage pour voir le nuage noir du Leclerc, et quand on a dit que c’était nous, tout le monde était super fière.
Voila, Tout ce qu’il s’est passé, content d’avoir retrouvé l’ordi et internet. Maintenant j’pourrais tout vous raconter en temps réel, j’vais me coucher, cette semaine on a décidé de fouiller plutôt les maisons du quartier…
Bonjour, Ce Blog est le seul lien que nous ayons avec le monde extérieur. Nous sommes enfermés au centre de La Ballastière depuis le 14/06/2011. Dehors les gens sont devenus bizarres et ça a l'air d'être la merde. Notre éducateur est mort et personne ne répond à nos appels. Comme Facebook et les sites pornos sont bloqués sur l'ordinateur du centre, j'ai fais un blog pour raconter chaque semaine ce qu'il se passe, espérant que quelqu'un vienne nous aider. Merci. Patrick.
lundi 18 juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
Jour 28 - Les courses à Leclerc
Le 11/07/2011
Bureau de Daniel
23h31
Oui alors, on est rentré au centre. Le père Crassard nous a fait super peur avec son flingue. Mais vite fait : On s’est mis à poil, on avait pas de morsures sauf le Danny au cul. Certains on voulus le buter mais comme il était toujours gentil et semblait pas vouloir nous bouffer on a dit qu’on verrait plus tard.
Bizarre quand même que lui n’ai rien…Bref, On a rebus un coup dans les verres de monsieur Crassard pis il nous a amener dans sa cave. Yavait plein de bouteilles! Et dans un coin un placard en métal. Il l’a ouvert et a sortit une carabine ainsi q’une boite de « chicorée », dedans yavais plein de cartouches rouges. Il a tout balancé sur une table pourrie et a dit:
«Vl’a pour vous les tarés, elle marche encore, moi j’garde l’autre, je reste ici…»
«Ah merci, j’ai dit et je l’ai prie avant les autres. Aller on va l’essayer au centre " ?
«P’tit con, c’est pas fait pour vos conneries, vous allez faire les courses»
«Les courses?»
«Ecoutez, j’ai plus rien à bouffer et vous non plus, non?… Bon faut aller piller le Leclerc d’à côté avant que d’autres mecs aient la même idée…»
Leclerc, c’est génial. Des fois on y va avec le bus quand on a touché nos sous. C’est grand, ya tout ce qu’on veut et avec notre enveloppe on a droit à dépenser 15 euros par semaine. Sauf de l’alcool.
On s’est regardés, tous d’accords. C’est vrai que les ananas au sirop y’en à marre. Et en plus j’ai plus de piles dans mon baladeur.
« Ouaaaais! » on a gueulés, et puis msieur Crassard à dit vos gueules.
Fallait qu’on prévienne les autres au centre, et surtout demander à Jean Bat de nous conduire avec sa voiture.
Pas de problèmes, à dit le voisin, courrez tout droit, moi je monte sur le toit dégommer ces monstres.
Bon on est sortis dans la cour, moi avec mon flingue et ma boite de chicorée. Monsieur Crassard a commencé a tirer sur les enculés en pleine tête, ce qui a dégagé la sortie, on a poussé Danny dehors et on a courus vite. Bon jsuis pas un pédé mais j’avais le cœur qui battait vite, même que on se baissait quand la carabine faisait PAN et éclatait un zombi en passant. La rue, le jardin du centre et enfin le centre. C’est Jean Bat qui à ouvert, on a foncé, en se bagarrant un peu pour enter le premier et c’était fini.
Tout le monde était la.
On a refait : Ouais!!! Pasque on étaient content, et aussi quand j’ai montré le fusil.
«On va à Leclerc! Qui vient?» à dis, Serge,
Tout le monde à dis MOI, mais y’avait que 4 places dans la voiture de Jean Bat à cause du Subwoofer central, il a dit. (en fait il était content de conduire).
On a votés en se bagarrant à coup de poings, ceux qui tenaient encore debout ont étaient élus. Moi, Serge, Hermann, et Jean Bat bien sur.
On s’est préparés. Pris des poches plastiques pour les courses, Jean Bat son blouson, et moi scotché les cartouches autour de la ceinture. Pour faire cool. Danny nous a donné son enveloppe de 15 euros. Il est con ce nouveau, mais gentil.
Puis on s’est réunis devant la porte encore. On savait que Monsieur Crassard nous attendais depuis son toit.
C’était très silencieux et «solennel» comme dirait Daniel. Un peu comme la fois ou on a du aller a un enterrement d’un nouveau qui s’était suicidé dans la douche. On avaient du s’habiller en noir, et comme personne n’a de costume noirs ici, avec serge on a prêtés nos t shirts de burzum et de mayhem aux autres.
Puis on a foncés dehors en gueulant très fort. Heureusement le voisin a continuer à bousiller des têtes d’enculés sur notre passage jusqu’à la voiture, plus quelques KICKS et Quilles données vite fait aux morts vivants quand on avait l’occasion. Arrivés à la bagnole, on s’est entassés vite fait dedans, et j’ai pu avoir la place de devant. Trop cool. On a encore réussis.
Jean Bat à mis le contact et on est partis en BURN vers la route principale. Honki! C’était super, Hermann a eu l’idée de tirer quelques coup en l’air pour faire rock n roll, mais j’ai pas voulu prêter le flingue et puis fallait économiser les cartouches. On a accélérés et J.B a mit une cassette, il a dit : «j’espère que vous aimez la bonne musique!» j'ai mis le morceau ici…
Dehors c’était la vraie merde…y’avait des bagnoles partout garées n’importe comment. Les maisons du quartier avaient les portes et les fenêtres pétées. Des fois même y’avait le feu… Plus loin on a contourné un camion de pompier et ses pompiers morts qui mangeaient des gens. Dégueulasse. Tout à coup y’a une gonzesse qu’a déboulé sur le trottoir de droite en hurlant A l’aide… elle été en chemise de nuit en plus! Hermann a dit qu’on devait la prendre, mais Jean Bat s’est baissé d’un coup derrière le volant… « merde! Planquez moi les mecs, j’lai baisée, c’est une vraie conne, elle veut plus me lâcher »
(J.B il a tout le temps plein de gonzesse et il nous raconte tout, il a la classe ce mec j’ai pensé). Alors on a accéléré et on a plus vu la fille.
Leclerc était plus très loin maintenant, j’ai reconnu le rond point…
C’est la qu’on a vu des poneys. Des vrais, tout petits et moches, je les déteste. Qu’est-ce qu’ils branlent sur le rond point?, a dit Jean Bat. Et alors on a compris que le Poney Club était juste à côté. On y allait chaque semaine avec le centre. Obligés en plus, putain à chaque fois je voulait pas mais Daniel nous menaçait, ça faisait parti de la «pédagogie» comme il disait… M’en branle! Je les aiment pas ces bêtes, c’est pas normal des chevaux petits comme ça! Des sales mongols de chevaux! Et rien que de les approcher j’en tremblait…Une fois y’en un qui a essayer de me mordre au club, et tout le monde a rigolé pasque j’me suis enfuit en criant.
Alors comme c’était plus fort que moi, j’ai ouvert la portière et jme suis jeté sur la route. Heureusement la voiture roulait plus doucement, et jme suis juste râpé les coudes et le genou. Jme suis vite relevé, pas de zombis aux alentours, ils doivent pas aimer les poneys eux non plus. J’ai sorti une cartouche et jlai foutu dans le fusil en m’approchant du premier. Ah on fait moins le malin!, j’lui ai dit et POUM, j’ai tiré en plein dans sa tête de mongol de poney. Il est tombé direct. J’ai rechargé pour les 2 autres mais ces batards s’enfuyaient déjà… J’ai tiré quand même en hurlant que j’allais les retrouver un jour, et ils ont disparus comme des lâches.
Jme suis calmé, et Serge est venu me rejoindre : «Normal» Il a dit, en crachant sur le poney mort.
Et puis on est repartis en BURN encore.
On apercevait enfin l’enseigne du magasin. Une fois devant J.B a freiné d’un coup. Y’avait pleins de morts vivants qui c’étaient rassemblés devant les portes du Leclerc…
Ah oui et aussi j’ai vu qu’il me restait plus que 2 cartouches, j’ai préféré rien dire pour l’instant.
Jvous raconterez la suite lundi prochain pasque la il est tard.
Bureau de Daniel
23h31
Oui alors, on est rentré au centre. Le père Crassard nous a fait super peur avec son flingue. Mais vite fait : On s’est mis à poil, on avait pas de morsures sauf le Danny au cul. Certains on voulus le buter mais comme il était toujours gentil et semblait pas vouloir nous bouffer on a dit qu’on verrait plus tard.
Bizarre quand même que lui n’ai rien…Bref, On a rebus un coup dans les verres de monsieur Crassard pis il nous a amener dans sa cave. Yavait plein de bouteilles! Et dans un coin un placard en métal. Il l’a ouvert et a sortit une carabine ainsi q’une boite de « chicorée », dedans yavais plein de cartouches rouges. Il a tout balancé sur une table pourrie et a dit:
«Vl’a pour vous les tarés, elle marche encore, moi j’garde l’autre, je reste ici…»
«Ah merci, j’ai dit et je l’ai prie avant les autres. Aller on va l’essayer au centre " ?
«P’tit con, c’est pas fait pour vos conneries, vous allez faire les courses»
«Les courses?»
«Ecoutez, j’ai plus rien à bouffer et vous non plus, non?… Bon faut aller piller le Leclerc d’à côté avant que d’autres mecs aient la même idée…»
Leclerc, c’est génial. Des fois on y va avec le bus quand on a touché nos sous. C’est grand, ya tout ce qu’on veut et avec notre enveloppe on a droit à dépenser 15 euros par semaine. Sauf de l’alcool.
On s’est regardés, tous d’accords. C’est vrai que les ananas au sirop y’en à marre. Et en plus j’ai plus de piles dans mon baladeur.
« Ouaaaais! » on a gueulés, et puis msieur Crassard à dit vos gueules.
Fallait qu’on prévienne les autres au centre, et surtout demander à Jean Bat de nous conduire avec sa voiture.
Pas de problèmes, à dit le voisin, courrez tout droit, moi je monte sur le toit dégommer ces monstres.
Bon on est sortis dans la cour, moi avec mon flingue et ma boite de chicorée. Monsieur Crassard a commencé a tirer sur les enculés en pleine tête, ce qui a dégagé la sortie, on a poussé Danny dehors et on a courus vite. Bon jsuis pas un pédé mais j’avais le cœur qui battait vite, même que on se baissait quand la carabine faisait PAN et éclatait un zombi en passant. La rue, le jardin du centre et enfin le centre. C’est Jean Bat qui à ouvert, on a foncé, en se bagarrant un peu pour enter le premier et c’était fini.
Tout le monde était la.
On a refait : Ouais!!! Pasque on étaient content, et aussi quand j’ai montré le fusil.
«On va à Leclerc! Qui vient?» à dis, Serge,
Tout le monde à dis MOI, mais y’avait que 4 places dans la voiture de Jean Bat à cause du Subwoofer central, il a dit. (en fait il était content de conduire).
On a votés en se bagarrant à coup de poings, ceux qui tenaient encore debout ont étaient élus. Moi, Serge, Hermann, et Jean Bat bien sur.
On s’est préparés. Pris des poches plastiques pour les courses, Jean Bat son blouson, et moi scotché les cartouches autour de la ceinture. Pour faire cool. Danny nous a donné son enveloppe de 15 euros. Il est con ce nouveau, mais gentil.
Puis on s’est réunis devant la porte encore. On savait que Monsieur Crassard nous attendais depuis son toit.
C’était très silencieux et «solennel» comme dirait Daniel. Un peu comme la fois ou on a du aller a un enterrement d’un nouveau qui s’était suicidé dans la douche. On avaient du s’habiller en noir, et comme personne n’a de costume noirs ici, avec serge on a prêtés nos t shirts de burzum et de mayhem aux autres.
Puis on a foncés dehors en gueulant très fort. Heureusement le voisin a continuer à bousiller des têtes d’enculés sur notre passage jusqu’à la voiture, plus quelques KICKS et Quilles données vite fait aux morts vivants quand on avait l’occasion. Arrivés à la bagnole, on s’est entassés vite fait dedans, et j’ai pu avoir la place de devant. Trop cool. On a encore réussis.
Jean Bat à mis le contact et on est partis en BURN vers la route principale. Honki! C’était super, Hermann a eu l’idée de tirer quelques coup en l’air pour faire rock n roll, mais j’ai pas voulu prêter le flingue et puis fallait économiser les cartouches. On a accélérés et J.B a mit une cassette, il a dit : «j’espère que vous aimez la bonne musique!» j'ai mis le morceau ici…
Dehors c’était la vraie merde…y’avait des bagnoles partout garées n’importe comment. Les maisons du quartier avaient les portes et les fenêtres pétées. Des fois même y’avait le feu… Plus loin on a contourné un camion de pompier et ses pompiers morts qui mangeaient des gens. Dégueulasse. Tout à coup y’a une gonzesse qu’a déboulé sur le trottoir de droite en hurlant A l’aide… elle été en chemise de nuit en plus! Hermann a dit qu’on devait la prendre, mais Jean Bat s’est baissé d’un coup derrière le volant… « merde! Planquez moi les mecs, j’lai baisée, c’est une vraie conne, elle veut plus me lâcher »
(J.B il a tout le temps plein de gonzesse et il nous raconte tout, il a la classe ce mec j’ai pensé). Alors on a accéléré et on a plus vu la fille.
Leclerc était plus très loin maintenant, j’ai reconnu le rond point…
C’est la qu’on a vu des poneys. Des vrais, tout petits et moches, je les déteste. Qu’est-ce qu’ils branlent sur le rond point?, a dit Jean Bat. Et alors on a compris que le Poney Club était juste à côté. On y allait chaque semaine avec le centre. Obligés en plus, putain à chaque fois je voulait pas mais Daniel nous menaçait, ça faisait parti de la «pédagogie» comme il disait… M’en branle! Je les aiment pas ces bêtes, c’est pas normal des chevaux petits comme ça! Des sales mongols de chevaux! Et rien que de les approcher j’en tremblait…Une fois y’en un qui a essayer de me mordre au club, et tout le monde a rigolé pasque j’me suis enfuit en criant.
Alors comme c’était plus fort que moi, j’ai ouvert la portière et jme suis jeté sur la route. Heureusement la voiture roulait plus doucement, et jme suis juste râpé les coudes et le genou. Jme suis vite relevé, pas de zombis aux alentours, ils doivent pas aimer les poneys eux non plus. J’ai sorti une cartouche et jlai foutu dans le fusil en m’approchant du premier. Ah on fait moins le malin!, j’lui ai dit et POUM, j’ai tiré en plein dans sa tête de mongol de poney. Il est tombé direct. J’ai rechargé pour les 2 autres mais ces batards s’enfuyaient déjà… J’ai tiré quand même en hurlant que j’allais les retrouver un jour, et ils ont disparus comme des lâches.
Jme suis calmé, et Serge est venu me rejoindre : «Normal» Il a dit, en crachant sur le poney mort.
Et puis on est repartis en BURN encore.
On apercevait enfin l’enseigne du magasin. Une fois devant J.B a freiné d’un coup. Y’avait pleins de morts vivants qui c’étaient rassemblés devant les portes du Leclerc…
Ah oui et aussi j’ai vu qu’il me restait plus que 2 cartouches, j’ai préféré rien dire pour l’instant.
Jvous raconterez la suite lundi prochain pasque la il est tard.
lundi 4 juillet 2011
Jour 21 - Comment trouver des armes à feu
Le 04/07/2011
Bureau de Daniel
23h21
Bon on plus beaucoup à manger. Quelques conserves de compotes et de légumes dégueulasses et c’est tout. Tout le monde fait la gueule, surtout Pascal qui est de mauvaise humeur quand il a faim.
Du coup, la journée chacun est dans sa chambre, comme avant. Hermann a fermé sa porte, pascal marmonne dans son coin, Danny se parle devant son miroir et moi et serge on écoute des cassettes de black métal dans notre baladeur. Y’a que jean Bat qui surveille encore sa voiture et fait du nunchaku dans le couloir et casse des trucs. On s’est même habitué au bruit des mecs de dehors qui se plaignent en frappant sur les fenêtres.
Fais chier, j’ai pensé, alors que j’avais plus de pile dans le walkman, et j’ai dit à Serge qu’il fallait qu’on aille voir le voisin d’en face avec son fusil. Il a dit ouais, même que on a que ça à foutre.
Ca va être dangereux mais on est pas des pédés.
C’est-ce que j’ai dit le soir même au réfectoire devant tout le monde en croisant les bras.
Bizarrement tout le monde était d’accord, et on a décidé de rendre visite à monsieur Crassard et son flingue le lendemain.
Le seul truc c’est éviter les types dehors. La maison du voisin n’est pas loin, juste à traverser le jardin, la rue et enjamber la clôture.
«Faut un appât !» a dit Pascal. Distraire l’attention des morts vivants un moment pour se barrer. J’me suis souvenu aussi d’un conseil que j’ai reçu sur un forum d’internet, se déguiser en eux pour pas se faire remarquer…
On s’est collés au vitres pour observer les zombis. Ils sont moches, et ils ont l’air bourrés. Ok, comme au club théâtre ou à la kermesse, on jouera les zombis pour passer. Mais faut quand même un appât, a répété Pascal, qui le fera? On s’est tous regardés, et, heureusement, Danny nous a fait gagner du temps, il était déjà debout pour aller chercher sa couette de protection en trainant des pieds.
Dimanche matin on faisaient pas les fières. Finalement ya que moi, serge et Pascal qui partons. Les autres préviendrons monsieur Crassard de notre arrivée et garderont le centre. On a trouvé les casques de spéléo de Daniel qui ne servaient plus. ( on a été interdit de sortie spéléo après que serge ai maravé des stalactites avec ses godasses pasquelles faisaient chier). Puis chacun a pris un barreau du lit de Régis comme arme. On s’est regardé dans la vitre, ca donnait vachement bien.
Manquait plus que le Danny pour faire l’appât. D’ailleurs on trouvait plus Danny. Jean Bat a couru dans la chambre de Hermann, qui c’était enfermé avec lui. La on a vu des bâches par terre et le Hermann qui menaçait Danny avec un couteau. Le con, il a expliqué qu’il voulait préparer les morceaux pour découper l’appât aux morts vivants. Hermann aime bien faire du mal, mais on a dut lui expliquer que cette fois ca ne servait à rien, vu que Danny n’avait juste qu’a courir pour attirer les enculés loin de nous. Il a dis, mouais, et on a récupéré le nouveau pour le mettre dehors par la porte de derrière, vite fait. Comme un pro, il a couru droit vers zombis en gueulant «eh! Les enculés!» avant de foncer vers l’arrière du bâtiment. Parfait, tous aussi cons qu’ils sont, les morts l’ont suivis en titubants.
Ok, les mecs, cassos! J’ai dit, et j’ai poussé pascal dehors avant de suivre avec serge. J’avais le cœur qui battait fort putain, et on a marché comme des gars bourrés à travers le jardin. Je suis sur que pascal faisait même pas semblant. Ca faisait long mais apparemment aucun zombis ne nous avait repéré… faudra que je remercie les gens qui m’ont filés le truc.
Doucement on a atteint la route, le centre et son réfectoire me manquait déjà, puis on est arrivé devant la clôture de monsieur Crassard. Rapide demis tour, toujours pas de zombis, on entendait le Danny qui gueulait et jean bat qui faisait des signes depuis la fenêtre de 1er vers nous. Mais aucun signe du voisin. Putain. On a gueulé et secoué le grillage, impossible de passer par-dessus, le proprio avait foutu du barbelé tout autour. La, Serge a regardé vers le centre en disant, Putain, le con. Le con c’était Danny, il courrait vers nous avec ses 30 zombis derrière. Quesqu’il fout! Putain! Barre toi! On a ramassé des cailloux par terre pour les balancer dans sa gueule mais ca a touché personne. Ca paniquait vraiment la, Pascal a essaye de de forcer le grillage par-dessous mais son pull s’est pris dans la ferraille, du coup il était coincé à quatre pattes. Le Danny se rapprochait encore plus en hurlant et les enculés aussi du coup. Et puis BOUM.
BOUM, c’est le bruit de l’explosion qui a arraché la tête des quelques morts vivants qui suivaient Danny. On a tous sursauté et tourné la tête, Monsieur Crassard était dans sa cour, et rechargeait sa carabine, quelle classe, son canon fumait et sa clope aussi. Il a ouvert son portail fortifié, et a dit : «Entrez les drôles!» On a foncés, Pascal à laissé son sweat dans le grillage et Danny s’ai jeté à l’intérieur en évitant les bras des enculés qui se rassemblaient déjà autour de la clôture.
Jvous jure que j’ai eu les boules, même que on était tout tremblants, c’est monsieur Crassard qui nous a bousculés en nous nous gueulant de rentrer dans la baraque. On a essuyé nos pieds et le voisin a fermé la porte derrière nous.
Monsieur Crassard a posé son fusil dans l’entrée, et on l’a suivi jusqu’à la cuisine. La il s’est assis pour rouler une clope. Personne parlait. Alors il a secoué une chaise d’une main pour nous faire comprendre de s’assoir, ce qu’on a fait fissa.
Alors, j’ai dit, «content de vous voir!»
"Quesque vous branlez, les drôles", il a dit en clopant, "vous vous faites trop repérer, ces saletés vont se ramenez encore plus nombreuses, savez…»
«Ils viennent d’où d’ailleurs ces enculés» , j’ai dit
«De partout, gamin, eux c’est tout le monde, vos amis, parents, voisins, vous regardez pas les infos? Du moins ce qu’il en reste…»
«Non, on a que des cassettes…»
«Voulez mon avis?» Il a demandé en sortant une bouteille d’un placard,
«Au début pensais que c’était les arabes qui se vengeaient…arme bactériologique ou jsais pas quoi, mais je suis sur que c’est les écolos et leur Bio à la con! Z’ont développés des merdes dans leurs légumes non traités, au début ça vous donne une bonne chiasse et puis vous devenez l’un d’eux….
De con de végétarien vous vous transformez en enculé avide de viande fraiche…ah!»
La il a servis 4 verres à moutarde avec footix dessus et il a dit, Buvez les drôles!»
Ont a tous vidés cul sec en faisant Aaaah! À la fin, comme les vrais.
«Venez jvais vous monter quelque chose» on a suivis dans la cuisine, c’était moche et ça puait. Y’avait des animaux en porcelaine un peu partout et des poupées genre espagnoles sur les meubles.
La il a ouvert le frigo. Y’avait une tête. Une vraie, comme celle des zombis de dehors. Elle nous regardait et sa mâchoire essayait de mordre. Heureusement yavait une balle coincée dans sa gueule qui lui en empêchait.
«Cool!» Il a a fait le Danny… Serge a même prie une photo.
Monsieur Crassard nous a expliqué qu’il l’avait gardée ici pour l’étudier, et que c’est surement leurs morsures qui rendent les vivants comme eux. La on s’est tourné vers le nouveau qui devait encore avoir la marque des dents zombies sur le cul.
«Quesqu’y a? les mongols, vous vous êtes fait mordre? J’déconne pas!" A hurlé Mr Crassard, Et puis il a attrapé son fusil.
«Allez! Tous à poil! Jveux vérifier ça!»
D’abord on a rigolés et puis quand Crassard a armé son flingue pour nous menacer, on a commencé à enlever nos chaussures…
Dans ma tête j’ai quand même rigolé encore, pasque Pascal était tout rouge, il aime pas se montrer sous la douche car il a une petite bite…
On est lundi soir, la, et j’écris ça depuis le bureau de Daniel. Donc on a pas été tués par Mr Crassard. Jvous raconterai…
Mais bref, il est tard et on doit se reposer pour demain.
On va faire les courses.
Bureau de Daniel
23h21
Bon on plus beaucoup à manger. Quelques conserves de compotes et de légumes dégueulasses et c’est tout. Tout le monde fait la gueule, surtout Pascal qui est de mauvaise humeur quand il a faim.
Du coup, la journée chacun est dans sa chambre, comme avant. Hermann a fermé sa porte, pascal marmonne dans son coin, Danny se parle devant son miroir et moi et serge on écoute des cassettes de black métal dans notre baladeur. Y’a que jean Bat qui surveille encore sa voiture et fait du nunchaku dans le couloir et casse des trucs. On s’est même habitué au bruit des mecs de dehors qui se plaignent en frappant sur les fenêtres.
Fais chier, j’ai pensé, alors que j’avais plus de pile dans le walkman, et j’ai dit à Serge qu’il fallait qu’on aille voir le voisin d’en face avec son fusil. Il a dit ouais, même que on a que ça à foutre.
Ca va être dangereux mais on est pas des pédés.
C’est-ce que j’ai dit le soir même au réfectoire devant tout le monde en croisant les bras.
Bizarrement tout le monde était d’accord, et on a décidé de rendre visite à monsieur Crassard et son flingue le lendemain.
Le seul truc c’est éviter les types dehors. La maison du voisin n’est pas loin, juste à traverser le jardin, la rue et enjamber la clôture.
«Faut un appât !» a dit Pascal. Distraire l’attention des morts vivants un moment pour se barrer. J’me suis souvenu aussi d’un conseil que j’ai reçu sur un forum d’internet, se déguiser en eux pour pas se faire remarquer…
On s’est collés au vitres pour observer les zombis. Ils sont moches, et ils ont l’air bourrés. Ok, comme au club théâtre ou à la kermesse, on jouera les zombis pour passer. Mais faut quand même un appât, a répété Pascal, qui le fera? On s’est tous regardés, et, heureusement, Danny nous a fait gagner du temps, il était déjà debout pour aller chercher sa couette de protection en trainant des pieds.
Dimanche matin on faisaient pas les fières. Finalement ya que moi, serge et Pascal qui partons. Les autres préviendrons monsieur Crassard de notre arrivée et garderont le centre. On a trouvé les casques de spéléo de Daniel qui ne servaient plus. ( on a été interdit de sortie spéléo après que serge ai maravé des stalactites avec ses godasses pasquelles faisaient chier). Puis chacun a pris un barreau du lit de Régis comme arme. On s’est regardé dans la vitre, ca donnait vachement bien.
Manquait plus que le Danny pour faire l’appât. D’ailleurs on trouvait plus Danny. Jean Bat a couru dans la chambre de Hermann, qui c’était enfermé avec lui. La on a vu des bâches par terre et le Hermann qui menaçait Danny avec un couteau. Le con, il a expliqué qu’il voulait préparer les morceaux pour découper l’appât aux morts vivants. Hermann aime bien faire du mal, mais on a dut lui expliquer que cette fois ca ne servait à rien, vu que Danny n’avait juste qu’a courir pour attirer les enculés loin de nous. Il a dis, mouais, et on a récupéré le nouveau pour le mettre dehors par la porte de derrière, vite fait. Comme un pro, il a couru droit vers zombis en gueulant «eh! Les enculés!» avant de foncer vers l’arrière du bâtiment. Parfait, tous aussi cons qu’ils sont, les morts l’ont suivis en titubants.
Ok, les mecs, cassos! J’ai dit, et j’ai poussé pascal dehors avant de suivre avec serge. J’avais le cœur qui battait fort putain, et on a marché comme des gars bourrés à travers le jardin. Je suis sur que pascal faisait même pas semblant. Ca faisait long mais apparemment aucun zombis ne nous avait repéré… faudra que je remercie les gens qui m’ont filés le truc.
Doucement on a atteint la route, le centre et son réfectoire me manquait déjà, puis on est arrivé devant la clôture de monsieur Crassard. Rapide demis tour, toujours pas de zombis, on entendait le Danny qui gueulait et jean bat qui faisait des signes depuis la fenêtre de 1er vers nous. Mais aucun signe du voisin. Putain. On a gueulé et secoué le grillage, impossible de passer par-dessus, le proprio avait foutu du barbelé tout autour. La, Serge a regardé vers le centre en disant, Putain, le con. Le con c’était Danny, il courrait vers nous avec ses 30 zombis derrière. Quesqu’il fout! Putain! Barre toi! On a ramassé des cailloux par terre pour les balancer dans sa gueule mais ca a touché personne. Ca paniquait vraiment la, Pascal a essaye de de forcer le grillage par-dessous mais son pull s’est pris dans la ferraille, du coup il était coincé à quatre pattes. Le Danny se rapprochait encore plus en hurlant et les enculés aussi du coup. Et puis BOUM.
BOUM, c’est le bruit de l’explosion qui a arraché la tête des quelques morts vivants qui suivaient Danny. On a tous sursauté et tourné la tête, Monsieur Crassard était dans sa cour, et rechargeait sa carabine, quelle classe, son canon fumait et sa clope aussi. Il a ouvert son portail fortifié, et a dit : «Entrez les drôles!» On a foncés, Pascal à laissé son sweat dans le grillage et Danny s’ai jeté à l’intérieur en évitant les bras des enculés qui se rassemblaient déjà autour de la clôture.
Jvous jure que j’ai eu les boules, même que on était tout tremblants, c’est monsieur Crassard qui nous a bousculés en nous nous gueulant de rentrer dans la baraque. On a essuyé nos pieds et le voisin a fermé la porte derrière nous.
Monsieur Crassard a posé son fusil dans l’entrée, et on l’a suivi jusqu’à la cuisine. La il s’est assis pour rouler une clope. Personne parlait. Alors il a secoué une chaise d’une main pour nous faire comprendre de s’assoir, ce qu’on a fait fissa.
Alors, j’ai dit, «content de vous voir!»
"Quesque vous branlez, les drôles", il a dit en clopant, "vous vous faites trop repérer, ces saletés vont se ramenez encore plus nombreuses, savez…»
«Ils viennent d’où d’ailleurs ces enculés» , j’ai dit
«De partout, gamin, eux c’est tout le monde, vos amis, parents, voisins, vous regardez pas les infos? Du moins ce qu’il en reste…»
«Non, on a que des cassettes…»
«Voulez mon avis?» Il a demandé en sortant une bouteille d’un placard,
«Au début pensais que c’était les arabes qui se vengeaient…arme bactériologique ou jsais pas quoi, mais je suis sur que c’est les écolos et leur Bio à la con! Z’ont développés des merdes dans leurs légumes non traités, au début ça vous donne une bonne chiasse et puis vous devenez l’un d’eux….
De con de végétarien vous vous transformez en enculé avide de viande fraiche…ah!»
La il a servis 4 verres à moutarde avec footix dessus et il a dit, Buvez les drôles!»
Ont a tous vidés cul sec en faisant Aaaah! À la fin, comme les vrais.
«Venez jvais vous monter quelque chose» on a suivis dans la cuisine, c’était moche et ça puait. Y’avait des animaux en porcelaine un peu partout et des poupées genre espagnoles sur les meubles.
La il a ouvert le frigo. Y’avait une tête. Une vraie, comme celle des zombis de dehors. Elle nous regardait et sa mâchoire essayait de mordre. Heureusement yavait une balle coincée dans sa gueule qui lui en empêchait.
«Cool!» Il a a fait le Danny… Serge a même prie une photo.
Monsieur Crassard nous a expliqué qu’il l’avait gardée ici pour l’étudier, et que c’est surement leurs morsures qui rendent les vivants comme eux. La on s’est tourné vers le nouveau qui devait encore avoir la marque des dents zombies sur le cul.
«Quesqu’y a? les mongols, vous vous êtes fait mordre? J’déconne pas!" A hurlé Mr Crassard, Et puis il a attrapé son fusil.
«Allez! Tous à poil! Jveux vérifier ça!»
D’abord on a rigolés et puis quand Crassard a armé son flingue pour nous menacer, on a commencé à enlever nos chaussures…
Dans ma tête j’ai quand même rigolé encore, pasque Pascal était tout rouge, il aime pas se montrer sous la douche car il a une petite bite…
On est lundi soir, la, et j’écris ça depuis le bureau de Daniel. Donc on a pas été tués par Mr Crassard. Jvous raconterai…
Mais bref, il est tard et on doit se reposer pour demain.
On va faire les courses.
lundi 27 juin 2011
Jour 14 - Comment survivre à une attaque de zombis
Le 27/06/2011
Bureau de Daniel
23h54
Bon, alors déjà, merci à tous ceux qui m’ont aidé à y voir plus clair. Cette semaine j’ai cherché sur internet des infos sur ces mecs dehors et me suis même inscrit à des forums. J’ai essayé les forums de films d’horreur, les trucs de jeux vidéos, des trucs d’art et de tuning (bon, eux m‘ont virés, comme ceux de Doctissimo…on peux crever tout le monde s‘en branle, hein!). Bref, certains m’ont répondus et m’ont donnés quelques conseils de pro. Ce qui m’a rassuré c’est qu’on ne soit pas les seuls dans la merde. D’autres aussi semblent être entourés d’enculés.
Du coup ce matin j’ai fait une réunion, dans la cantine, notre Cugé. J’ai dit : «ok les mecs, c’est des zombis. »
Jean Bat qui était occupé à surveillée sa voiture à la fenêtre a dit : «Puti! Comme dans les cassettes vidéos! Des morts vivants quoi,» et ouais, j’ai répondu.
«Noooon» ça c’est Danny. Oui pasque Danny a été sauvé finalement et pas Régis. J’ai pas parlé du sondage aux autres, mais merci à ceux qui ont voté, jle déteste Régis.
J’vous raconte, c’était vendredi.
On a ouvert la porte de derrière, par ou Delphine rangeais les conserves, et on a poussé Régis dehors. Apres on a couru à la fenêtre du réfectoire pour regarder. Régis, c’est un gros con de landais. Il dit tout le temps qu’il est super fort au rugby et il a même un poster de Chabal dans sa chambre. Comme les homosexuels. Il à fait le malin comme d’hab et il a commencé à foncer sur les morts vivants et à les plaquer. Ce con nous regardait après et faisait HOUHOU en claquant ses cuisses. Du coup Danny a pu se débattre et se réfugier sur le capot de la bagnole a Jean Bat. Merde, le jean bat il est devenu fou, il a gueulé et cogné à la vitre : "Fils de pute! Descend de la! Jvais te buter, sur la vie de ma mère!". Danny il a eu peur vu que J.B faisait plus de bruit que tous le monde et il à préféré retourner avec les zombis. Faut dire que le Régis les maravait sévère, il était tout rouge, les plaquant l’un après l’autre. Danny a pu rejoindre la porte de service, on lui à ouvert. Il était content : «salut les gars! J’ai eu chaud dis donc»
L’autre enculé commençait à être essoufflé et il a rejoint la porte pour rentrer. Au début j’ai pas voulu. (j’avais promis qu’il mourait à moitié dans le sondage) et puis Serge m’a dit qu’il pourrait encore nous servir et on a dis d‘accord.
Tout le monde était soulagé. Et yen a même qui ont applaudis. Sauf moi.
Danny a enlevé ses protections et la il a vu qu’il avait été mordu au cul. Pour de vrai, y’avais une belle marque de dents à sa fesse gauche! «Nooon,» il a dit. Et puis la Régis a montré son bras tout fière, «moi aussi, et j’ai même pas eu mal!» Putain qu’il m’énerve à faire son intéressant!
Serge est allé chercher la boite à pharmacie dans le bureau et Pascal a versé de l’alcool à 90 (avant d’en boire une gorgée) sur le cul de Danny et le bras de Régis. La, c’est bon, il a dit.
Après on a mangé des boites d’ananas au sirop, regardé la cassette de rasta rocket à la télé puis on s’est couché. La nuit Régis a gueulé plus fort que les morts de dehors. Ils faisait vraiment chier, alors je suis allé dans sa chambre pour le frapper. Degueulasse! Ce con avait chié sur lui et il faisait une sale tête. Les autres sont arrivés "baaaah!" Ils ont dit! C’est vrai que ça puait. Alors jean Bat s’est approché pour mettre du sent bon dans la piaule. La on a tous sursauté, le régis s’est levé d’un coup et a essayé de mordre J.B. Clac! Ça a fait en ratant son bras. Puis il a carrément foncé sur nous en grognant. Putain, il est con ce mec à dit quelqu’un, puis on a couru dans le couloir pour se planquer, (alors qu’en fait il faut toujours rester groupés m’a dit une fille de internet) Régis était devenu taré, il cognait partout et rotait du sang.
Faut le foutre dehors! A dit Hermann et a ouvert une fenêtre du dortoir, alors, n’écoutant que mon courage j’ai profité qu’il soit de dos pour le frapper à la tête avec ma chaussure de sécurité, et je l’ai poussé sur la rambarde. Son corps a basculé, je l’ai aidé en chopant ses jambes et hop. Merde cet enfoiré se tenait encore avec son bras. Il tenait fort, pendu dans le vide. On a essayé de le faire lâcher, même jean bat a pas réussi en écrasant ses doigt avec son nunchaku . Serge a ramené un couteau de la cantine et on a décidé de lui couper le bras. C’est des couteaux à dents, ça va pas très vite, donc on s’est relayés pendant un quart dheure, ce con arrêtait pas de gueuler. Puis ca a lâché, Régis est tombé par terre, sans son bras et à vite rejoint les autres morts vivants. Le bras continuait a bouger un peu, du moins les doigts. Alors on s’ait dit qu’on allait le garder pasque c’était marrant un bras qui bouge.
J’ai fait le con avec pour faire rigoler les copains puis on l’a rangé dans le frigo du réfectoire avant de se recoucher.
Depuis, chaque matin on voit Régis en déjeunant au milieu des autres enculés de dehors. Il a toujours l’air aussi con.
Bon sinon, ce soir, on a entendu un coup de feu. Au début on savait pas d’où ça venait puis en montant à l’étage on a vu un mec sur le toit de sa maison avec une carabine. Il nous a pas vu tout suite il était occupé a tirer sur des morts vivants. Que des filles.
«c’est monsieur Crassard!» a dit Jean Bat, putain, c’est vrai, c’est le mec de la rue d’en face chez qui on va faire du jardinage avec le centre. Il est gentil mais il demande toujours si y’a des noirs, pasque il veut pas de noirs et d’arabes chez lui, il dit tout le temps.
Danny a fait coucou avec les bras et monsieur Crassard nous a vu, il semblait content et nous a salué en tirant 2 coups en l’air. On s’est dit qu’il fallait discuter avec ce gars et que surtout, un fusil c’est la classe.
Bureau de Daniel
23h54
Bon, alors déjà, merci à tous ceux qui m’ont aidé à y voir plus clair. Cette semaine j’ai cherché sur internet des infos sur ces mecs dehors et me suis même inscrit à des forums. J’ai essayé les forums de films d’horreur, les trucs de jeux vidéos, des trucs d’art et de tuning (bon, eux m‘ont virés, comme ceux de Doctissimo…on peux crever tout le monde s‘en branle, hein!). Bref, certains m’ont répondus et m’ont donnés quelques conseils de pro. Ce qui m’a rassuré c’est qu’on ne soit pas les seuls dans la merde. D’autres aussi semblent être entourés d’enculés.
Du coup ce matin j’ai fait une réunion, dans la cantine, notre Cugé. J’ai dit : «ok les mecs, c’est des zombis. »
Jean Bat qui était occupé à surveillée sa voiture à la fenêtre a dit : «Puti! Comme dans les cassettes vidéos! Des morts vivants quoi,» et ouais, j’ai répondu.
«Noooon» ça c’est Danny. Oui pasque Danny a été sauvé finalement et pas Régis. J’ai pas parlé du sondage aux autres, mais merci à ceux qui ont voté, jle déteste Régis.
J’vous raconte, c’était vendredi.
On a ouvert la porte de derrière, par ou Delphine rangeais les conserves, et on a poussé Régis dehors. Apres on a couru à la fenêtre du réfectoire pour regarder. Régis, c’est un gros con de landais. Il dit tout le temps qu’il est super fort au rugby et il a même un poster de Chabal dans sa chambre. Comme les homosexuels. Il à fait le malin comme d’hab et il a commencé à foncer sur les morts vivants et à les plaquer. Ce con nous regardait après et faisait HOUHOU en claquant ses cuisses. Du coup Danny a pu se débattre et se réfugier sur le capot de la bagnole a Jean Bat. Merde, le jean bat il est devenu fou, il a gueulé et cogné à la vitre : "Fils de pute! Descend de la! Jvais te buter, sur la vie de ma mère!". Danny il a eu peur vu que J.B faisait plus de bruit que tous le monde et il à préféré retourner avec les zombis. Faut dire que le Régis les maravait sévère, il était tout rouge, les plaquant l’un après l’autre. Danny a pu rejoindre la porte de service, on lui à ouvert. Il était content : «salut les gars! J’ai eu chaud dis donc»
L’autre enculé commençait à être essoufflé et il a rejoint la porte pour rentrer. Au début j’ai pas voulu. (j’avais promis qu’il mourait à moitié dans le sondage) et puis Serge m’a dit qu’il pourrait encore nous servir et on a dis d‘accord.
Tout le monde était soulagé. Et yen a même qui ont applaudis. Sauf moi.
Danny a enlevé ses protections et la il a vu qu’il avait été mordu au cul. Pour de vrai, y’avais une belle marque de dents à sa fesse gauche! «Nooon,» il a dit. Et puis la Régis a montré son bras tout fière, «moi aussi, et j’ai même pas eu mal!» Putain qu’il m’énerve à faire son intéressant!
Serge est allé chercher la boite à pharmacie dans le bureau et Pascal a versé de l’alcool à 90 (avant d’en boire une gorgée) sur le cul de Danny et le bras de Régis. La, c’est bon, il a dit.
Après on a mangé des boites d’ananas au sirop, regardé la cassette de rasta rocket à la télé puis on s’est couché. La nuit Régis a gueulé plus fort que les morts de dehors. Ils faisait vraiment chier, alors je suis allé dans sa chambre pour le frapper. Degueulasse! Ce con avait chié sur lui et il faisait une sale tête. Les autres sont arrivés "baaaah!" Ils ont dit! C’est vrai que ça puait. Alors jean Bat s’est approché pour mettre du sent bon dans la piaule. La on a tous sursauté, le régis s’est levé d’un coup et a essayé de mordre J.B. Clac! Ça a fait en ratant son bras. Puis il a carrément foncé sur nous en grognant. Putain, il est con ce mec à dit quelqu’un, puis on a couru dans le couloir pour se planquer, (alors qu’en fait il faut toujours rester groupés m’a dit une fille de internet) Régis était devenu taré, il cognait partout et rotait du sang.
Faut le foutre dehors! A dit Hermann et a ouvert une fenêtre du dortoir, alors, n’écoutant que mon courage j’ai profité qu’il soit de dos pour le frapper à la tête avec ma chaussure de sécurité, et je l’ai poussé sur la rambarde. Son corps a basculé, je l’ai aidé en chopant ses jambes et hop. Merde cet enfoiré se tenait encore avec son bras. Il tenait fort, pendu dans le vide. On a essayé de le faire lâcher, même jean bat a pas réussi en écrasant ses doigt avec son nunchaku . Serge a ramené un couteau de la cantine et on a décidé de lui couper le bras. C’est des couteaux à dents, ça va pas très vite, donc on s’est relayés pendant un quart dheure, ce con arrêtait pas de gueuler. Puis ca a lâché, Régis est tombé par terre, sans son bras et à vite rejoint les autres morts vivants. Le bras continuait a bouger un peu, du moins les doigts. Alors on s’ait dit qu’on allait le garder pasque c’était marrant un bras qui bouge.
J’ai fait le con avec pour faire rigoler les copains puis on l’a rangé dans le frigo du réfectoire avant de se recoucher.
Depuis, chaque matin on voit Régis en déjeunant au milieu des autres enculés de dehors. Il a toujours l’air aussi con.
Bon sinon, ce soir, on a entendu un coup de feu. Au début on savait pas d’où ça venait puis en montant à l’étage on a vu un mec sur le toit de sa maison avec une carabine. Il nous a pas vu tout suite il était occupé a tirer sur des morts vivants. Que des filles.
«c’est monsieur Crassard!» a dit Jean Bat, putain, c’est vrai, c’est le mec de la rue d’en face chez qui on va faire du jardinage avec le centre. Il est gentil mais il demande toujours si y’a des noirs, pasque il veut pas de noirs et d’arabes chez lui, il dit tout le temps.
Danny a fait coucou avec les bras et monsieur Crassard nous a vu, il semblait content et nous a salué en tirant 2 coups en l’air. On s’est dit qu’il fallait discuter avec ce gars et que surtout, un fusil c’est la classe.
lundi 20 juin 2011
Jour 7 - L'arrivée de Jean Bat
Le 20/06/2011
Bureau de Daniel
23h06
On rigole bien. Le matin on fait des glissades en chaussettes dans le couloir et on regarde la télé quand on veut. Delphine va mieux et Hermann s’est enfermé avec elle dans sa chambre. Hermann il est la pasque il parait qu’il aime trop les femmes et Daniel disait aux réunions qu’il fallait qu’il contrôle ses sentiments. Un matin, il est venu à la salle télé nous dire que Delphine était partie par la fenêtre et qu’on la reverrait pas. En regardant bien depuis la chambre on voit sa blouse de cantine pleine de sang et des clodos qui se battent les restes. (surement ses gros nichons).
Par contre on arrive pas à dormir, les gens de dehors sont de plus en plus nombreux et font du bruit toute la nuit en tapant sur les portes et les vitres. Hier soir, j’en ai eu marre, je me suis levé et avec Serge et Hermann on décidé de s’énerver.
On a débranché le micro onde et on l’a balancé depuis l’étage sur ces mongols. Raté. Alors, on a trouvé les conserves dans la cuisines. Putain, qu’est-ce qu’on leur a mis! Des grosses boites de 1 kg dans la gueule, yen a 2 ou 3 qui sont tombés! Ahah! Dans le cul! Après on a arrêté pasqu’il restait plus que les confitures et que c’est-ce qu’on préfère.
Sinon on a essayé d’appeler avec le téléphone du centre. On a fait des numéros au hasard, puis des blagues en raccrochant quand quelqu’un répondait. Mais y’avais pas grand monde. Des fois certains criaient à l’aide avant même qu’on ai parlé.
Ah oui, on est aller ouvrir a Danny quand même, le nouveau, on l’avait enfermé dans son placard juste avant midi, le jour ou tout a commencé. "Salut les mecs", il a dit, «jsuis pote avec vous maintenant?» On verra a dit Serge, y’a du maille pour toi…
On a voté que Danny aille récupérer les conserves de fruits aux sirop, car on avait rien à manger pour ce soir. (On a regretté Delphine).
Le lendemain, une fois fini les gelées à la groseilles et aux prunes, on a enroulé Danny avec une couette et du scotch. Des torchons pour les mains et la tête, puis on l’a descendu par la fenêtre du 1er avec un drap. "J’y vois pas grand-chose les mecs", il a dit. T’inquiètes pas, j’ai répondu, on va te guider avec la voix, jlai vu faire dans Koh Lanta,
Alors on a tous gueulé A DROITE, et A GAUCHE, TOUT DROIT, STOP! Pour qu’il ramasse les boites. Mais il allait pas très vite et tombait souvent ce nul. Les enculés ont commencés à nous entendre et a foncer sur lui. Ca partait mal. Il allait bien se faire marave et mangé j’ai pensé. J’ai commencé à réfléchir au prochain, Régis, tiens, je l’aime pas.
Et c’est la que les fenêtres ont commencées à trembler, à coups réguliers, puis j’ai entendu un air connu… J’ai pas cherché longtemps, c’était Michel Sardou! Les lacs du Connemara!, Daniel la mettait souvent dans le bus. Mais la c’était un remix et je savais de qui c’était : Pat Benesta, un DJ vachement connu et un pote à Jean Bat. Ecoutez donc ici...
Jean Bat! Tout à coup sa voiture est apparue au coin de la rue, on entendait bien la sono. Il arrivait vite comme d’hab, il a pas freiné pour se garer aux parking mais a accéléré en faisant du bruit puis a carrément foncé sur les connards d’en bas, la pluparts ont explosés ou ont été projetés à 10 mètres, la bagnole a finie par déraper en projetant des gravillons partout, y compris sur les vitres et la gueule de ces enfoirés. Puis elle s’est arrêtée, on entendait plus que les vibrations des enceintes. Jean Bat a ouvert la portière super vénère… Il gueulait: «C’est quoi cette merde! La vie de ma mère, jvais tous vous marave!" "On est la!" on a dit depuis la fenêtre. Alors on a descendu le drap pour le faire monter. Au début il voulait pas, du moins pas avant de fermer sa caisse et de prendre son autoradio. Puis il a grimpé. Dehors les mecs commençaient à se relever, y’en a même qui avaient plus de jambes mais qui continuer à avancer avec leurs bras.
On a dit salut, on s’est serrés la main Jean Bat est allé s’assoir dans le réfectoire pour rouler une clope. On s’est tous dit que l’ont étaient sauvé, pasque Jean Bat c’est un DJ. Il a vécu au centre 2 ans pasqu’il faisait trop la fête. Normal il disait, avec ses allers retours aux States et la pression. C’est le seul qui a eu droit d’avoir un appart à lui et tout. Depuis il revient souvent nous voir pour nous raconter sa vie dehors. C’est une star. Il mix avec David guetta, il connais Vin diesel, a été cascadeur sur Taxi 5 mais ces enculés l’ont jamais sorti mais surtout il a appris la boxe thaïlandaise en chine pendant 10 ans. D’ailleurs il a toujours son nunchaku sur lui.
Apparemment il nous a dit qu’il était chez lui a jouer à GTA quand les mêmes enculés sont venus le faire chier. Il les a marave puis il est venu ici direct pour nous aider. Trop cool, du coup on a sorti les mignonettes que Pascal planquait dans ses chiottes et on a fumé des clopes.
Sauf que tard vers le soir, quelqu’un criait dehors, on a reconnu la voix. Merde Danny!, c’est vrai, il gueulait sous la fenêtre avec les autres crevards qui essayaient de l’attraper à travers son armure déjà plus trop rembourrée. J’ai regardé Régis, je crois qu’il a compris. Il va ramener le Danny quand même.
Bureau de Daniel
23h06
On rigole bien. Le matin on fait des glissades en chaussettes dans le couloir et on regarde la télé quand on veut. Delphine va mieux et Hermann s’est enfermé avec elle dans sa chambre. Hermann il est la pasque il parait qu’il aime trop les femmes et Daniel disait aux réunions qu’il fallait qu’il contrôle ses sentiments. Un matin, il est venu à la salle télé nous dire que Delphine était partie par la fenêtre et qu’on la reverrait pas. En regardant bien depuis la chambre on voit sa blouse de cantine pleine de sang et des clodos qui se battent les restes. (surement ses gros nichons).
Par contre on arrive pas à dormir, les gens de dehors sont de plus en plus nombreux et font du bruit toute la nuit en tapant sur les portes et les vitres. Hier soir, j’en ai eu marre, je me suis levé et avec Serge et Hermann on décidé de s’énerver.
On a débranché le micro onde et on l’a balancé depuis l’étage sur ces mongols. Raté. Alors, on a trouvé les conserves dans la cuisines. Putain, qu’est-ce qu’on leur a mis! Des grosses boites de 1 kg dans la gueule, yen a 2 ou 3 qui sont tombés! Ahah! Dans le cul! Après on a arrêté pasqu’il restait plus que les confitures et que c’est-ce qu’on préfère.
Sinon on a essayé d’appeler avec le téléphone du centre. On a fait des numéros au hasard, puis des blagues en raccrochant quand quelqu’un répondait. Mais y’avais pas grand monde. Des fois certains criaient à l’aide avant même qu’on ai parlé.
Ah oui, on est aller ouvrir a Danny quand même, le nouveau, on l’avait enfermé dans son placard juste avant midi, le jour ou tout a commencé. "Salut les mecs", il a dit, «jsuis pote avec vous maintenant?» On verra a dit Serge, y’a du maille pour toi…
On a voté que Danny aille récupérer les conserves de fruits aux sirop, car on avait rien à manger pour ce soir. (On a regretté Delphine).
Le lendemain, une fois fini les gelées à la groseilles et aux prunes, on a enroulé Danny avec une couette et du scotch. Des torchons pour les mains et la tête, puis on l’a descendu par la fenêtre du 1er avec un drap. "J’y vois pas grand-chose les mecs", il a dit. T’inquiètes pas, j’ai répondu, on va te guider avec la voix, jlai vu faire dans Koh Lanta,
Alors on a tous gueulé A DROITE, et A GAUCHE, TOUT DROIT, STOP! Pour qu’il ramasse les boites. Mais il allait pas très vite et tombait souvent ce nul. Les enculés ont commencés à nous entendre et a foncer sur lui. Ca partait mal. Il allait bien se faire marave et mangé j’ai pensé. J’ai commencé à réfléchir au prochain, Régis, tiens, je l’aime pas.
Et c’est la que les fenêtres ont commencées à trembler, à coups réguliers, puis j’ai entendu un air connu… J’ai pas cherché longtemps, c’était Michel Sardou! Les lacs du Connemara!, Daniel la mettait souvent dans le bus. Mais la c’était un remix et je savais de qui c’était : Pat Benesta, un DJ vachement connu et un pote à Jean Bat. Ecoutez donc ici...
Jean Bat! Tout à coup sa voiture est apparue au coin de la rue, on entendait bien la sono. Il arrivait vite comme d’hab, il a pas freiné pour se garer aux parking mais a accéléré en faisant du bruit puis a carrément foncé sur les connards d’en bas, la pluparts ont explosés ou ont été projetés à 10 mètres, la bagnole a finie par déraper en projetant des gravillons partout, y compris sur les vitres et la gueule de ces enfoirés. Puis elle s’est arrêtée, on entendait plus que les vibrations des enceintes. Jean Bat a ouvert la portière super vénère… Il gueulait: «C’est quoi cette merde! La vie de ma mère, jvais tous vous marave!" "On est la!" on a dit depuis la fenêtre. Alors on a descendu le drap pour le faire monter. Au début il voulait pas, du moins pas avant de fermer sa caisse et de prendre son autoradio. Puis il a grimpé. Dehors les mecs commençaient à se relever, y’en a même qui avaient plus de jambes mais qui continuer à avancer avec leurs bras.
On a dit salut, on s’est serrés la main Jean Bat est allé s’assoir dans le réfectoire pour rouler une clope. On s’est tous dit que l’ont étaient sauvé, pasque Jean Bat c’est un DJ. Il a vécu au centre 2 ans pasqu’il faisait trop la fête. Normal il disait, avec ses allers retours aux States et la pression. C’est le seul qui a eu droit d’avoir un appart à lui et tout. Depuis il revient souvent nous voir pour nous raconter sa vie dehors. C’est une star. Il mix avec David guetta, il connais Vin diesel, a été cascadeur sur Taxi 5 mais ces enculés l’ont jamais sorti mais surtout il a appris la boxe thaïlandaise en chine pendant 10 ans. D’ailleurs il a toujours son nunchaku sur lui.
Apparemment il nous a dit qu’il était chez lui a jouer à GTA quand les mêmes enculés sont venus le faire chier. Il les a marave puis il est venu ici direct pour nous aider. Trop cool, du coup on a sorti les mignonettes que Pascal planquait dans ses chiottes et on a fumé des clopes.
Sauf que tard vers le soir, quelqu’un criait dehors, on a reconnu la voix. Merde Danny!, c’est vrai, il gueulait sous la fenêtre avec les autres crevards qui essayaient de l’attraper à travers son armure déjà plus trop rembourrée. J’ai regardé Régis, je crois qu’il a compris. Il va ramener le Danny quand même.
mardi 14 juin 2011
Jour 1 - Le début du commencement de tout
Le 14/06/2011
Bureau de daniel - 23h 46
Bonjour, c’est Patrick. J’habite au C.A.T du centre de la ballastière. J’écris depuis le bureau de daniel, le seul qui a internet. Il est presque minuit et je suis pas dans ma chambre. Normal, Daniel est mort. Daniel c’est notre éducateur. Il est mort mangé. Pas par nous, mais par les autres enculés de dehors. Depuis hier, ils font chier. Ca a commencé à la cantine vers 12h. On étaient tous à table quand des monsieur sont venus taper à la vitre. Au début on a cru que c’étaient des sales clochards pasqu‘ils titubaient et ils étaient moches, et aussi y’en avait un qui avait qu’un bras. C’est la que daniel est sorti pour les engueuler. Les clochards l’ont attrapé et l’on bouffé, comme ça, dans le jardin. Y’en a qu’on criés comme des filles, et regis il est parti prévenir delphine, la dame de cantine. En attendant, les clodos ont laissé tomber Daniel pour continuer à taper sur la vitre. Y z’ont faim dis donc, à dis Serge. (serge c’est mon copain), alors il a eu l’idée de balancer la cagette de pain dans la cour pour qu’ils nous laissent tranquille. En plus c’est vrai qu’ils faisaient peur. J’ai dit bonne idée. Faut toujours donner du pain aux pauvres y disait Daniel.
J’ai aidé Serge à ramener les baguettes jusqu’à la porte et puis on a ouvert. Tout les autres nous regardaient à table. Serge à commencé à balancer le pain sur les sales clodos, comme quand on va au parc le mercredi, avec les pigeons. Honki! Yen a un qu’a tourné la tête. Elle était toute moche, comme Pascal qui est la pour se battre contre l’alcool comme il dit. La même tête mais en pire. Le clodo a commencé à venir sur nous en gueulant ou en rotant, on sais pas trop. En tout cas on s’est dit qu’on aller rentrer, et laisser le pain, et c’était déjà sympa de notre part. Et aussi que Daniel, était en morceaux dans le jardin à cause de ces types. Alors.
On a refermé la porte. Delphine est arrivée. Comme d’hab avec ses gros titis qui bougent quand elle cours. J’y suis pour rien, j’ai dit, c’est Daniel, tout seul et les clochards de dehors! Elle a regardé à la fenêtre, pis bien sur elle a encore gueulée comme les autres. Elle tremblait, comme une mongole, sauf que elle, on lui donne jamais de médicaments, ça a énervé Serge, alors il l’a tapé avec un tabouret et c’était fini. A part les autres de dehors qui frappaient fort aux carreaux avec leurs mains pleines de sang de daniel. Dans la cantine yen a un qui même dit holala!..(pasque nous on se fait tout le temps gueuler quand on sali les vitres avec nos bouches pour faire rigoler).
Quesqu’on fait? À dis Regis, (il m’énerve Regis, toujours à faire l’intéressant) et tout le monde s’est regardé. C’est vrai que Daniel est plus la et que delphine dort. Alors, jme suis souvenu du film de cette semaine ou mel gibson décide de motiver ses potes à faire la guerre aux enculés avec des épées avant de se peindre le visage. Alors Je suis monté sur une table, je suis tombé, puis en m’asseyant finalement j’ai dit : On va les baiser ces enculés qui nous font chier les couilles!!!
Ouaaaaiiiss! Ils ont dit, ! Tout le monde a crié, et tout, comme dans le film. J’ai même eu droit à : et 1 et 2 et 3 zérooooos! Aller ! La France! Et puis on a arrêté. Ya eu un gros bruit dehors. Une bagnole a carrément pétée sur le parking d’en face. Ca a tout fait trembler ici, tout le monde a fermé sa gueule et plus personne faisait l’intéressant. Surtout, que les enculés dehors étaient encore plus nombreux que tout à l’heure.
Bureau de daniel - 23h 46
Bonjour, c’est Patrick. J’habite au C.A.T du centre de la ballastière. J’écris depuis le bureau de daniel, le seul qui a internet. Il est presque minuit et je suis pas dans ma chambre. Normal, Daniel est mort. Daniel c’est notre éducateur. Il est mort mangé. Pas par nous, mais par les autres enculés de dehors. Depuis hier, ils font chier. Ca a commencé à la cantine vers 12h. On étaient tous à table quand des monsieur sont venus taper à la vitre. Au début on a cru que c’étaient des sales clochards pasqu‘ils titubaient et ils étaient moches, et aussi y’en avait un qui avait qu’un bras. C’est la que daniel est sorti pour les engueuler. Les clochards l’ont attrapé et l’on bouffé, comme ça, dans le jardin. Y’en a qu’on criés comme des filles, et regis il est parti prévenir delphine, la dame de cantine. En attendant, les clodos ont laissé tomber Daniel pour continuer à taper sur la vitre. Y z’ont faim dis donc, à dis Serge. (serge c’est mon copain), alors il a eu l’idée de balancer la cagette de pain dans la cour pour qu’ils nous laissent tranquille. En plus c’est vrai qu’ils faisaient peur. J’ai dit bonne idée. Faut toujours donner du pain aux pauvres y disait Daniel.
J’ai aidé Serge à ramener les baguettes jusqu’à la porte et puis on a ouvert. Tout les autres nous regardaient à table. Serge à commencé à balancer le pain sur les sales clodos, comme quand on va au parc le mercredi, avec les pigeons. Honki! Yen a un qu’a tourné la tête. Elle était toute moche, comme Pascal qui est la pour se battre contre l’alcool comme il dit. La même tête mais en pire. Le clodo a commencé à venir sur nous en gueulant ou en rotant, on sais pas trop. En tout cas on s’est dit qu’on aller rentrer, et laisser le pain, et c’était déjà sympa de notre part. Et aussi que Daniel, était en morceaux dans le jardin à cause de ces types. Alors.
On a refermé la porte. Delphine est arrivée. Comme d’hab avec ses gros titis qui bougent quand elle cours. J’y suis pour rien, j’ai dit, c’est Daniel, tout seul et les clochards de dehors! Elle a regardé à la fenêtre, pis bien sur elle a encore gueulée comme les autres. Elle tremblait, comme une mongole, sauf que elle, on lui donne jamais de médicaments, ça a énervé Serge, alors il l’a tapé avec un tabouret et c’était fini. A part les autres de dehors qui frappaient fort aux carreaux avec leurs mains pleines de sang de daniel. Dans la cantine yen a un qui même dit holala!..(pasque nous on se fait tout le temps gueuler quand on sali les vitres avec nos bouches pour faire rigoler).
Quesqu’on fait? À dis Regis, (il m’énerve Regis, toujours à faire l’intéressant) et tout le monde s’est regardé. C’est vrai que Daniel est plus la et que delphine dort. Alors, jme suis souvenu du film de cette semaine ou mel gibson décide de motiver ses potes à faire la guerre aux enculés avec des épées avant de se peindre le visage. Alors Je suis monté sur une table, je suis tombé, puis en m’asseyant finalement j’ai dit : On va les baiser ces enculés qui nous font chier les couilles!!!
Ouaaaaiiiss! Ils ont dit, ! Tout le monde a crié, et tout, comme dans le film. J’ai même eu droit à : et 1 et 2 et 3 zérooooos! Aller ! La France! Et puis on a arrêté. Ya eu un gros bruit dehors. Une bagnole a carrément pétée sur le parking d’en face. Ca a tout fait trembler ici, tout le monde a fermé sa gueule et plus personne faisait l’intéressant. Surtout, que les enculés dehors étaient encore plus nombreux que tout à l’heure.
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